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Nicolas, parti travailler à Londres : « Malgré la crise, il y a encore des opportunités »

publié le 25 octobre 2011
4 min

L’herbe est-elle plus verte en Angleterre ? Nicolas Honnorat est allé le constater par lui-même à la fin de ses études. Titulaire d’un Bachelor Business & Management de l’EGC Méditerranée, d’un Bachelor Marketing de la Dublin Business School et d’un master en finance et management de projets de l’ISAFI (Institut supérieur d’affaires et de finance internationales) rattaché à l’université de la Méditerranée, ce Marseillais de 27 ans est parti effectuer un stage de 6 mois à Londres chez HomeAway UK, la filiale anglaise d'un groupe mondial de location de vacances entre particuliers, en avril 2009.

Il était alors étudiant en 2e année de master. "J’avais effectué mon stage de 1re année au sein d’abritel.fr, la filiale française. Comme j’avais gardé de bons contacts avec les dirigeants, je les ai rappelés pour mon stage de 2e année à l’étranger. Je n’avais aucune promesse d’embauche, mais je n’avais aucune garantie non plus de trouver un poste avec de l’avenir à Marseille… Et puis, une expérience à Londres a tôt ou tard de la valeur", assure-t-il.

En septembre 2009, Nicolas est engagé en CDI (contrat à durée indéterminée) comme Marketing Executive. Il prend en charge le PPC (Pay Per Clicks ou liens sponsorisés), la publicité sur Facebook, et le management de la chaîne Youtube de l’entreprise.

Des salaires qui évoluent vite

Question salaire, Nicolas reconnaît que la différence entre la France et l’Angleterre n’est pas flagrante à l’embauche dans certains secteurs comme le marketing (lui-même déclare toucher entre 32.000 et 37.000 € par an sans plus de précision). Toutefois, cela évolue assez vite selon le Français. "Les revenus peuvent rapidement augmenter de 10 à 20 %, voire de 20 à 40 % selon le secteur et le poste en cas de changement d’employeur", indique-t-il. Revers de la médaille, la vie "plus chère" à Londres n’est pas un mythe, notamment pour le loyer et les transports. "Mais question shopping, on peut s’en tirer pour beaucoup moins cher qu’en France avec les soldes à -70 % et la multitude de sites Internet qui proposent des dizaines d'offres promotionnelles chaque jour". Nicolas apprécie également la vie nocturne - night clubs, bars, restaurants - de la capitale britannique. "C’est le rêve ! Londres vit 7 jours sur 7".

Quand la crise change la donne

Seul frein à cet enthousiasme : la crise. "Depuis 2 ou 3 mois, je ne reçois plus aucune offre d’emploi des recruteurs par e-mail alors que j’en recevais entre 1 et 5 mensuelles auparavant", indique le jeune diplômé. Même certains secteurs-clé comme la finance ("c’est la Mecque à Londres") sont touchés. "C’est certain : avec la récession, cela devient dur de trouver un poste dans une grosse banque. Mais si on fait la différence sur le papier, il y a toujours moyen de faire son trou à Londres". Y compris pour les expatriés.

Pour "faire son trou", Nicolas conseille de commencer par un stage ou un VIE (volontariat international en entreprise). "C’est la meilleure passerelle possible et cela permet de survivre financièrement un ou deux mois le temps de trouver un emploi". Et si les entreprises anglaises ne vous ouvrent pas leurs portes, reportez-vous sur les grands groupes français. "Ceux qui ont des partenariats avec certaines écoles", précise Nicolas.

Virginie Bertereau
Octobre 2011
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