Comment lui dire ce que je pense au lit ? 5 conseils faciles à suivre

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Publié le 21/05/2015 par TRD_import_l'EtudiantTrendy ,
On n 'ose pas toujours dire a l'autre que telle pratique nous repousse et que telle autre nous manque, que sa maladresse est genante (toute comme son odeur)… Quel que soit l'objet de nos pensees, s'exprimer est difficile de peur de vexer son partenaire. 5 conseils faciles a suivre pour dire les choses a l'autre en toute simplicite et mieux profiter au lit !

Je me répète que je suis légitime

Pour oser dire à son partenaire ce qu’on aime ou n’aime pas au lit, il est d’abord essentiel d’être d’accord avec soi-même. Par exemple, si je n’aime pas la fellation, je dois me répéter (cent fois s’il le faut) que je suis en droit de ne pas aimer ça, que tout le monde n’aime pas et que ce n’est pas un crime de ne pas en raffoler. Car si je pars du principe que je ne suis pas normal(e) et que ne pas aimer la fellation, c’est mal, je ne trouverai pas mes mots. Donc, peu importe ce que j’ai à dire, je me connecte à moi-même et m’assure que je suis légitime à penser ce que je pense. Tous les goûts sont dans la nature et c’est franchement cool d’avoir les siens.

Je lui parle d’abord de ce qui va

Pour aborder un sujet délicat comme « Elle est bizarre ton odeur » ou « J’aimerais davantage de préliminaires » ou encore « La fellation, ça me manque », on utilise la méthode du sandwich. Avant de parler de ce qui ne va pas, on parle de ce qui va. On complimente son partenaire sur ses caresses ou autre, puis on peut glisser notre petit point noir, puis on remet une couche de compliment. Du pain, du fromage et puis du pain. Ce qui donne : j’adore ce que tu es en train de me faire, ça me fait un peu mal par moment, vas-y moins fort et continue, parce que j’aime vraiment.

Je n’accuse pas l’autre

Il est important de parler de ses ressentis à soi, à la première personne donc, plutôt que d’accuser l’autre à coups de « tu » qui généralement… tuent. « Tu me fais mal », « Tu ne me fais jamais de cunnilingus »… On transforme ces propos en « J’ai un peu mal », « J’ai envie d’un cunnilingus ». On se contente donc d’exprimer ses envies et ses besoins sans pointer du doigt les ratés de l’autre. En plus ce ne sont pas des ratés : l’autre fait certainement de son mieux et ne pas deviner ce qu’il se passe dans notre tête.

Je guide mon partenaire… sans mot

Si les mots sont trop difficiles à faire sortir, il reste toujours cette incroyable méthode qui consiste à guider l’autre sans l’ouvrir. Il suffit d’attraper sa main et de la placer. Et non, ce n’est pas vexant. D’abord parce qu’on ne fait pas ça brutalement (tiens, mets-la comme ça bon sang), ensuite parce que l’autre aime faire plaisir et sera ravi(e) de pouvoir nous faire du bien en suivant nos légères directives. Idem si on a envie de sexe oral, on peut tranquillement gâter l’autre et se tourner en 69. Le but n’est pas d’imposer quoi que ce soit (tiens, fais) mais d’ouvrir une porte délicatement et d’observer : se lance-t-il ? S’il ne se lance pas, on ne force rien et on pose gentiment la question : tu n’en as pas envie ? Dis-moi si je peux te guider, te rassurer ?

Je lui envoie un petit message

Comment ça ? Oui drôle de méthode mais quand on n’ose pas parler sexe et encore moins sous la couette, on peut décider de s’exprimer par écrit. De préférence quand on sait que l’on va se retrouver quelques heures plus tard pour éviter tout non-dit ou froid jeté et surtout parce que les messages peuvent justement aider à préparer le terrain : « J’aimerais te parler d’un truc tout à l’heure, rien de grave ne t’inquiète pas, mais j’ai envie de te prévenir pour que tu m’y encourages ». On peut aussi écrire des sms bien complets avec tout ce qu’on a à raconter, en prenant des pincettes et en restant délicat, sinon ça fait vite SMS goujat. Alors non, on n’envoie pas « Tu pues dans ton slip » mais on peut oser un petit « J’ai pas osé te dire que tu sentais la transpiration l’autre jour. C’était viril (oui) mais c’est pour ça que je faisais une drôle de tête parfois. C’est pas grave, je t’aime tout en sueur ». Ou pour dire « C’est quand la fellation ? » on écrit « J’ai jamais osé te demander si tu aimais la fellation, on pourra en parler ? Je ne te force à rien, je veux qu’on continue d’être bien au lit ensemble. J’avais juste peur d’être brutal en te posant la question et j’espère sincèrement que ce sms ne l’est pas ». Du sandwich, du terrain préparé, des mots doux et rassurants et… le tour est joué. Et ce qu’il y a de bien avec un SMS, c’est que l’autre a le temps de trouver ses mots pour répondre et se sent moins pris au piège. Il pourra répondre plus facilement « C’est parce que la fellation, j’ai peur de la rater ». Ce à quoi on répond « Ne t’inquiète pas, tu es doué(e) et on fera ça ensemble ». C’est beau, l’amour. Et c’est simple.

N’hésitez pas à consulter notre blog Qu’est-ce que j’en sexe, pour toujours plus de conseils ! D’autres aussi se sont demandé comment s’exprimer au lit !