Portrait

Louis, en licence sciences de la vie : "Préserver notre planète est primordial"

Avoir 18 ans_Louis_univ_Luminy © V. Vermeil_PAYANT
Louis est un ardent défenseur de la planète. © Valentine Vermeil pour l'Etudiant
Par Anne-Noémie Dorion, publié le 19 décembre 2016
1 min

Louis est en première année de licence sciences de la vie à l'université Aix-Marseille. Originaire de la Savoie, ce jeune étudiant se mobile pour les questions d'environnement et compte bien faire entendre sa voix. Portrait tiré de notre enquête "Avoir 18 ans en 2017 : ils vont voter pour la première fois".

La passivité, très peu pour lui. Depuis qu'en première S, il s'est engagé à l'UNL (Union nationale des lycéens), Louis ne jure que par l'action. "En tant que lycéen, je trouvais important d'être représenté, de faire valoir mes droits et de m'engager. Cela ne sert à rien de regarder les choses se dégrader sans rien faire et de se plaindre après", assure-t-il. Pas facile pour cet ancien habitant de Frétérive (73), un village de 500 habitants près de Chambéry, scolarisé dans un lycée rural, de faire entendre sa voix.

Lire aussi : Avoir 18 ans en 2017. Ils vont voter pour la première fois

"La vie dans les grandes villes et celle à la campagne n'ont rien à voir, raconte l'étudiant de l'université d'Aix-Marseille. Chez mes parents, je mange mieux, je n'achète pas n'importe quoi. Même si mon établissement avait un bon niveau et m'a permis de rencontrer des gens de milieux sociaux très différents, avoir chaque jour une heure et demie de trajet entre mon domicile et la fac et ne même pas avoir de supérette là où j'habite ne me facilitent pas la vie !"

Un engagement familial

Mais, de manifestations en débats sur les réseaux sociaux, Louis s'est efforcé de "jouer un rôle citoyen". Comment s'étonner dès lors que ce fils d'un cultivateur, qui pratique l'agriculture raisonnée, et d'une géologue, tous deux militants de Greenpeace, ait fait de l'écologie son premier combat ? "Préserver notre planète me paraît primordial, juge l'étudiant en première année de licence sciences de la vie. Les questions d'environnement m'inquiètent parce que je ne sais pas ce qui va arriver, m'enthousiasment parce que l'on peut encore faire quelque chose et me révoltent, parce que qu'on ne s'y met pas maintenant."

L'étudiant qui a prévu de prendre sa carte à Europe Écologie-les Verts dès sa majorité, reconnaît que les hommes politiques "malgré quelques climato-sceptiques comme Nicolas Sarkozy" peuvent avoir des "bonnes idées" sur le sujet. Par exemple, "la relocalisation de l'économie, en favorisant les circuits courts, qui font vivre les régions en diminuant le bilan carbone, ou bien la modification des comportements quotidiens me paraissent de bonnes choses. Michèle Rivasi, qui se préoccupe de la pollution de l'air, est ma candidate favorite chez les EELV."

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