Portrait

Quel(s) métier(s) pour Hugo, en terminale STI2D ?

Hugo fait de la voile depuis l'âge de 8 ans.
Hugo fait de la voile depuis l'âge de 8 ans. © Thomas Jouanneau
Par Clothilde Hanoteau, publié le 11 mars 2015
1 min

Hugo, qui a grandi à Cherbourg, est sportif, manuel et matheux, et pourrait combiner ces atouts avec sa passion pour la mer et la voile.

Son parcours scolaire


Hugo semble avoir trouvé sa voie de réussite en STI2D (sciences et technologies de l’industrie et du développement durable), avec une très bonne année de première. Il était l’une des trois têtes de classe, à plus de 14 de moyenne générale, avec d’excellents résultats en maths (plus de 18/20 de moyenne) et en physique (16-17 de moyenne) ainsi que dans sa spécialité énergie-environnement.

Il progresse encore cette année, en terminale, avec des notes au top en enseignement transversal technologique, "très orienté mécanique", précise-t-il, où il a décroché plusieurs 10/10. Ce sont les mathématiques qu’il préfère, et tout ce qui est technologique, les EE (enseignements de spécialité), les travaux pratiques ou encore la mécanique. La découverte du dessin technique et de la 3D lui plaît aussi beaucoup.

Sa personnalité


Depuis qu’il est arrivé à Cherbourg (50), à l’âge de 8 ans, Hugo n’a jamais arrêté la voile, jusqu’à "monter en compétition au niveau national". Son intérêt pour ce sport à la fois physique et technique n’est pas étonnant chez Hugo, étant donné ses aptitudes. "Je bidouille, car la voile c’est aussi de la mécanique, des aspects techniques, je suis amené à réparer tout ce qui est cassé et, du coup, à la maison aussi", explique le jeune homme.

S’ajoute à cette passion le goût du grand large et des paysages. Hugo est également quelqu’un de rigoureux, qui apprécie de suivre une méthode. S’il a besoin d’expérimenter pour comprendre, son esprit investigateur le pousse à apprendre et à chercher par lui-même : "Pour la voile, je regarde sur Internet des méthodes et des techniques."
 
En dehors de la voile, Hugo fait du vélo et joue au foot avec ses amis. À la maison, il lit beaucoup de BD, des mangas, des comics, des romans de temps en temps, des magazines de voile, et regarde le journal télévisé tous les soirs.

Hugo pourrait se diriger vers les métiers de l'ingénierie.

Les filières de l’architecture et de l’ingénierie navales


Le métier d’architecte naval, qui conçoit bateaux de pêche et bateaux de plaisance, est idéal pour Hugo. Car celui-ci devra combiner des savoirs en hydrodynamique, en aérodynamique, une connaissance des matériaux, et calculer structures et volumes…

La classe préparatoire aux grandes écoles TSI (technologie et sciences industrielles).
L’ENSTA Bretagne (29), notamment pour sa spécialisation architecture navale et offshore, et pour son cycle ingénieur en apprentissage après un BTS ou un DUT, spécialisation plate-forme navale.
Le DUT GMP (génie mécanique et productique) de l’IUT d’Alençon (61).
Les écoles d’architecture de Nantes (44) et de Paris-la-Villette, qui proposent un DPEA (diplôme propre aux écoles d’architecture) architecture navale.
Le BTS construction navale, proposé uniquement au lycée Aristide-Briand de Saint-Nazaire (44) et au CFA de l’industrie de Bretagne à Lorient (56).
La licence professionnelle métiers industriels de la construction navale de l’IUT de Lorient, université Bretagne Sud.

Les filières de l’énergie et de l’ingénierie offshore


D’autres métiers de l’ingénierie, liés aux mathématiques et à la physique, méritent l’attention d’Hugo, qui aime la conception mécanique et cartonne dans sa spécialité énergie-environnement comme en technologie. Le développement de l’offshore pétrolier et gazier comme celui des énergies marines renouvelables sont autant de pistes d’avenir pour lui.

- Le DUT GTE (génie thermique et énergie) de l’IUT de Cherbourg (50).
L’École des mines de Nantes (44) pour sa spécialisation GSE (génie des systèmes énergétiques).
L’École centrale de Marseille (13), qui propose un parcours génie mer dans son diplôme d’ingénieur centralien, et pour son mastère spécialisé ingénierie et énergies marines.
La spécialité génie énergétique des Arts et Métiers ParisTech, proposée en partenariat avec Ingénieurs 2000, après un BTS ou un DUT.
Les écoles du réseau Polytech, et leurs spécialisations en énergie comme mécanique énergétique à Marseille ou énergétique énergies renouvelables à Montpellier (34).
L’ENSIATE, école spécialisée dans le thermique et les énergies, à Bois-Colombes (92) et sa formation en ingénierie éco-énergéticien.
 

À consulter
Intéressé(e) par les métiers de la mer et du secteur naval ? Surfez sur le site de Bretagne Pôle Naval.

 

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