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Médecine : un semestre tout en anglais à Angers et Nantes

publié le 21 mai 2007
1 min

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Nouveauté de la rentrée 2011 : les facultés de médecine d’Angers et de Nantes offrent à des étudiants de 3e année la possibilité de teinter leur cursus d’une coloration internationale grâce au programme JPEMS (Joint Program for European Medical Studies). Celui-ci se compose d’un semestre de cours tout en anglais commun aux deux facs françaises mais aussi à celles de Szeged (Hongrie), Amsterdam (Pays-Bas), Naples (Italie), Cluj-Napoca et Timisoara (Roumanie). Cette année, les cours se déroulent à Angers. En 2012, ce sera au tour de Nantes d’accueillir les étudiants (ouverture des inscriptions en mars). Puis une université partenaire étrangère prendra le relais en 2013.

Un cursus orienté recherche

Pour l’heure, une quarantaine d’étudiants (dont 8 Angevins et 5 Nantais) bénéficient de JPEMS. Les apprentis médecins sont notamment sélectionnés sur leur niveau d’anglais (un minimum de 750 au TOEIC est demandé), leurs résultats de 2e année, leur intérêt pour la recherche. Le semestre comprend en effet 5 semaines de stage d’initiation à la recherche à temps plein. "Le cursus s’adresse à des jeunes très motivés, qui veulent sortir des sentiers battus, travailler dans des organisations internationales", indique Vincent Procaccio, coordinateur angevin du programme JPEMS et professeur de génétique. Celui-ci a reçu une vingtaine de candidatures pour cette 1re promotion.

Un semestre entièrement validé

En dehors du stage, les étudiants vont suivre des enseignements axés sur la biologie (génétique, immunologie, microbiologie, physiopathologie, etc.) mais aussi de l’informatique médicale, de l’anglais médical et des options. Par exemple, les étudiants d’Amsterdam pourront étudier la pédiatrie ou la gynécologie en France pour ne pas leur faire prendre du retard par rapport à leurs camarades restés aux Pays-Bas. "L’idée n’était pas seulement de rassembler des étudiants, mais de leur proposer un semestre qu’ils pourraient entièrement valider. C’est un plus par rapport au programme Erasmus. Lors d’un simple échange, en pratique, certains modules sont toujours difficiles à valider", assure Vincent Procaccio. En revanche, aucun stage en service clinique n’est prévu à cause de la barrière de la langue avec les patients. Cerise sur le gâteau : comme les élèves passent par Erasmus pour venir étudier, aucun frais supplémentaire n’est demandé.

Virginie Bertereau
16 septembre 2011

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