Décryptage

Un entretien d'embauche comme si vous y étiez : comment présenter sa formation ?

Négocier son salaire
L'objectif du recruteur : comprendre les choix du candidat à plusieurs étapes de son parcours, dont les études et les stages. © Fotolia
Par Dominique Perez, publié le 09 septembre 2016
1 min

Que faut-il mettre en avant quand vous détaillez à un recruteur votre formation et vos stages ? Éléments de réponse avec un exemple commenté de dialogue extrait d'un véritable entretien d’embauche* et retranscrit dans l'ouvrage “Le Guide du CV, de la lettre de motivation et de l'entretien d'embauche” de Dominique Perez, spécialiste du recrutement.

Les questions “pointues” sur votre formation interviendront bien évidemment davantage si vous êtes jeune diplômé ou si vous n'avez que quelques années d'expérience professionnelle. Ce sera aussi le cas si vous avez suivi des formations continues pour évoluer, vous perfectionner, voire vous reconvertir. L'attention du recruteur sera particulièrement mise en éveil si vous avez indiqué être diplômé d'une grande école ou avoir vécu des changements d'orientation au cours de votre scolarité.

Attention aux formulations floues

Toute approximation sur un titre, par exemple, va mériter d'être justifiée. “J'ai reçu un jour en entretien un candidat qui avait indiqué sur son CV être polytechnicien, raconte une responsable de recrutement. Mais sa présentation ne me semblait pas très cohérente et j'ai vérifié. Il avait bien été à Polytechnique mais son diplôme n'avait pas été validé. J'avais bien senti que son profil était flou.” Surtout, donc, ne mentez pas en vous octroyant un diplôme que vous avez seulement préparé : indiquez-le sur votre CV et en entretien vous pourrez justifier, expliquer un échec.

L'effet “réseau d'anciens” joue toujours son rôle dans les entreprises. Même pour les cadres très expérimentés, le sentiment d'appartenance demeure. Soyez donc conscient que, même si aucune question ne vous est posée directement sur votre établissement d'origine, un recruteur peut apprécier et vérifier la survivance d'un lien avec cette école (participation à une association d'anciens, notamment). L'entreprise pourra également espérer bénéficier de ce réseau…

Justifiez vos choix

Ne tentez pas non plus de prouver à toute force que vous étiez le “premier de la classe”… Ce que souhaite savoir le recruteur, c'est si votre parcours de formation vous a aidé à peaufiner un projet professionnel, y compris et parfois surtout pour le choix de vos stages.

“Pour mieux connaître un candidat, évaluer son aptitude à s'adapter à une entreprise, nous avons besoin de comprendre les choix qu'il a réalisés à différentes étapes de son parcours, explique une consultante en recrutement. Ces moments clés peuvent refléter ses motivations profondes, ce qui l'intéresse, le fait bouger. Un candidat doit pouvoir expliquer : ‘J'ai décidé de changer d'orientation, d'entreprise, ou j'ai fait tel choix, car…’ Nous n'avons pas d'a priori face à un parcours plus atypique. La personne a pu justement mûrir ses choix après quelques années dans un autre secteur. Mais c'est vrai que, plus encore que pour un parcours linéaire, nous aimons comprendre comment le candidat a fait ses choix et pour quelles raisons. Était-ce le fruit de certaines rencontres ou d'une stratégie réfléchie ?”

L'exemple d'un jeune diplômé qui présente son choix de formation et ses stages

Cet ingénieur est débutant, ce qui explique pourquoi le recruteur lui demande de décrire son parcours de formation.

