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Université : 7 conseils méthodo pour partir du bon pied et ne pas décrocher

Université Paris Descartes Paris 5 - Etudiants en licence 1 de droit - Rentrée 2015
Ne vous laissez pas impressionner par l'université et réussissez votre rentrée. © Camille Stromboni
Par Marie-Anne Nourry, publié le 14 septembre 2016
1 min

C'est votre première rentrée à l'université ? Prise de notes, lecture rapide, groupes de travail… Adoptez les bonnes méthodes pour réussir votre année.

1. Préparer le cours en amont

À la fac, vous allez découvrir un encadrement plus souple qu'au lycée. Mais si certains enseignants ne donnent pas de devoirs, cela ne signifie pas vous n'avez rien à préparer chez vous. "Il faut au minimum survoler les notes prises dans la matière la veille du cours. Cela permet de raccrocher plus facilement", conseille Romain Pierronnet, doctorant en gestion, en charge d'un cours de méthodologie du travail universitaire.

En fin de séance, il est fréquent que l'enseignant donne des références, des bibliographies. Romain Pierronnet vous encourage à les consulter. "Cela suscite de nouvelles questions au cours suivant."

2. Être 100 % attentif

Puisque vous avez choisi d'aller en cours, ne dispersez pas votre attention. "On met le portable en mode avion du début à la fin du cours et on s'y tient. Toute nouvelle alerte ou texto risque de perturber l'attention", insiste Vladimir Latocha, maître de conférences en mathématiques à l'université de Lorraine

Lire aussi : 5 conseils pour bien réussir votre rentrée en fac.

N'hésitez pas à participer à l'oral. "Les étudiants sont là pour échanger avec l'enseignant, pas seulement pour recueillir son savoir", souligne Romain Pierronnet. Si vous n'osez pas lever la main, attendez la fin du cours – un temps privilégié pour aborder l'enseignant – ou envoyez-lui un mail plus tard.

3. Modérer la prise de notes

L'une des premières erreurs en amphi est de vouloir tout écrire ou taper à l'ordinateur. "On consacre son attention à la prise de notes, on ne suit pas ce qui se passe et on se fatigue le poignet", avertit Romain Pierronnet. Rappelez-vous que vous n'êtes pas seul en cours, vous pourrez confronter vos notes à celles de vos camarades. "Et plutôt que d'apprendre, on attend de la part des étudiants qu'ils comprennent", ajoute Vladimir Latocha.

Stylo ou clavier ? "Prendre des notes à la main plutôt qu'à l'ordinateur favoriserait la mémorisation, indique le maître de conférences en mathématiques. On peut écrire des commentaires en marge ou encore élaborer des cartes heuristiques (également connues sous le nom de "mind maps", ndlr), selon les goûts de chacun. C'est précieux pour que le cerveau fasse son tri."

4. Créer ses propres abréviations

Au fil de l'année, concoctez-vous un dictionnaire personnel d'abréviations. "Il y a celles qu'on partage toutes et tous, d'autres propres à la discipline, d'autres encore qu'on invente", détaille le doctorant Romain Pierronnet. Notez-les sur une fiche pour savoir à quels mots elles renvoient. Exemple : "ch. l." pour "champ lexical".

Vous pouvez également vous inspirer des abréviations que vos professeurs écrivent au tableau. "Si une abréviation n'est pas claire, il ne faut pas hésiter à en demander le sens", précise le doctorant. Vous n'êtes sûrement pas le seul étudiant perdu dans l'amphi !

5. S'entraîner à la lecture rapide

Quand on s'initie à la recherche documentaire, il est indispensable d'apprendre à lire rapidement. "On survole les documents une première fois pour repérer les mots, les dates et les chiffres liés au sujet. On revient ensuite plus en détail sur ce qui nous semble pertinent", indique Romain Pierronnet. N'hésitez pas à surligner, gribouiller, mettre des points d'interrogation. C'est en manipulant le texte que vous vous l'approprierez.

Le chercheur conseille également de classer les documents en fonction de leur statut : texte d'expert, de blog, de presse. "Cela permet de hiérarchiser les sources, qui n'ont pas toutes la même pertinence." Vous pouvez demander de l'aide aux bibliothécaires qui vous formeront à la recherche documentaire.

6. Investir la BU (bibliothèque universitaire)

La BU, ce n'est pas seulement un ensemble de rayonnages de livres. "Il y a le wifi, on peut y travailler, préparer des PowerPoint (certaines salles ont des vidéoprojecteurs), imprimer des documents ou tout simplement flâner et feuilleter des magazines", détaille Romain Pierronnet.

Certaines BU sont dotées de petites salles insonorisées que vous pouvez réserver en ligne ou sur place pour vos travaux de groupe.

7. Réviser en groupe

Enfin, le travail en groupe est une des clés de la réussite, pour Vladimir Latocha, ancien champion de natation. "En PACES [première année commune aux études de santé], on voit que ceux qui coopèrent sont meilleurs que les autres. Quand on rentre chez soi, on est happé par tout un tas de choses." Les étudiants en licence ont cependant du mal à travailler ensemble, selon lui, en partie parce qu'ils mettent du temps à tisser des liens. Pensez au sport universitaire, c'est un bon point de départ pour rencontrer d'autres étudiants !

Lire aussi : rentrée à l'université : les 7 lieux à (vite) repérer.

Une fois intégré dans un groupe, optez pour les outils collaboratifs. La co-rédaction sur Google Drive ou Framapad est très utile. Elle permet de se partager les notes ou d'éviter la multiplication des versions si vous avez des exposés à préparer en commun.

Prêt à vous mettre au travail ? Un dernier conseil : prévoyez des plages de repos dans votre programme de révisions et respectez-les. "Travailler jusqu’à l'épuisement est anti-productif et générateur de stress. Le système nerveux a besoin de temps de pause pour assimiler", décrit Vladimir Latocha.

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