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Logement étudiant : comment se loger malin

Par Virginie Plaut, publié le 15 juin 2011
3 min

Ça y est : vous êtes admis dans l’école de vos rêves ! Mais à moins d’avoir des parents qui habitent dans la région, il va falloir penser à vous loger.



Vous vous imaginez déjà dans un appartement tout confort avec parking, salle de sport… et des ­fiestas entre voisins tous les soirs ? Bonne nouvelle, votre rêve est réalisable (tout dépend des voisins…) dans les résidences privées étudiantes. Petit bémol, il faut un porte-monnaie bien garni : le loyer d’un studio de 18 m2 varie entre 300 et 800 €.
En version moins luxueuse, et bien moins coûteuse, vous avez l’option cité U : 200 € la chambre meublée de 9 m2, 400 € le studio. Le hic, c’est que les 160.000 places sont prises d’assaut dès le printemps… Quel­ques-unes se libèrent cependant en septembre après les résultats des derniers examens.
Dans le genre collectif, vous avez aussi les foyers : 80 établissements adhérents à l’Union nationale des maisons d’étudiants proposent environ 7.000 lits en France. Comptez 300 € la chambre, 800 € si vous voulez le couvert en plus.

Les joies de la colocation

Autre option "groupée" : la colocation. Attention, la vraie vie ne ressemble pas à la série Friends et la colocation n’est pas un long fleuve tranquille. Que vous partagiez votre logement avec votre frère, vos amis ou des inconnus, il va falloir fixer des règles. Combien de fêtes par semaine ? Jusqu’à quelle heure ? Quelle répartition des tâches ménagères ? Sans oublier les dépenses communes.
"Le loyer, l’eau, l’électricité, le téléphone, les courses… cela demande une sérieuse organisation sur le plan budgétaire, assure Dominique Bleichner, en charge de la clientèle jeune des Caisses d’Épargne. Pour faciliter les choses, nous proposons une solution totalement sécurisée et gratuite avec en option une carte de paiement pour chacun et la possibilité de suivre le compte à distance."

Attention aux agences indélicates

Pour les adeptes de la tranquillité, reste la solution de l’appartement en solo. Soit directement auprès d’un particulier (vous évitez les frais d’agence, mais êtes à la merci d’un propriétaire négligent), soit par une agence. Dans ce cas, attention aux arnaques : une société sérieuse ne vous fera payer que si elle trouve votre bonheur. Donc pas d’argent en échange d’une simple liste de logements à visiter !

Des aides pour le loyer et la caution

Quelle que soit l’option choisie, elle rendra souvent vos fins de mois difficiles. Des aides existent pour vous aider à payer le loyer, qu’il s’agisse de l’APL (aide personnalisée au logement) pour les logements sous convention avec l’État, ou de l’ALS (allocation de logement à caractère social) pour les autres. Leur montant dépend des ressources, de la situation de famille, de votre ville et du prix du loyer. Il pourra atteindre 200 €. Attention, vous devez absolument avoir votre nom sur le bail pour en bénéficier ! C’est la CAF qui centralise les demandes. Si vous êtes salarié ou boursier, tournez-vous vers Locapass afin d’obtenir un prêt sans intérêt pour le dépôt de garantie et une caution solidaire. Vous avez jusqu’à 36 mois pour rembourser.



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