Décryptage

Marche arrière à Sciences po ?

Par Sandrine Chesnel, publié le 18 février 2008
1 min

Après plusieurs années de hausse continuelle des effectifs à Sciences po Paris - plus de 7000 étudiants étaient inscrits dans le prestigieux établissement de la rue Saint Guillaume à la rentrée 2007 -, le directeur Richard Descoings se questionne ouvertement sur son blog sur l’opportunité de limiter le nombre d’admis à Sciences po. Et ce dès le prochain concours ! Une baisse de 25 % des places ouvertes en première année est envisagée.
 

Qu'est-ce qui fait bouger Descoings ?

 
Une décision temporaire, le temps pour Sciences po Paris de prendre possession de ses nouveaux locaux à Créteil, ou un retournement complet de la politique de recrutement de l’établissement ? Richard Descoings ne précise pas ses motivations dans son post... Reste que le choix influencera le positionnement de Sciences po sur le grand échiquier de l’enseignement supérieur. Privilégier une sélectivité accrue et de petites promotions, comme à HEC, ou augmenter le nombre de diplômés de Sciences po Paris pour assurer son aura à l’échelle internationale ?
 

Mutés en province

 
Le dilemme semble avoir saisi le très prolixe Richard Descoings. Piste évoquée par le directeur de la rue Saint-Guillaume pour absorber tous les candidats de qualité qui ne seraient pas retenus au concours de Sciences po Paris : les envoyer dans les IEP (instituts d'études politiques) de province. Une idée qui n’a (semble-t-il) pas emballé les 8 IEP régionaux, qui doivent eux aussi faire face à une explosion du nombre de candidats. En effet, il y a bien longtemps que la "folie sciences po" a dépassé les portes du périphérique…

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