En bref

Études de médecine : le classement des villes et des spécialités préférées des internes

"What's Up Doc" publie pour la troisième année consécutive son classement des CHU (centres hospitalo-universitaires) et des spécialités préférées des internes. Dans cette édition 2017, le top des disciplines bouge davantage que le top des villes.

Vous êtes en sixième année de médecine et vous voulez estimer le classement moyen nécessaire à l'ECNi (examen classant national informatisé) pour obtenir telle ou telle spécialité ? Ou vous souhaitez savoir quels sont les CHU les plus demandés ? Le palmarès des 28 CHU (centres hospitaliers universitaires) et des 30 spécialités préférés des internes par "What's Up Doc", le webmagazine pour jeunes médecins, peut vous aider. Il utilise en effet le rang moyen des candidats les ayant choisies à l'issue des épreuves en 2015-2016.

Forte remontée de la médecine interne

Côté spécialités les plus demandées, l'ophtalmologie et la néphrologie continuent de tenir le haut du pavé suivies de la médecine interne, qui réussit cette année à intégrer le trio de tête.

Une remontée soulignée par "What's Up Doc" pour qui "cette spécialité ne regroupe pas les critères habituellement privilégiés par les futurs médecins, comme la liberté dans le choix du lieu et du mode d’exercice, ou encore la possibilité d’actes techniques, qui implique un avantage également financier." Pour intégrer l'une de ces trois disciplines, il fallait être classé en moyenne autour du rang 1.000 sur 8.500 candidats en 2016. À l'inverse, les cinq spécialités les moins prisées restent dans l'ordre suivant : la médecine générale, la psychiatrie, la santé publique, la biologie médicale et la médecine du travail.

Nantes, Lyon et Montpellier, villes les plus prisées

Côté établissements hospitaliers, le CHU (centre hospitalo-universitaire) de Nantes, les hospices civils de Lyon et le CHU de Montpellier-Nîmes restent, comme en 2016, en tête de classement. "Mais le leader creuse indéniablement l'écart avec ses poursuivants. L'année dernière, les nouveaux internes nantais avaient en moyenne 68 places d'avance sur leurs confrères lyonnais. Ils en ont maintenant 390", relève le magazine.

Et pour attirer les futurs internes, les facs de médecine n'hésitent pas à faire preuve d'imagination. En 2016, pour la deuxième année consécutive, l'université et le centre hospitalo-universitaire d'Angers (+ 2 places par rapport à 2015) lancaient une websérie décalée. Une manière innovante de recruter.