Couple : les bonnes raisons de vivre ensemble

Vous avez eu l’occasion de faire le point sur les raisons qui pouvaient amener à envisager un emménagement à deux, sur le bon moment pour le faire, sur les bénéfices que votre couple pourrait y trouver et sur les écueils à éviter. Au final, cette décision n’appartient qu’à vous (faites le test : « Êtes-vous prête à emménager avec votre amoureux ? »).

Se dire « oui », sans pression

Pour que la décision soit vraiment « libre », une petite mise au point s’impose. Prendre la décision librement, c’est d’abord la prendre en mettant de côté la pression matérielle. La commodité de la situation comme raison de plus pour se lancer, oui, mais comme unique raison, non !

On ne copie pas !

Prendre sa décision librement, c’est encore la prendre parce qu’on le sent, et pas parce que Karim et Pauline l’ont prise, eux. Tout simplement parce que vous n’êtes pas Pauline, et que votre homme n’est pas Karim. On l’espère, du moins, sinon ce n’est vraiment pas cool pour Pauline.

Écoutez les conseils

Des discussions avec des couples concernés peuvent vous permettre d’y voir plus clair sur vos envies et vos craintes, mais attention à ne pas vous identifier. Vous êtes uniques, cette décision n’appartient qu’à vous deux !

Dans « vous deux », il y a « deux »

La décision d’emménager ensemble se prend à deux, ce n’est pas « un tout seul qui décide ». On ne se moque pas, car cette remarque a beau avoir l’air évidente, il n’est pas rare que ce soit l’un des deux qui prenne la décision pour le couple.

Si la pression des autres peut être un mauvais moteur, celle de l’autre l’est aussi. Décider à deux de vivre à deux est une belle décision. Décider seul(e) de vivre à deux, c’est le début de la fin.

Évidemment, l’intention de départ n’est pas mauvaise et ce n’est pas un traquenard dont il s’agit. Juste d’une envie profonde et de la volonté de forcer un peu la main pour arriver à ses fins. Or, la fin ne justifie pas toujours les moyens. Surtout cette fin : c’est d’un engagement dont il est question, et il doit découler d’un choix éclairé des deux individus du couple.

Engagement ne veut pas dire enrôlement

Vous aurez beau lui glisser discrètement quelques calmants dans son café, le faire signer sous l’emprise de l’alcool, le faire chanter, imiter sa signature, lui poser un ultimatum, ou plus subtilement ne pas vous attarder sur les doutes qu’il pourrait émettre, le résultat risque d’être le même. Un engagement pris « sous pression » ne vaut pas grand-chose, dans la mesure où l’envie commune qui est censée être la base n’est pas au rendez-vous.

Un petit grain de folie

Tout ceci étant dit, il n’en reste pas moins qu’emménager ensemble, comme pour toutes les étapes de la vie d’un couple, demande aussi un soupçon d’audace et un brin d’imprudence.

Bien sûr, il y a des points d’interrogation qui jalonnent votre future histoire, bien sûr, la vie n’est pas un long fleuve tranquille, bien sûr, personne n’est à l’abri de rien… Ne pas se mouiller, c’est certes ne pas prendre le risque de se tromper, mais c’est aussi prendre celui de ne pas évoluer ou d’avancer à reculons.

Après avoir réfléchi à toutes ces questions, après vous être assurés que les bases étaient saines et solides, le grand saut provoque une petite montée d’adrénaline, mais le jeu en vaut la chandelle ! Alors, prêts ?