Help ! J’ai mal pendant la pénétration

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Publié le 09/08/2015 par bettybetzy ,
MA SEXO, MA SANTE - Avoir mal ponctuellement lors d'un rapport sexuel n'a rien d'alarmant. Mais si la douleur persiste a chaque rapport, on peut parler de dyspareunie, une pathologie feminine aux causes nombreuses. Quand faut-il s'inquieter d'une penetration douloureuse et que faire ? On fait le point.

Suis-je atteinte de dyspareunie ?

La dyspareunie est un trouble physique féminin désignant une douleur de nature et d’intensité variables ressentie chez la femme lors des rapports sexuels.

Presque systématique lors du premier rapport vaginal (due au déchirement de l’hymen), cette douleur devient en revanche anormale et incapacitante lorsqu’elle a lieu à tous les rapports suivants. On parle donc de dyspareunie lorsque la douleur perdure à chaque rapport. La douleur est dite superficielle lorsqu’elle est ressentie en début de pénétration au niveau de la vulve ou du vagin. On parle de dyspareunie profonde lorsque la douleur survient pendant une pénétration profonde et se manifeste dans le bas du ventre.

Pourquoi ai-je mal ?

Il existe plusieurs causes : la ménopause, certaines infections sexuellement transmissibles, une sécheresse vaginale, une infection urinaire, une plaie (après un accouchement et particulièrement en cas d’épisiotomie), une endométriose, ou même des raisons psychologiques (peur de la pénétration). Cependant si tous ces éléments peuvent être des causes de dyspareunie, ils ne l’entraînent pas toujours.

Que faire ?

Les douleurs peuvent être les symptômes de maladies le plus souvent bénignes mais parfois plus embêtantes. Aussi est-il fortement conseillé de demander l’avis de son médecin ou de son (sa) gynécologue, qui posera un diagnostic précis et envisagera éventuellement un traitement. Soit un traitement « physique » si la cause est identifiée comme organique, soit un traitement psychologique. On note parfois que la dyspareunie physique entraîne une dyspareunie psychologique : à force de douleurs, les femmes s’attendent à avoir mal et la douleur reste ou revient malgré le traitement physique ciblant la cause… physique. Dans ce cas-là, un traitement « physique » sera efficace s’il est effectué aux côtés d’une prise en charge psychologique afin que la patiente n’appréhende plus les rapports sexuels.