Fiche métier : Business analyst

À l’interface entre des clients et les équipes internes dédiées à un projet, le business analyst exerce un métier hybride, avec une large palette de missions. Le fil conducteur de ce professionnel du marketing ? Une forte capacité à comprendre les données quantitatives et qualitatives. Il faut aussi une certaine prise de distance pour sonder les points de vue des parties prenantes et exposer avec clarté ses conclusions. En outre, il doit posséder une bonne connaissance du secteur d’activité dans lequel il intervient pour être au fait des usages, des besoins des publics cibles, de l’offre de la concurrence, etc.

Une entreprise du secteur médical cherche à optimiser ses ventes ? Pour soutenir les équipes les actions des délégués médicaux, le business analyst crée des indicateurs d’analyse des ventes (ce qui est le plus demandé, ce qui n’est pas encore proposé mais que les clients aimeraient avoir, etc.). Il fait aussi développer des outils pour les équipes commerciales et propose un plan d’action basé sur son étude de marché.

Un business analyst travaille en étroite collaboration avec les différentes parties prenantes, y compris les équipes techniques, les utilisateurs finaux et les décideurs, pour recueillir les besoins et contraintes, proposer des solutions et assurer la mise en œuvre réussie des changements.

Les missions d’un business analyst sont variées et se déclinent suivant le lieu d’exercice :

• Identifier les besoins des clients et des utilisateurs finaux.

• Analyser les processus métier existants et identifier les points d'amélioration.

• Recueillir et analyser les données qualitatives et quantitatives.

• Rédiger des rapports et des recommandations.

• Évaluer les solutions en fonction de leur faisabilité, de leur coût et de leur impact.

• Mobiliser les ressources en interne et le budget nécessaire pour chaque projet.

• Coordonner le travail des équipes métiers et informatiques.

• Gérer les changements et les impacts sur les utilisateurs.

• Mesurer et analyser les résultats des projets.

Avoir une pensée analytique et rigoureuse et être capable de résoudre des problèmes complexes sont les points forts de votre profil.

Pour être un bon business analyst, il faut aussi faire preuve de compétences en planification, organisation et suivi de projet. Tout cela demande une excellente communication orale et écrite, un sens aigu de l'écoute et un goût certain pour les échanges et le travail en équipe.

L’analyse des annonces de l’APEC confirme la présence de business analysts dans de nombreux secteurs. Sociétés de service du numérique, entreprises ou cabinets de recrutement font appel à lui sur des fonctions à dominante informatique mais aussi études et développement ou commercial-marketing.

Les entreprises du domaine de la finance, de la banque et de l’assurance font partie des principaux recruteurs.

Selon l’APEC, la rémunération d’un profil junior débute autour de 2 000 € et grimpe au fil de l’expérience autour de 5 000 €. En fonction des missions, des responsabilités et de la taille de l’entreprise, elle peut atteindre, voire dépasser, les 7 000 € avec plus de dix ans d’ancienneté et la responsabilité d’une équipe.

• Un premier diplôme en deux ou trois ans pour acquérir une culture informatique, économique et commerciale est à compléter par un bac + 5 minimum.

• Après un 1er diplôme à bac + 2 / bac + 3 (bachelor, BTS ou BUT le plus souvent), les recruteurs privilégient les profils issus d’une école de commerce, de masters universitaires dans des spécialisations informatiques, marketing, finance ou contrôle de gestion ou encore les titulaires d’un diplôme d’ingénieurs avec une approche marketing complémentaire.