Portrait

Ces jeunes s’engagent dans un réseau d’associations étudiantes

Coline Vanneroy et Malo Mofakhami siègent au bureau d'Animafac.
Coline et Malo sont convaincus de la nécessité de l'engagement étudiant. © Delphine Dauvergne
Par Delphine Dauvergne, publié le 27 janvier 2015
1 min

LES JEUNES ONT DE L’AVENIR ! Coline Vanneroy, 30 ans, et Malo Mofakhami, 23 ans, se sont engagés à Animafac, association qui accompagne les organisations étudiantes dans leurs démarches. La première est salariée, le second bénévole, mais ils sont tous les deux dévoués à la cause principale de l'association : faire progresser l'engagement des jeunes.

Engagés dans l'associatif depuis de nombreuses années, Coline Vanneroy et Malo Mofakhami siègent aujourd'hui au bureau d'Animafac. Ce réseau regroupe plus de 5.000 associations étudiantes qu'il aide, pour l'administratif notamment, dans la réalisation de leurs projets.

Déléguée générale d'Animafac, Coline, 30 ans, a connu auparavant deux expériences associatives lorsqu'elle était étudiante à Lille. Trésorière puis présidente du ciné-club Belle Equipe, elle est ensuite bénévole à l'association LGBT Flamands roses. Après une licence de droit à Lille et un master de sciences politiques à Paris 1, elle décroche un poste de chargée de mission à la mairie de Paris.

Sollicitée par Animafac pour réaliser un guide pratique, elle finit par rejoindre l'association, à un poste de salariée fin 2009. Elle passe ensuite de directrice à déléguée générale en 2012. "Je dois m'occuper de faire le lien entre le bureau, composé de responsables d'associations étudiantes, et l'équipe des salariés, mais aussi gérer le recrutement et représenter Animafac", détaille-t-elle.

Concilier bénévolat et études

Bénévole, Malo siège aujourd'hui au bureau d'Animafac, dont il est trésorier. Et le jeune homme de 23 ans préside également le Parlement européen des jeunes, où il est engagé depuis le lycée. "C'est là que j'ai connu Animafac, grâce à l'aide qu'elle nous a apportée. Je trouvais juste de lui renvoyer l'ascenseur", note Malo. "Gérer une équipe, parler en public, faire émerger des idées, demander des subventions..." Voilà tout ce que Malo estime avoir appris dans l'associatif.

Un gros investissement ? "Entre 15 et 20 heures par semaine pour les deux associations, chiffre le militant. Mais comme ce sont des projets qui nous tiennent à cœur, on ne se limite pas." Aujourd'hui en master 2 de recherche économie politique publique à Paris 1, Malo juge difficile de concilier études et engagement associatif et rappelle une revendication récurrente d'Animafac : "Nous manquons de soutien à l'université, où l'engagement est peu reconnu".

Et après ? Malo hésite entre "faire une thèse" et "monter une entreprise". Quant à Coline, elle a conscience qu'"il faut un renouvellement à ce poste. Parce qu'il demande beaucoup d'énergie et qu'Animafac doit rester une association de jeunes pour les jeunes".

Pour en savoir plus sur Animafac :
- le site Internet
- le compte twitter

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