Les 20 ans de Frédéric Borel, architecte
De haut en bas et de gauche à droite : Halte-garderie Valmy à Paris, Palais de Justice à Laval,
Immeuble rue Pelleport à Paris, Ecole d'architecture de Paris-Val-de-Seine,
Restaurant interentreprises à Roissy-en-France, Théâtre et conservatoire de musique à Dreux,
quelques-unes des réalisations de Frédéric Borel.
Quels souvenirs gardez-vous de vos années de lycée ?
Comment votre vocation pour l’architecture est-elle née ?
Quels étaient vos coups de cœur en matière picturale ?
Comment, de la peinture, arrive-t-on à l’architecture ?
Pourquoi avoir choisi Paris pour faire vos études ?
Comment financiez-vous vos études ?
Comment vos parents ont-ils réagi quant à votre choix d’orientation ? Le fait de vous savoir à Paris était-il une garantie ?
En quoi cette rencontre avec ce jeune architecte, Christian de Portzamparc, a-t-elle été importante ?
J’ai travaillé un peu sur le projet du Conservatoire de musique de Paris et je suis parti de son agence au moment où celle-ci a remporté le concours de la Cité de la musique, à La Villette. Au bout de 4 ans de collaboration, j’ai eu besoin de prendre l’air et d’essayer des choses tout seul.
Que s’est-il passé alors ?
Quelle a été votre première construction personnelle ?
Au final, que retenez-vous de cette période de jeunesse ?
Pour conclure, quelles sont les qualités nécessaires pour devenir architecte ?
1959 : naissance à Roanne (42).
1977 : obtient un bac D (l’équivalent aujourd’hui d’un bac S option SVT) à Annecy (74). Entre à l’ESA (École spéciale d’architecture) à Paris.
1981 : commence à collaborer avec Christian de Portzamparc.
1982 : diplômé de l’ESA.
1984 : lauréat du PAN (programme d’architecture nouvelle).
1985 : première commande sur le boulevard de Belleville (achevée en 1989). Crée aussi son agence à Paris.
2006 : palais de justice de Narbonne.
2007 : École d’architecture de Paris-Val-de-Seine.
2011 : reçoit le Grand Prix national de l’architecture.
Et si c’était à refaire ?
Son bilan T.O.P.
Un profil "Artiste/Investigateur" tendance "Social" : voilà ce qui se dégage de l’étude des pôles de compétence majeurs de Frédéric Borel, où ressort aussi un fort côté "Réaliste".
>Pôle "Artiste" : ce pôle définit des personnes qui ont des idées, qui peuvent se passionner, suivre leurs émotions et leurs intuitions. Elles ont en général besoin de découvertes, de variété et craignent parfois la routine. Elles aiment se démarquer et ont souvent besoin de liberté.
>Pôle "Social" : contact, communication, transmission… ce pôle indique un bon sens relationnel. Il correspond souvent à des personnes qui ont besoin de se sentir utile, d’avoir un métier tourné vers les autres.
>Pôle "Réaliste" : il indique en général des capacités manuelles, techniques ou physiques/sportives, il peut révéler un intérêt pour la nature comme un besoin de terrain.
Les résultats concernant Frédéric Borel sont clairs et son profil correspond à celui des architectes, qui naviguent souvent entre les profils AIS (Artiste/Investigateur/Social) et AIR (Artiste/Investigateur/Réaliste) ! En effet, il est évident qu’un architecte est le plus souvent créatif, a de l’imagination, des idées.
Le pôle "Artiste" dominant dénote un sens esthétique, le besoin de créer, d’apporter des idées nouvelles. Combiné au pôle "Investigateur", il permet de conceptualiser, d’inventer, de découvrir, d’innover, en associant les idées et le raisonnement. Architecture, écriture, création musicale sont quelques domaines souvent investis par les personnes chez lesquelles ces deux pôles dominent.
C’est le plaisir de transmettre qui ressort de manière également très forte derrière le pôle "Social" de Frédéric Borel, ainsi que le sens relationnel, le goût du contact et de l’échange, le besoin de se sentir utile.
Notons enfin que le bilan détaillé du Test Orientation & Potentiel de Frédéric Borel montre une forte pointe sur les dimensions manuelles et/ou techniques du pôle "Réaliste", pôle souvent marqué chez les architectes car ils aiment également travailler dans le concret.