Comment faire face à un manipulateur pervers ?

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Publié le 05/08/2015 par TRD_import_l'EtudiantTrendy ,
LAW & SEXO - Vous venez de rencontrer une personne charmante, brillante et mysterieuse. Ce cote mysterieux vous turlupine un peu d'ailleurs... Si votre nouvelle proie sait se montrer gentille et entreprenante, elle sait aussi devenir soudainement froide et distante. Et si c'etait vous la proie ? Quelques infos utiles pour vous aider a y voir plus clair dans la jungle relationnelle.

Première question qu’on se pose : comment repérer et comprendre ce type de personnes (hommes ou femmes d’ailleurs) pour mieux désamorcer leurs tentatives de manipulation ? A quoi peut-on reconnaître un manipulateur ?

Il faut déjà savoir que la perversité rassemble à elle toute seule tous les comportements qui visent à nuire à autrui, à le faire souffrir en y prenant du plaisir. Si les manipulateurs ne sont pas obligatoirement des pervers, tous les pervers sont des manipulateurs de génie.

Lorsqu’une personne nous manque de respect, montre un esprit malsain ou « tordu », nous pensons, parfois à tort, qu’il s’agit d’une personne manipulatrice ou perverse. En réalité, il existe de nombreux comportements à tendance manipulatrice sans que ce soit pour autant pervers. Voici donc quelques exemples de questions à se poser pour savoir si vous partagez votre lit avec un/e manipulateur/manipulatrice pervers/e.

7 traits de personnalité qui ne trompent pas

1. Il/elle est brillant/e et beau-parleur/belle-parleuse : non seulement il/elle a une intelligence qui paraît au-dessus de la moyenne mais en plus, il/elle sait très bien s’exprimer.

2. Il/elle a toujours raison : il/elle est toujours très sûr/e de lui/d’elle, et puis ce qu’il/elle pense ou dit est “forcément” vrai.

3. Il/elle est méprisant(e) : sa suffisance et son goût du pouvoir s’accompagnent d’un grand mépris pour l’autre qu’il/elle ne dissimule d’ailleurs plus lorsque son entreprise de séduction a fonctionné. Certain/e de sa domination intellectuelle, il/elle va rabaisser avec plaisir tous ceux qui semblent ne pas être d’accord avec lui ou qui refusent d’obtempérer à ses demandes. Tout comme il/elle ne cesse de rabaisser ses partenaires avec des phrases-missiles du genre : « Je ne sais pas ce que je fous avec toi. Tu ne réagis pas, tu es une vraie chiffe molle, tu sers à quoi ? »

  1. Il/elle est lâche : quand sa partenaire est au plus mal, il/elle renforce d’autant plus son emprise. Lorsqu’il/elle est parvenu(e) à ses fins, il prend pour cible une autre personne, comme si c’était un jeu de rôles.

5. Il/elle joue un double-jeu : le/la manipulateur/manipulatrice sait bien que son/sa partenaire n’ira jamais se plaindre de son attitude, la honte serait trop insupportable ! C’est bien son objectif : isoler sa « proie » pour l’affaiblir encore davantage.

6. Il/elle souffle le chaud et le froid : tantôt aimant, tantôt cruel, il/elle tiraille constamment son/sa partenaire qui se sent complètement déboussolé/e. La dévalorisation quasi permanente subie ne permet pourtant pas aux victimes d’haïr celui/celle qui les manipulent. « Il/elle est pervers/e mais tellement gentil/lle, beau/belle et même parfois adorable… » Au lieu de remettre en question son/sa partenaire, c’est la victime qui se remet perpétuellement en cause.

7. Il/elle sait jouer la comédie à la perfection : il/elle flatte, caresse, complimente quand il/elle juge que c’est nécessaire pour nourrir l’espoir chez l’autre. Il/elle “joue l’empathie” alors qu’il/elle en est totalement incapable, c’est même l’un des critères qui prouve sa perversité.

Comment réagir face à un manipulateur/une manipulatrice ?

Si vous pensez trouver plusieurs coïncidences entre ce qui vient d’être décrit et les attitudes de votre partenaire, posez-vous les bonnes questions. Dans un premier temps : arrêtez de vous convaincre que ce que vous éprouvez pour votre manipulateur/manipulatrice est de l’amour. La relation que l’on vit avec ce type de personne est basée sur un rapport de dépendance. L’amour ne peut naître et se développer que dans une relation équilibrée et saine.

Que vous soyez face à un simple manipulateur ou à un/e partenaire plus pervers/e encore, posez-vous les bonnes questions :

– Aimez-vous réellement une personne qui se joue de vous et qui joue un rôle tout court ?

– Que recherchez-vous (une relation stable, un partage…) ?

– Quelle image avez-vous de vous-même en ce moment, dans cette relation ?

Autant de questions qui ne doivent pas occulter le fait que choisir de rester avec un/e manipulateur/manipulatrice, c’est choisir la souffrance. Dites-vous que quitter cette relation, c’est possible et même recommandé. Même si cela demande un certain courage et de prendre conscience qu’on peut s’épanouir autrement.

Peut-on le/la faire changer?

Rester avec un manipulateur/une manipulatrice connaissance de cause et espérer qu’à force d’efforts et de dialogue, il/elle va comprendre le mal qu’il/elle fait en décidant d’arrêter n’est pas une mince affaire. D’abord parce que le manipulateur/la manipulatrice, n’éprouvant pas ou peu d’estime pour sa victime, n’écoute pas. Ensuite, parce qu’un manipulateur/une manipulatrice ne peut pas respecter sa victime puisque une part importante de son plaisir vient du pouvoir qu’il peut exercer sur elle. Ce qui exclut toute forme de respect.

Pourtant, parfois, il peut arriver que le manipulateur/la manipulatrice, lorsqu’il/elle est dans sa période « soft », puisse écouter son/sa partenaire et se montrer sensible à ses arguments, surtout s’il/elle le met devant un ultimatum : “Tu changes ou je pars. Je ne veux plus continuer à vivre de cette façon”.

Refuser d’entrer dans son jeu

La personne qui est déterminée à transformer son/sa partenaire manipulateur/manipulatrice en personne « saine » devra faire preuve d’un immense courage pour refuser d’entrer dans un jeu de pouvoir. Mais rien n’est impossible : il faut qu’il/elle lui tienne tête et le convainc, peu à peu, d’accepter de se faire aider pour changer en profondeur.

Il/elle n’évoluera pas tant qu’il/elle ne remettra pas en question sa personnalité — liée à l’histoire de sa vie — qui précède ses actes. “On ne devient pas pervers, on le demeure”, disait Sigmund Freud… La principale difficulté réside surtout dans le fait que les personnes manipulatrices et perverses refusent le plus souvent de suivre une thérapie ou alors elles “font semblant”.

(Source : love-intelligence.fr)