Témoignage

Ma rentrée en licence de Staps : Clément, sportif mais pas que...

Clément a commencé le 31 août en STAPS à Montpellier
Clément a commencé le 31 août en STAPS à Montpellier © Guillaume Mollaret
Par Guillaume Mollaret, publié le 15 septembre 2016
1 min

Originaire de Perpignan, Clément vient d'entrer en licence de Staps à Montpellier. Il a choisi l'option fitness pour concilier théorie et pratique du sport.

Sportif touche-à-tout, Clément a déjà pratiqué pas moins de neuf disciplines, individuelles ou collectives, du hockey sur glace au badminton en passant par le fitness ; spécialité qu'il a choisie pour sa première année d'études à l'UFR Staps de l'université de Montpellier. "J'avais choisi handball au début mais ce n'était pas vraiment ce que j'attendais car il y avait beaucoup de théorie pour peu de pratique."

Claire Debars, l'enseignante chargée des cours de hand confirme. "Je leur dis d'entrée de jeu qu'il ne s'agit pas que de jouer balle en main mais de savoir préparer une séance, justifier des choix tactiques et connaître la discipline en profondeur. Quand, au premier cours, j'ai diffusé un PowerPoint sur l'histoire du handball, j'ai vite vu dans les yeux de certains qu'ils étaient disons... surpris !"

Clément est de ces étudiants. Et comme la fac le lui permet, il a donc changé d'option sportive. "J'ai rejoint les cours de fitness qui se rapprochent de la musculation où je n'ai pas pu m'inscrire car il n'y avait plus de place", explique-t-il. Jeudi matin, donc, c'est entraînement !

720 étudiants pour 650 places

Avec 720 étudiants inscrits en 1ère année pour 650 places, l'UFR Staps de l'université de Montpellier est en tension, notamment à l'heure des cours magistraux. "Il faut arriver tôt dans l'amphi si on veut trouver une place assise, mais ça va déjà mieux qu'il y a deux semaines", tempère Clément. Rentrés le 31 août, certains étudiants de la promo ont déjà lâché les cours. "Ils pensent parfois que ce n'est que du sport... les cours de biomécanique les ramène à une certaine réalité", sourit Ludovic Marin, maître de conférences et prof de gym.

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"C'est sûr qu'il faut bosser chez soi. Ça peut en surprendre certains, mais moi, j'étais prévenu par un ami qui vient de finir sa L3", poursuit Clément, un jeune homme aussi timide que costaud. Ainsi, la première semaine de cours a été entièrement consacrée aux cours théoriques, histoire de montrer qu'un diplôme de sport se gagne aussi à la sueur d'un examen écrit. "On nous a bien prévenus qu'on n'aurait pas notre année juste avec le sport car il compte pour moins de 50 % de coefficient. C'est dommage, je pense qu'à 50-50 entre la théorie et la pratique, ce serait plus juste", analyse Clément.

Deux heures de sport par jour en plus des cours

Piste d'athlétisme couverte, salles de gym, dojo, terrain de hand, de badminton, terrain de rugby et même de base-ball, les étudiants sont dotés d'un bel équipement bien que le toit de la piste d'athlétisme trahît quelques fuites d'eau après les lourdes pluies tombées sur Montpellier mercredi. "Franchement, les équipements sont bien et les cours aussi", juge celui qui se destine "peut-être mais je ne sais pas encore vraiment" à une carrière de coach sportif.

Originaire de Perpignan, une ville située à deux heures de route de Montpellier, Clément, qui est boursier, a trouvé un logement dans une résidence du Crous située tout près du complexe sportif universitaire de Veyrassi, situé au nord de la ville. Il s'est déjà inscrit dans la salle de sports la plus proche de son logement. Il s'y rend deux heures par jour pour une pratique sportive quotidienne qui s'ajoute à celle que lui impose l'université.

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