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Exclu. Journalisme : le DUT info-com de Tours se transforme en master

L'école publique de journalisme de Tours (37) va créer un master journalisme.
L'école publique de journalisme de Tours (37) va créer un master journalisme. © Darrault/EPJT
Par Delphine Dauvergne, publié le 02 novembre 2017
3 min

La formation en journalisme de l’IUT de Tours évolue. Elle ne sera plus accessible après le bac, mais à bac+3. Le nouveau master, qui remplacera le DUT info-com, ouvrira à la rentrée 2018.

L’EPJT (école publique de journalisme de Tours), rattachée à l’IUT (institut universitaire de technologie) de Tours (37), fait évoluer son offre de formation. En effet, le DUT (diplôme universitaire de technologie) info-com option journalisme sera supprimé à la rentrée 2018 et remplacé par un master journalisme, accessible après un bac+3.

"C’est une décision mûrie depuis plusieurs années. Beaucoup de rédacteurs en chef qui accueillent nos étudiants en stage les trouvent trop jeunes", constate Nicolas Sourisce, directeur de l’EPJT. Sur les 25 élèves actuels du DUT, 18 ont intégré le cursus directement après le bac.

La licence pro supprimée dans un second temps

"Quand nos étudiants finissent le DUT, ils s’orientent généralement vers notre licence professionnelle journalisme. Puis, comme ils manquent encore de maturité, ils cherchent souvent à continuer leurs études, note Nicolas Sourisce. Alors que la licence professionnelle a vocation à les insérer directement sur le marché du travail."

L’EPJT a donc décidé de supprimer également sa licence pro (a priori en 2019)

pour se rapprocher des autres formations reconnues par la CPNEJ (Commission paritaire nationale de l’emploi des journalistes), qui sont majoritairement des masters professionnels, accessibles à bac+3. Seuls l’IUT de Cannes (06) et l’IUT de Lannion (22) proposent encore aujourd’hui un DUT info-com option journalisme, accessible directement après le bac.

Un concours qui évolue

Le changement du public ciblé aura des répercussions sur la procédure d’admission. Il n’y aura plus de sélection de dossier, mais les épreuves du concours seront plus exigeantes. Le résumé de texte sera ainsi remplacé par une épreuve de synthèse et de vulgarisation, qui devra comporter un angle journalistique. L’anglais sera également évalué à l’écrit. Le QCM (questionnaire à choix multiples) d’actualité sera, lui, maintenu.
Pour la première promotion du master, les épreuves écrites devraient avoir lieu en avril ou début mai 2018. Elles seront suivies d’un entretien, prévu la première quinzaine de juin. Une bonne nouvelle : les promotions passeront de 25 à 35-36 places.

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