Portrait

Bérengère, référente technique dans l’humanitaire : "Je guide, évalue, forme"

La première mission dans l'humanitaire n’est jamais facile à décrocher, reconnaît Bérengère.
La première mission dans l'humanitaire n’est jamais facile à décrocher, reconnaît Bérengère. © Olivier GUERRIN pour L'Étudiant
Par Martin Rhodes, publié le 06 novembre 2015
3 min

Elle travaille dans l'humanitaire, mais sans être sur le terrain. Enfin, pas tout le temps... Voici le poste de Bérangère, en lien permanent avec le monde.

Après avoir passé plus de cinq ans à enchaîner les missions pour différentes ONG (organisations non gouvernementales) en Indonésie, au Nord et Sud Soudan, au Burkina Faso, en Éthiopie, en République démocratique du Congo..., Bérengère a posé ses valises à Lyon, au siège de Handicap International, une ONG qui emploie environ 250 salariés. Depuis deux ans, elle est référente technique, spécialisée dans l'éducation aux risques liés aux armes conventionnelles (mines, restes explosifs de guerre, armes et munitions...). 



 

S'adapter aux problématiques de terrain



 

"Au quotidien, je suis en relation, par mail ou par Skype, avec une dizaine de chefs de projets Handicap International présents en Afghanistan, en Thaïlande, en Jordanie, au Sénégal... Je les conseille sur les outils et les méthodes de prévention et de communication les plus pertinents en fonction du contexte local. Ils peuvent aussi me joindre quand ils sont confrontés à des problématiques de terrain et, quatre à cinq fois par an, je me rends dans un pays pendant une quinzaine de jours pour travailler avec eux. Sur place, je peux évaluer l'impact de nos campagnes d'information et de sensibilisation ou former du personnel." 

 

Horaires classiques et déplacements à l'étranger

 

Dès sa sortie de l'école 3A de Lyon, quatre ans après l'obtention de son bac, Bérengère a travaillé dans le secteur de l'humanitaire. Après son stage de fin d'études, effectué chez Handicap international, elle y reste pour une première mission terrain. "Ensuite, j'ai travaillé pour différentes ONG et passé six mois à l'Institut Bioforce, à côté de Lyon, pour me former à la gestion de projets. Le poste que j'occupe aujourd'hui me plaît par sa variété. Je travaille avec du personnel du terrain, mais aussi avec des responsables d'autres ONG et avec des collègues issus de divers services au siège. Ma langue de travail principale est l'anglais. J'ai un poste idéal, avec des horaires classiques de bureau au siège et des déplacements réguliers à l'étranger."



 

Construire son projet et l'affiner



 

"Il est important d'avoir une idée assez précise de ce que l'on veut faire dans l'humanitaire. La première mission n'est jamais facile à décrocher. L'idéal est de se spécialiser, soit dans un domaine (la gestion financière, la logistique), soit sur le plan technique − dans mon cas, l'éducation aux risques."

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