Le recruteur – Donc vous faites le DUT, quel est votre souvenir, qu'est-ce que vous en avez retiré ?
Le candidat – Très, très bien, c'est une très bonne formation.
Le recruteur – À quel niveau ?
Le candidat – À la fois au niveau technique et au niveau des enseignants. Ce DUT fait appel à de nombreux professeurs et intervenants ayant un pied dans l'industrie, ce qui permet d'avoir des liaisons directes avec le monde industriel, ce qui est une bonne chose. J'ai trouvé que l'IUT de [ville] était une très bonne formation.
Le recruteur – Au niveau théorique et au niveau pratique…
Le candidat – Tout à fait. On avait des salles de TP qui permettaient de mettre en application ce qu'on voyait en théorie, donc des choses tout de suite applicables…
Le recruteur – Par contre, qu'est-ce qui a pu ne pas vous plaire, vous décevoir, ou moins vous intéresser ?
Le candidat – Le projet tutoré. J'ai été un peu déçu.
Le recruteur – C'est quoi, le projet tutoré ?
Le candidat – Vous avez un prof comme tuteur et vous menez un projet tout au long de la deuxième année. En fait, on n'avait pas le choix du sujet, et j'en ai eu un sur une présentation d'entreprise avec un film d'entreprise, donc pas de réel lien technique. Le seul lien technique, c'était qu'il s'agissait d'une société qui faisait de l'emboutissage. Alors que d'autres étudiants ont fait des études, des choses comme ça… et c'est vrai qu'on n'avait pas le choix du sujet.
Le recruteur – Vous n'aviez vraiment pas le choix ? Un sujet pouvait tomber sur vous comme ça…
Le candidat – C'était un tirage au sort.
Le recruteur – Vous l'avez signalé après ?
Le candidat – Oui, oui. Justement, maintenant, les étudiants ont le choix du sujet et peuvent se diriger vers des choses qu'ils apprécient plus que d'autres.
Le recruteur – En fonction des affinités de chacun, quoi…
Le candidat – Exactement. La communication d'entreprise, ça plaît à certains… mais à moi, non. J'ai fait le travail qui m'a été demandé, mais…
Le recruteur – Ça ne vous a pas apporté grand-chose ?
Le candidat – Non. Mais c'est le seul point négatif que je retire de ma formation à l'IUT, qui était une bonne formation.

Commentaire du recruteur

“Je pars du principe que rien n'est parfait. J'attends du candidat qu'il me donne un élément négatif sur chaque expérience, qu'il s'agisse d'une anecdote ou d'un élément plus important. Pour le poste proposé, c'est particulièrement nécessaire. On demande une autonomie, un esprit critique, un esprit d'analyse… Ce candidat a su répondre à chaque fois que je lui ai posé la question.”

