Portrait

Avec ses gâteaux, cette jeune diplômée veut faire fondre l’Amérique

Les fondants de Chloé Sabatier devrait être bientôt en vente en ligne partout aux Etats-Unis.
Les fondants de Chloé Sabatier devraient être bientôt en vente en ligne partout aux États-Unis. © Cybelle Codish
Par Jessica Gourdon, publié le 04 juin 2015
1 min

LES JEUNES ONT DE L'AVENIR ! Un rêve américain sur fond de love story et de recette de grand-mère. Ainsi pourrait-on résumer ce que vit Chloé, 25 ans, depuis qu’elle a monté son business de fondants au chocolat à Détroit.

La vie se joue parfois à une rencontre. Pour Chloé Sabatier, ce fût celle d’un jeune américain, dont elle tombe amoureuse pendant un stage de marketing à New York. Après deux ans d’allers-retours et son diplôme d’école de commerce (Léonard de Vinci) en poche, elle rejoint pour de bon son copain à Détroit, où il vit.

"Depuis assez longtemps, je cuisine des fondants au chocolat selon une recette de ma grand-mère. Mes amis américains ont été très enthousiastes, car ils ne connaissent pas les fondants sous cette forme. On m’a conseillé d’en faire un business. C’est parti comme une blague, et cela a marché", résume la Parisienne de 25 ans.

Objectif : la vente en ligne partout aux USA

Fin 2013, à Détroit, elle montait son entreprise de fondants : "Chez Chloé". Elle commence par les vendre sur les marchés. Séduits par ces gâteaux, des cafés et des restaurants lui passent ensuite commande. Son business s’envole. Sa douceur est désormais sur les plateaux-repas de la classe affaires d’Air France avec qui elle a signé un partenariat en février 2015.

Moins d’un an et demi après s’être lancée, Chloé employait déjà deux personnes, disposait d’un petit point de vente et écoulait environ 800 fondants par semaine. Prochaine étape ? La vente en ligne partout aux États-Unis, en expédiant ses gâteaux sous vide ou congelés. "C’est génial de créer soi-même son travail. D’ailleurs, je n’ai pas l’impression de travailler, je le vis plus comme un hobby, une passion. Même si je me lève tous les jours à cinq heures et que je n’ai pas pris un samedi depuis deux ans, je me sens super libre."

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