Portrait

Moritz, sociologue : "J'oscille entre rencontres et solitude"

En étudiant les politiques de lutte contre le sida en Tanzanie, Moritz a été amené à rencontrer des décideurs politiques, des ONG et des professionnels de la santé africain
En étudiant les politiques de lutte contre le sida en Tanzanie, Moritz a été amené à rencontrer des décideurs politiques, des ONG et des professionnels de la santé africain © Yohanne Lamoulère/Transit pour l’Etudiant
Par Martin Rhodes, publié le 13 novembre 2015
2 min

Améliorer la compréhension que l'on a d'un problème permet de mieux gérer celui-ci. C'est là qu'intervient Moritz, sociologue au CNRS.

Son métier ? "Je choisis des thèmes de recherche qui, d'un point de vue social et politique, posent problème. Je contribue ainsi à une meilleure gestion des problèmes sanitaires en améliorant la compréhension que nous en avons", explique Moritz, sociologue au CNRS (Centre national de la recherche scientifique). Il a notamment étudié les politiques de lutte contre le sida en Tanzanie. Ce travail l'a amené à rencontrer des décideurs politiques, des ONG (organisations non gouvernementales) et des professionnels de la santé africains.

Une relative solitude

L'activité du sociologue peut, selon lui, être divisée en quatre temps : conception du projet de recherche, réalisation des entretiens ou des questionnaires, traitement des données recueillies, puis publication d'un ouvrage ou d'articles dans des revues scientifiques. "Le sociologue oscille entre l'enquête de terrain et son bureau, entre les rencontres et la solitude de l'écriture", prévient Moritz.
 

Études politiques et sciences sociales
 

Le sociologue de 35 ans a toujours aimé changer d'horizon. Après quatre années passées à l'IEP (Institut d'études politiques) d'Aix-en-Provence, il intègre le master en sciences sociales de l'EHESS (École des hautes études en sciences sociales) à Paris et se lance dans une thèse en cotutelle avec l'Allemagne, son pays d'enfance. "J'ai été recruté par le CNRS après deux ans de contrat post-doctoral à l'Institut interdisciplinaire sur les enjeux sociaux. Beaucoup de chercheurs n'ont pas cette chance au début de leur carrière », préfère-t-il rappeler. Son conseil ? "Choisir un cursus qui permet de faire une petite enquête de terrain avant le master. J'ai eu cette opportunité en deuxième année de sciences sociales à l'IEP d'Aix-en-Provence."

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