Témoignage

Rentrée décalée : Tanguy, de GEA au management

Rentrée décalée : Tanguy, 19 ans, en 2e année à l’EMLV // PAYANT
Tanguy a trouvé sa voie dans son nouveau cursus. © Simon Lambert/Haytham pictures pour l'Etudiant
Par Morgane Taquet, publié le 20 décembre 2016
1 min

Après son bac STMG, Tanguy intégre un cursus en IUT mais s'aperçoit très vite que la formation ne lui convient pas. Il réussit à changer d'orientation et nous raconte comment.

"Avec mon bac, c'est ce que je pouvais avoir de mieux." Tanguy décrit ainsi ses débuts dans le supérieur quand, après un bac STMG (sciences et technologies du management et de la gestion), il entre en DUT (diplôme universitaire de technologie) GEA (gestion des entreprises et des administrations) à l'IUT (institut universitaire de technologie) Descartes. Mais très vite, il déchante. "Le programme des matières importantes, comme la gestion, était le même qu'en STMG, et en maths, je ne comprenais rien." Il s'ennuie en cours et regrette une vie étudiante qu'il juge trop discrète. Après deux mois, il s'interroge : rester en GEA, mais en alternance, ou s'orienter vers la filière techniques de commercialisation ? "Changer de cursus était impossible du point de vue administratif, en tout cas en cours d'année", dit-il.

Son changement de voie

Quatre mois après la rentrée, il abandonne l'IUT et se tourne vers le conseiller d'orientation, avec un critère essentiel : "Changer tout de suite. Je voulais des stages en France et à l'étranger, des cours concrets, une vie étudiante foisonnante et la possibilité de faire du sport." Le jeune homme, séduit par le business game proposé par l'EMLV, mais aussi par les locaux et les équipes, passe un entretien de motivation pour le programme Restart.

Lire aussi : Tout savoir sur les rentrées décalées

Son nouveau cursus

En mars 2016, Tanguy intègre le programme durant lequel une trentaine d'élèves rattrapent toute l'année sur un semestre. "C'est assez dense et intensif, surtout le travail à la maison. Et tous les projets de l'année se font en accéléré." Les étudiants n'ont néanmoins pas plus d'heures de cours et bénéficient d'une semaine de vacances en mai.

Pour le jeune homme, tout est affaire d'organisation, car, si beaucoup de projets sont à ­travailler en groupe, toutes les dates de rendu sont connues dès le départ. Le principal inconvénient de la rentrée décalée, selon Tanguy, est l'attente. "Entre le moment où j'ai quitté l'IUT et ma rentrée en mars, il s'est passé plus de deux mois, c'est long", regrette-t-il. Une souplesse que ne proposent pas encore les écoles.

Salon de la rentrée décalée

Rendez-vous samedi 16 décembre 2017, de 10 h à 18 h, à Paris. Invitation gratuite sur letudiant.fr.

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