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Réseaux sociaux : les 10 commandements pour réussir votre séjour à l'étranger

Instagram et Facebook : deux réseaux sociaux qui peuvent faciliter votre séjour à l'étranger.
Instagram et Facebook : deux réseaux sociaux qui peuvent faciliter votre séjour à l'étranger. © plainpicture/Caiaimages/Agnieszka Olek
Par Marc Bonomelli, publié le 07 mars 2018
8 min

Trouver une colloc, obtenir des infos sur la vie du campus, se faire de nouveaux amis... Les réseaux sociaux peuvent se révéler d'une grande utilité quand vous débarquez en terre inconnue lors d'un séjour étudiant à l'étranger. Voici dix principes de base pour en bénéficier un maximum.

1. Des informations sur votre destination vous rassemblerez

Avant de partir étudier à l'étranger, vous vous êtes renseigné sur votre destination, par le bouche-à-oreille, Internet ou des livres. Mais parfois, cela ne suffit pas. C'est le constat de Jeffrey, David et Valériane, des étudiants à l'origine de la page Facebook Association des étudiants français à Montréal. "Sans les forums ou une connaissance sur place, c’est compliqué car les sites Internet parlent peu des différences scolaires, culturelles. Le Québec est loin du cliché que nous vendent les médias français." C'est pourquoi leur page a vocation à renseigner, par de nombreux posts, les étudiants sur les spécificités du pays d'accueil.

Prenez-cela comme un réflexe : où que vous partiez, commencez par adhérer au groupe ou à la page Facebook des étudiants Erasmus français de votre destination, ou des étudiants français en général, ou encore des PVTistes (ceux qui ont bénéficié d'un programme vacances travail).

2. Les galères administratives vous éviterez

Sur ces groupes et pages Facebook, vous trouverez des informations concernant l'administration qui peuvent se révéler indispensables. "Chaque année, témoignent Jeffrey, David et Valériane, des centaines de Français sont renvoyés à la frontière car leur dossier d’immigration n'est pas complet. Nous voulions renseigner un maximum d’étudiants pour éviter cela."

Ainsi des renseignements sur les écoles, leurs conditions d'admission, ou encore les mises à niveau, sont disponibles sur les réseaux sociaux. "Il est arrivé qu’un étudiant soit tellement content de notre service qu’il a souhaité nous rencontrer et nous offrir une bière pour nous remercier de l’avoir aidé !"

3. Une colocation vous trouverez

Les pages et groupes aidant les étudiants à trouver une colocation sont nombreux. Certains d'entre-eux sont réservés aux Erasmus, d'autres aux étudiants en général, d'autres sont ouverts à tous. Certains sont spécialisés dans la recherche de logement, mais souvent, ces requêtes passent par les groupes et pages générales.

Robin, 25 ans, étudiant en journalisme , se souvient de sa première année d'étude à Birmingham. "Sur place, comme je ne pouvais pas me permettre d’enchaîner les hôtels, j'ai tapé "Erasmus Students" sur Facebook, et je me suis inscrit dans trois groupes. J'ai regardé toutes les annonces pouvant m'intéresser, ainsi que le profil des autres étudiants cherchant une colocation. Et j'ai fini par trouver un plan dans l'esprit du film "L'Auberge espagnole" : il y avait un Français, un Italien, un Espagnol et un Anglais. Pour trouver des colocs, Facebook, c'est vraiment l'idéal."

4. Des compagnons d'aventure vous rencontrerez

Peur de vous retrouver tout seul à votre arrivée dans le pays d’accueil ? Faites comme Justin, étudiant de 21 ans à Rennes, qui s'est inscrit sur un groupe Facebook Erasmus en prévision de son séjour à Milan. C'est aussi le cas d'Elouen, 19 ans, étudiant en troisième année de marketing à Quimper, en séjour en République Tchèque, qui aime aller sur les groupes Facebook où des étudiants, ou des administrateurs, organisent des rendez-vous autour d'un verre pour faciliter les rencontres.

Mais c'est surtout sur Instagram qu'Elouen est actif. Selon lui, la tendance est plus de se suivre mutuellement sur ce réseau social de partage de photos que sur Facebook. "C'est le réseau social que l'on va le plus voir. Du coup, on y retrouve des gens qui sont en cours avec nous, et à qui on n'a pas pas forcément osé parler. On commence par se suivre et on finit par se retrouver en soirée."