Suite de l'entretien

Le recruteur – Au niveau des stages, il y a des choses marquantes qui ont compté pour vous ?
Le candidat – Tout au long du cursus ?
Le recruteur – Non, à l'IUT.
Le candidat – J'ai fait mon stage chez […], à […]. C'est une boîte d'une centaine de personnes. C'était le premier stage en entreprise, donc de découverte de l'entreprise en tant que telle. J'ai fait trois mois de stage, plus deux pendant la période d'été. Là, c'est vrai que c'était très intéressant parce que cela permettait de découvrir la communication entre les personnes dans l'entreprise et le milieu industriel en tant que tel. C'est pour cela que j'ai poursuivi durant mes deux mois d'été.
Le recruteur – Vous en avez conclu quoi de cette immersion en entreprise, de ce qui pouvait vous plaire, moins vous plaire ?
Le candidat – C'est difficile de voir tous les métiers, parce que souvent plusieurs métiers sont concentrés sur une même personne, par la polyvalence de la PME, ce qui est aussi une bonne chose. Donc, cela ne m'a pas permis d'avoir une vision globale de l'entreprise, mais au moins des bonnes notions de ce que je voulais faire et aussi ne pas faire.
Le recruteur – C'était quoi ce que vous vouliez faire et ne pas faire ?
Le candidat – Ce que je voulais faire, c'était surtout être axé sur la production, donc par le biais de l'industrialisation ou du bureau des lancements et méthodes. Et ce que je ne voulais pas faire, c'était tout de ce qui était la partie logistique, à l'époque. Bien que j'aie beaucoup de relations avec le service logistique à l'heure actuelle, je n'avais pas une attirance pour ça.
Le recruteur – Ce n'était pas assez technique, ou est-ce que c'est parce qu'il y avait un aspect délais, pression, contrainte… ?
Le candidat – Bien, je vous dis, à l'époque, j'avais dans l'idée d'être axé assez technique en sortant de l'IUT. Cela a évolué au cours du temps.
Le recruteur – D'accord. Vous seriez retourné dans cette entreprise pour chercher un emploi ou pas ?
Le candidat – Non. J'y suis retourné en stage, comme vous le voyez sur mon CV, mais pas pour un emploi.
Le recruteur – Pourquoi ?
Le candidat – Parce qu'il n'y avait pas de possibilité d'emploi.
Le recruteur – Et s'il y en avait eu ?
Le candidat – Il n'y avait surtout pas de possibilité d'évoluer à l'international.
Le recruteur – Ah, d'accord…
Le candidat – Et, de toute façon, je voulais continuer mes études après l'IUT. Mais c'est vrai que l'on m'a proposé de nombreuses fois de m'embaucher.
Le recruteur – Comment avez-vous décidé de poursuivre vos études ?
Le candidat – Je me suis beaucoup renseigné, parce qu'à la suite des très bons résultats que j'ai obtenus à l'IUT, j'ai voulu poursuivre mes études. Je suis allé voir mes professeurs, et puis aussi des amis de mes parents qui connaissent bien le milieu des écoles d'ingénieurs, ce qui m'a permis de préciser mes choix et ensuite de continuer.
Le recruteur – Cette idée de continuer est venue de vos résultats essentiellement ou du stage que vous aviez fait ?
Le candidat – C'est venu des deux. D'une part des résultats, et puis de mes recherches aussi. Dans le sens “qu'est-ce qu'une école d'ingénieurs peut apporter en termes de position dans l'entreprise” et puis aussi de travail. À ce moment-là, c'est vrai que j'avais découvert l'industrialisation, j'étais allé dans des comités, des réunions d'information ; les explications sur ces points m'ont beaucoup plu, et c'est ce qui m'a poussé à continuer.
Le recruteur – Vous n'aviez pas besoin d'entrer tout de suite dans la vie active ?
Le candidat – Non, non.
Le recruteur – D'accord, et vous avez été soutenu par vos parents…
Le candidat – Oui, oui.
Le recruteur – C'était vraiment votre choix ?
Le candidat – Oui, oui, c'était vraiment personnel.
Le recruteur – Alors, comment avez-vous choisi l'école ?
Le candidat – Je me suis beaucoup renseigné sur diverses écoles, entre autres, l'école des mines de [ville]. J'avais un enseignant d'IUT qui m'avait parlé de cette école comme d'une très bonne formation. Je me suis beaucoup documenté et c'est vraiment celle que j'ai retenue parce que le programme proposé était vraiment très, très intéressant.
Le recruteur – Qu'est-ce qui a fait la différence ?
