Portrait

Valentine, en L1 de psychologie : "Je me concentre sur mes études pour m'assurer un avenir"

Avoir 18 ans_Valentine_licence1 Psychologie © J. Balagué_PAYANT
Entre danse et fac, Valentine a un planning très chargé mais s'informera, cependant, sur les programmes des candidats. © Julia Balagué pour l'Etudiant
publié le 19 décembre 2016
1 min

Valentine, 18 ans, est en licence 1 de psychologie. Dans le cadre de notre série "Avoir 18 ans en 2017 : ils vont voter pour la première fois", découvrez le portrait d'une jeune femme décidée à assumer ses responsabilités.

Classique, modern jazz, contemporaine... Entre ses cinq heures de danse hebdomadaires et ses cours de licence 1 de psychologie à l'université Paris 13-Villetaneuse, il est difficile pour Valentine de s'occuper de politique.

"En France, les diplômes comptent plus que les compétences. Pour le moment, je préfère me concentrer sur mes études pour m'assurer un avenir", estime la titulaire d'un bac S. Un sens des priorités qui ne l'empêchera pas d'aller voter. "Ceux qui ne le font pas me choquent. J'ai 18 ans et j'ai bien l'intention d'assumer mes responsabilités. C'est important de choisir le président de son pays. On ne peut pas laisser n'importe qui gouverner pendant cinq ans !" Pour autant, Valentine n'a pas encore choisi à qui elle donnera sa voix. "Même si on débat souvent à propos des hommes politiques pendant les repas de famille, j'hésite encore et mes parents ne savent pas non plus. J'ai beau me sentir un peu plus à droite, l'élection présidentielle est surtout pour moi une question de personne. J'ai prévu de lire tous les programmes des candidats mais je choisirai avant tout un président humain, dynamique, avec du caractère et surtout qui sait prendre des décisions." Tout le contraire, selon elle, de la plupart des hommes politiques. Au premier rang desquels François Hollande "qui paraît toujours indécis, même si j'ai apprécié son engagement pour le mariage pour tous et sa réaction rapide pendant les attentats."

Touchée par certaines causes

Au gré des JT, qu'elle regarde épisodiquement, la jeune fille s'est d'ailleurs forgé un avis sur plusieurs sujets de société. Du burkini ("Il faut que chacun ait droit d'être habillé comme il veut sur une plage, qu'il soit seins nus ou le corps couvert") aux mouvements sociaux contre la loi Travail ("Faire la grève des transports au moment où les lycéens passent le bac me paraît égoïste"). Et reconnaît être touchée par certaines causes. "La maltraitance faite aux animaux me révolte", s'émeut la maîtresse de trois chiens et plusieurs poules, tous abrités dans la maison familiale de Germiny-l'Évêque (77), petite commune de 1.500 habitants.

Les attentats et les questions de sécurité qui en découlent préoccupent aussi fortement cette passionnée de criminologie, qui compte d'ailleurs en faire son métier. "Pas encore très développée en France, je pense que cette science peut être utile pour analyser l'esprit des criminels et aider à protéger les gens."

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