Témoignage

Marie-Claude, Erasmus en Espagne : "Il faut vivre l’aventure sans rester accroché à son mobile"

Marie-Claude, Erasmus Espagne
Marie-Claude termine aujourd'hui sa deuxième année de BTS hôtellerie à Strasbourg. © Ariane Pinel pour l'Etudiant
Par Jean Chabod-Serieis, publié le 12 janvier 2017
1 min

Une expérience au pair en Espagne incite Marie-Claude à partir en Erasmus pendant sa première année de BTS (brevet de technicien supérieur) hôtellerie. Elle en revient transformée.

Quand elle est partie à Madrid l'année dernière à 22 ans, Marie-Claude connaissait déjà bien l'Espagne : "J'y étais déjà allée comme jeune fille au pair pendant un an, en Galice. Et tout ce que je voulais, une fois rentrée en France, c'était repartir ! L'Irlande me tentait mais je n'avais pas le niveau en anglais. Et puis, j'ai découvert une autre facette de l'Espagne, à Madrid, plus typiquement espagnole que la Galice." 

Lire aussi : Erasmus+ : 1001 façons de partir

À l'occasion d'un salon des métiers pendant son année de mise à niveau (pré-BTS), elle entend un de ses enseignants parler d'Erasmus+. Quelques questions plus tard, elle se décide : elle veut tenter sa chance. "Je me suis bien informée et mon lycée m'a accompagnée dans mes démarches. J'ai perçu 600 € pour mes trois mois de séjour, le reste provenait de mes parents ; ce qui ne changeait pas grand-chose aux 450 € de loyer qu'ils payaient déjà pour mon logement à Strasbourg (67) et les 150 € de dépenses personnelles." 

Une ambiance studieuse

À Madrid, Marie-Claude se retrouve dans un lycée hôtelier, avec des étudiants de deuxième année. L'ambiance était assez calme, parce qu'ils allaient passer leurs examens. À son retour, Marie-Claude prend conscience des atouts d'un séjour à l'étranger. "Notre façon de penser change ; nous avons une plus grande ouverture d'esprit, et bouger n'est plus un problème." 

Pour autant, elle ne conseille pas à n'importe qui de partir en Erasmus+ : "On s'imagine que c'est génial, mais il arrive que certains jeunes se rendent compte que leur famille leur manque trop. Il faut être capable de vivre l'aventure sans être accroché sans cesse à son mobile, avec la famille et les copines en France." Sans quoi le voyage risque vite d'être gâché. 

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