Le candidat – Je me suis référé à mon expérience en IUT : beaucoup d'intervenants industriels, pas seulement des chercheurs, il y avait quelques chercheurs en maths et en bio, mais beaucoup d'intervenants industriels, de grands groupes, et une possibilité aussi de liens avec d'autres formations et d'autres écoles d'ingénieurs de [ville]. Il y avait un réel partenariat avec d'autres écoles, c'est aussi cet aspect-là qui m'a beaucoup plu. Et puis aussi le niveau de qualité de l'école.
Le recruteur – Alors, là, c'est trois ans ? Le bilan de ces trois ans. En positif, en moins positif…
Le candidat – Donc, je vais vous expliquer rapidement ce qu'est la formation. Il y a deux filières dans cette école. Il y a une formation “civile” et la formation des ingénieurs des techniques de l'industrie. C'est la deuxième que j'ai effectuée, qui est beaucoup axée, c'est un de mes choix, sur l'alternance. Une alternance qui ne s'organise pas suivant deux semaines/deux semaines, mais vraiment pour faire des projets de six mois, avec quatre mois de stage ou six mois de stage, ce qui permet de faire des projets vraiment intéressants. Et c'est le point le plus important pour moi, de voir l'application et de se former sur place durant une période longue. Donc, chaque année on avait un stage d'au moins quatre mois.
Le recruteur – D'accord.
Le candidat – La deuxième chose que j'ai aimée… et je vais revenir encore sur les intervenants industriels… c'est vrai qu'une formation faite par des personnes de l'industrie vous met tout de suite face à des anecdotes et des choses factuelles qui permettent de bien vous situer. C'était vraiment très intéressant. La partie théorique, parce que j'ai fait deux spécialités : gestion industrielle avec tous les outils de gestion de production et matériaux, métallurgie et matériaux en général ; la partie matériau, qui était dispensée par des enseignants chercheurs à l'école, parce que c'est un grand pôle de recherche, ainsi que toute la partie “souterraine”, j'allais dire “niveau moins un”, qui est complétée par des pôles de recherche et des laboratoires.
Le recruteur – D'accord. Cela, c'étaient les aspects positifs que vous avez retenus ; est-ce qu'il y a eu des choses qui vous ont moins intéressé, moins plu ?
Le candidat – Une chose qu'ils ont changée aujourd'hui, d'ailleurs on n'avait pas hésité à le dire, c'était de commencer par un stage de trois mois. En termes de cohésion de groupe et de connaissance de l'école, ce n'était pas évident du tout. Et la première année de cette fameuse promotion, ils ont commencé par ce stage.
Le recruteur – C'était une première année ?
Le candidat – C'était la création de la filière.
Le recruteur – D'accord.
Le candidat – En point négatif, je n'en vois pas d'autres, parce que je vous dis, je tire un bilan positif. Nous avions des enseignants anglais, américain et allemand pour nous dispenser les cours de langue…
Le recruteur – Si c'était à refaire, vous feriez la même école ?
Le candidat – Sans aucun doute.
Le recruteur – Au niveau des stages, quels projets vous avez mené ?
Le candidat – Je vais parler de deux stages en particulier. D'abord celui de deuxième année, de quatre mois, allongé à six mois, chez […]. Il y avait plusieurs milliers de personnes sur le site, c'était de la métallurgie lourde, une production de boîtes de 20 tonnes… vraiment impressionnant. J'étais parti des PME de [sa région] de la France, je suis allé du côté de Marseille pendant six mois. C'était très intéressant de voir une grande entreprise après avoir vu des PME et PMI. Le sujet du stage était intéressant aussi. Sur six mois, j'ai pu voir le démarrage du sujet, la présentation du plan d'action et des idées d'amélioration, donc un stage vraiment très complet avec une équipe qui a su m'apporter plein de choses…
Le recruteur – Et vous étiez rattaché à quel service ?
Le candidat – J'étais rattaché au service qui gérait la gestion de production, après la production ; donc j'étais dans le mouvement des matières et la gestion du flux.
Le recruteur – Et le projet, donc ?
Le candidat – J'ai travaillé sur une étude de faisabilité qui portait sur l'expédition du double de matières métalliques par voie maritime. Par exemple, on parle de cinq millions de tonnes par an de matière, donc ça fait des chiffres importants. Il s'agissait d'étudier tout le trajet de la matière… par voie maritime en l'occurrence. Donc, il s'agissait d'évaluer les moyens humains, en équipement, en flux […].
Le recruteur – D'accord. Donc, quand vous avez conduit l'étude, comment avez-vous organisé le travail ? Par contacts, par études documentaires ?
