Enquête

Enquête 2015 : comment s’insèrent les diplômés après la fac ?

Université Paris-Est–Créteil–Val-de-Marne- Campus de Créteil
Université Paris-Est–Créteil–Val-de-Marne- Campus de Créteil © Marie-Anne Nourry
Par Camille Stromboni et Philippe Mandry, mis à jour le 07 janvier 2015
3 min

Trouverez-vous un emploi après des études à la fac ? C’est le cas de 90 % des diplômés de master, qui ont un job, trente mois après leur diplôme, d’après l’enquête ministérielle 2015 sur l’insertion professionnelle à la sortie de l’université. Zoom sur les résultats, filière par filière.

Neuf titulaires de master sur dix ont un emploi, trente mois après l’obtention de leur diplôme. L’enquête 2015 sur l’insertion professionnelle des diplômés de l’université, publiée le 7 janvier par le ministère de l'Enseignement supérieur, révèle des résultats stables par rapport à l’an dernier. Avec même une légère augmentation du taux d’emploi pour les titulaires d’une licence professionnelle (92 % en emploi, soit +1 point) et ceux de DUT (89 %, soit +1 point).

Le droit-éco-gestion en tête

Des variations persistent entre secteurs disciplinaires : si 91 % des diplômés ont trouvé un job après un bac+5 en droit-économie-gestion, ils sont 90 % pour les masters en sciences-technologies-santé, 88 % en sciences humaines et sociales et 87 % en lettres-langues-arts. La différence est parfois beaucoup plus marquée. Ainsi la part de diplômés en emploi après un cursus en arts, sociologie ou encore histoire se situe en dessous de 85%, ou encore à 86% pour les sciences de la vie et à 87 % pour la chimie, tandis que pour les mathématiques et l’informatique, elle s’élève à un taux de 96 %.

La mobilité géographique des diplômés de master reste importante : dans 45 % des cas, leur emploi se situe en dehors de la région de leur université. Ils occupent, pour 64 % d'entre eux, une fonction de cadre, et, pour 23 %, une profession intermédiaire.

Un salaire net de 1.900 €

Côté salaires, le revenu net (médian) des diplômés à temps plein se situe toujours autour de 1.900 €. Parmi les nouveautés cette année, l’enquête permet d’observer les salaires les plus bas et les plus élevés par domaine disciplinaire.

Les  plus bas ("premier quartile") se situent ainsi autour de 1.400 € en sciences humaines et sociales ainsi qu'en lettres-langues-arts, tandis qu'ils s'élèvent à 1.700 € en droit-économie-gestion et sciences-technologie-santé. De l'autre côté de l'échelle, les salaires montent à 2.000 € pour les mieux lotis en humanités, et à 2.400 € pour les sciences et le droit.

L'insertion des diplômés de master, filière par filière

En déroulant les menu ci-dessous dans chacune de nos infographies déclinées par secteurs disciplinaires, découvrez six indicateurs (insertion,  emplois stables, emplois professions intermédiaires, emploi cadre, mobilité, salaire anneul brut médian) sur le devenir des titulaires d'un master obtenu en 2011. Ces chiffres ne concernent que les élèves n'ayant pas poursuivi leurs études et sont calculés 30 mois après l'obtention du diplôme, c'est-à-dire en 2013 (1).





(1) À noter, les emplois stables désignent les CDI et les emplois de la fonction publique. Par mobilité, on entend la part des emplois situés à l'extérieur de la région de l'université d'origine (y compris à l'étranger).


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