Portrait

Ces deux étudiants en école de commerce sont les plus drôles de France

Maxime à droite, Adrien à gauche
Maxime à droite, Adrien à gauche. © Photo fournie par le témoin
Par Valentin Chatelier, publié le 24 mars 2015
1 min

LES JEUNES ONT DE L'AVENIR ! Ils viennent juste d'être sacrés "étudiants les plus drôles de France" après leur victoire au Campus Comedy Tour, samedi 21 mars 2015. Maxime Cohen et Adrien Wadih, étudiants à l'IESEG School of Management de la Défense, ont su convaincre le public du théâtre du Gymnase et le jury de professionnels.

Leur parcours aura été semé d’embûches. Alors que leur sketch devant le grand amphi de leur école devait être filmé, la vidéo a été perdue. Sans elle, impossible de concourir pour la finale du Campus Comedy Tour, qui récompense "l'étudiant le plus drôle de France" (dans la trentaine d'écoles, souvent de commerce, y participant). "Heureusement, un ami avait tout filmé avec son smartphone", explique Adrien, 19 ans, étudiant en deuxième année suivant en parallèle les Cours Florent depuis cinq ans. Il est accompagné de Maxime, 20 ans.

"J'ai toujours aimé être au centre de l'attention en faisant rire, c'est une vraie passion", confie l'étudiant en troisième année. Leur sketch, plus tourné vers le théâtre que le stand-up, leur a fait passer les deux phases de sélection : la première au sein de leur école, la deuxième sur le Web contre le gagnant de chaque école. "C'est seulement arrivé en finale au théâtre du Gymnase que l'on a pensé à gagner", s'amuse Maxime.

Envie de se lancer à fond mais après leur diplôme

Devant un public de 700 personnes, ils assurent et séduisent le jury, devançant ainsi les quatre autres finalistes. "Avant de rentrer sur scène, on est très stressés. Mais dès qu'on commence à jouer, on ne pense plus à rien et on se fait confiance, c'est que du plaisir", jubile Adrien. Du plaisir qui rapporte : 2.500 € chacun ! De quoi financer une partie de leurs études.

Veulent-ils en vivre ? Les deux étudiants en commerce aimeraient se lancer "à fond" et ne comptent pas laisser passer une occasion de le faire. Mais pas tout de suite. Face au côté imprévisible du milieu artistique, ils préfèrent s'assurer un diplôme à l'IESEG.

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