Le candidat – Voilà. Je me suis un peu déplacé sur les divers départements, en l'occurrence en production et en gestion de production, qui sont vraiment les deux départements rattachés à celui dans lequel je faisais mon stage. La partie la plus importante, c'était de dresser le tableau synoptique de ce qui se passait réellement, du début à la fin. À la fin, on avait tous les éléments [détails techniques]. Donc, il y a eu une grosse partie du travail comprenant beaucoup de personnes, avec un groupe de travail piloté par mon responsable et le directeur des départements. Je travaillais dans ce groupe de travail et j'avais en charge de regrouper les informations et ensuite d'apporter ma valeur ajoutée qui était la gestion des diverses données, la prise de temps élémentaire, les calculs, les estimations, etc., de travailler en probabilité, etc. Il y avait vraiment deux phases dans ce stage.
Le recruteur – C'est quelque chose qui a vu le jour ensuite ?
Le candidat – Tout à fait. Dernièrement, j'ai su par des collègues – j'ai gardé beaucoup de contacts parce que, comme je vous l'ai dit, c'était intéressant – que 75 % des plans d'action ont été mis en place. Il y avait des projets importants. Pour donner un ordre d'idée, en francs, de deux millions de francs, donc des projets de grande ampleur.
Le recruteur – Qu'est-ce qui vous a semblé moins facile dans ce stage ?
Le candidat – La différence avec mes autres stages en PME, où une personne exerce beaucoup de métiers, c'est que là c'était une personne = un métier. C'était beaucoup plus difficile de travailler sur un site où, pour aller d'un département à un autre, j'utilisais une voiture de service. C'était vraiment impressionnant en termes d'ampleur et le problème c'était de chercher l'information au bon endroit. Parce que ce n'est pas toujours évident quand vous arrivez, les personnes connaissent bien leur métier, donc il faut leur faire expliquer, c'est le point le plus difficile que j'ai rencontré lors de ce stage.
Le recruteur – D'arriver à trouver la bonne personne ?
Le candidat – Oui, d'arriver à trouver la bonne personne.
Le recruteur – Physiquement, déjà ?
Le candidat – Oui, physiquement, tout à fait. Mais le groupe de travail permet aussi de connaître les personnes, et quand on a la connaissance des personnes, ça va très, très bien. On va tous dans le même sens, et puis, ça s'est bien passé !
Le recruteur – Vous seriez resté dans cette entreprise ?
Le candidat – Oh oui ! J'avais postulé d'ailleurs en sortant de l'école d'ingénieurs.
Le recruteur – Pour quelle raison ? Parce que c'est un grand groupe, mais en dehors de cela ?
Le candidat – Non, c'est parce qu'il y avait des missions très intéressantes, notamment celle que j'ai effectuée, qui était un sujet de recherche, encore un lien avec la production et les diverses entités : logistique, achat, gestion de production ; ça permettait vraiment d'avoir une vision globale du métier, donc ça, ça me plaisait énormément. Et puis c'est un métier que j'aime beaucoup aussi, la métallurgie. Je voulais au moins faire un stage dans ce milieu-là.
Le recruteur – Et il y a eu un autre stage important ?
Le candidat – Oui, chez […]. C'était un stage de dernière année, de six mois, je l'ai fait à [sa ville natale]. Là, j'ai intégré la production, la découpe en particulier qui est un des métiers de la connectique. J'étais pilote du plan en totalité dans l'unité de production [détails techniques], donc c'était à la base de ce que j'avais fait en gestion de production industrielle. Là, c'était la mise en place des outils acquis ou appris lors de ma formation.

Bilan de ce dialogue

Le recruteur a été très convaincu de cette présentation, d'une part sur le choix du candidat de poursuivre ses études en école d'ingénieurs après son DUT, après s'être bien renseigné, d'autre part sur son analyse des stages et de ce qu'il en a retiré. Précis et enthousiaste, il marque certaines réserves quant à sa formation, mais reste enthousiaste jusqu'au bout.

* Tous les entretiens dont des extraits sont publiés dans cette série d'articles ont été menés par Laurent Hyzy, chasseur de têtes, aujourd'hui directeur du cabinet Alterconsult et auteur du blog “Le recrutement tout simplement”, et par une consultante en recrutement du cabinet Alain Gavand Consultants.

POUR ALLER PLUS LOIN
À découvrir aux Éditions de l'Etudiant :
Le Guide du CV, de la lettre de motivation et de l'entretien d'embauche”,
par Dominique Perez, spécialiste du recrutement.

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