5. Aucune soirée vous ne manquerez

Eva, 21 ans, étudiante en master de droit international à l'université de Valence, rappelle que les annonces de soirées abondent sur les groupes Facebook. "À chaque fois, mes amis qui traînent avec des étudiants Erasmus vont à ces soirées et rencontrent des gens de partout !" Et si vous ne pouvez pas y assister, rendez-vous sur Instagram. "Grace aux stories, se réjouit Elouen, quand on a pas pu se rendre à une soirée, on a un beau résumé."

6. Avec les locaux vous ferez connaissance

L'inconvénient des groupes Facebook et des soirées qu'elles proposent, c'est qu'elles tendent à mettre en contact les étudiants Erasmus entre eux plutôt que de les pousser à rencontrer les habitants du pays. "On se retrouve toujours dans des fêtes où il n'y a que des Français", regrette Eva.

Une tendance qui semble particulièrement concerner nos compatriotes, comme le notent les administrateurs du groupe Etudiants français à Montréal : "Les Français ne sont pas les plus fédérateurs et aiment bien se retrouver entre eux, c'est plus facile !". Pour remédier à ce problème, Eva utilise Instagram : "Il y a des stories liées à ce qui se passe en temps réel dans la ville, on peut rencontrer des gens de cette façon, d'abord en découvrant de nouveaux profils, en se likant mutuellement, puis en se parlant".

Aussi, n'hésitez pas à télécharger Jodel, un réseau social sans inscription ni profil, où s’affichent les publications anonymes des utilisateurs dans un rayon de dix kilomètres. Du pain béni pour les étudiants en mobilité qui désirent sociabiliser.

7. La maîtrise des langues étrangères vous perfectionnerez

Le parrainage ou Tandem Erasmus est une façon de côtoyer différentes cultures, de faire de nouvelles rencontres ou de pratiquer une langue étrangère en binôme. Par exemple, vous êtes en séjour en Angleterre et vous souhaitez améliorer votre maîtrise de l'anglais, tapez Tandem suivi du nom de la ville où vous vous trouvez, adhérez au groupe et proposez un rendez-vous. Vous trouverez des étudiants cherchant à apprendre votre langue et vous parlerez la leur autour d'un café.

8. Avec vos proches vous resterez en contact

Il fut un temps où contacter sa famille et ses amis lors d'un séjour à l'étranger n'était pas une mince affaire. Les appels et les SMS peuvent coûter cher, ce qui rend la communication rare et difficile. Mais avec Messenger, WhatsApp, SnapChat, les messageries Instagram et Twitter, plus aucune excuse ! Et si vous ne trouvez pas de connexion Wi-Fi, des applications comme Wi-Fi free ou CityMaps2Go vous aideront à localiser et à vous connecter à des hotspots.

9. Du hashtag #ErasmusLife vous abuserez

Le compte Instagram @erasmuslife a pour but de "partager les moments précieux de la vie des étudiants Erasmus, et d'encourager les autres étudiants à visiter différents pays", explique l'administrateur du compte, Ismail Güngör.

Outre que cette page est une excellente façon de rencontrer des pairs, c'est aussi un moyen d'exprimer et de faire reconnaître vos talents de photographe. Car toutes les photos partagées sur @erasmuslife (qui compte plusieurs dizaines de milliers d'abonnés) sont des publications d'étudiants ayant signé leur post du hashtag #erasmuslife.

10. Vous déconnecter vous saurez

Prudence... à l'étranger, les réseaux sociaux peuvent se muer en piège se refermant sur vous. Si rester en contact avec vos proches grâce aux messageries instantanées est plutôt sain, attention à ne pas cultiver le mal du pays en restant collé aux conversations virtuelles avec vos amis, ou votre famille, restés en France. N'oubliez pas que votre année de mobilité est sûrement unique, et qu'elle représente une occasion idéale pour vivre des moments forts et faire de belles rencontres loin des écrans.

Même conseil concernant les photos Instagram : si la récolte de likes compte davantage que la curiosité de la découverte culturelle de votre ville d'accueil, vous risquez de passer à côté de votre séjour. C'est pourquoi, en France comme ailleurs, il est parfois bon de déconnecter.

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