Help, je vis avec un(e) hypocondriaque, comment je gère ?

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Publié le 04/02/2018 par TRD_import_CarolineMichel ,
L’hypocondriaque, il vaut mieux l’avoir en peinture que dans son lit, sauf qu’on n’a pas toujours le choix. Comment rassurer votre partenaire quand il se transforme en malade imaginaire ? Nos conseils.

L’hypocondriaque craint la maladie incurable ou le malaise imminent. Il est persuadé, au moindre symptôme ou coup de fatigue, qu’il est foutu. Un mal de ventre, un mal de tête, un drôle de bouton… Son esprit s’emballe et l’hypocondriaque ne maîtrise pas toujours sa peur. C’est difficile à supporter ? Certes, mais dites-vous que ce n’est pas simple pour lui non plus. Voici la marche à suivre en cas de crise.

Ne pas s’énerver

S’il vous dit: « Je crois que j’ai une tumeur au cerveau » en cherchant du paracétamol dans le tiroir à pharmacie, les joues rouges et les mains tremblantes, ne vous énervez pas. Lui répondre qu’il est chiant, épuisant, voire ridicule (même si c’est tentant) ne fera qu’accentuer sa trouille. Il se sentira seul et incompris, davantage prisonnier de son étrange mal de tête, enfermé dans un monde sans porte de sortie ni main tendue. Donc, première chose : respirez et ne montez pas dans les tours, même si c’est la cinquième crise de la semaine.

Croyez-le

Comment ça, croire que son mal de ventre est synonyme d’occlusions intestinales (oui, l’hypocondriaque emploie toujours de grands mots) ? L’idée n’est pas là. Vous n’avez pas à cautionner le pire, ou bien l’angoisse de votre partenaire ne fera que grimper. Vous devez simplement croire en son mal de ventre. Ce n’est pas parce qu’il tire de mauvais plans sur la comète et s’évertue à tout voir en noir qu’il ne ressent aucune douleur. Ainsi, trouvez-lui une « bonne raison » d’avoir mal : « Chéri(e), on a mangé chinois ce midi, c’est normal. »

Souriez, tout va bien

Une fois que vous lui avez trouvé une bonne raison d’avoir mal et que vous avez étudié avec lui son symptôme (ordinaire et très répandu), montrez-vous totalement détendu. Une attitude qui prouvera à votre partenaire qu’il n’a rien de grave. À partir du moment où vous ne vous affolez pas et ne vous ruez pas sur le 15, il pourra se raccrocher à vous, votre réalité, lui qui sait, au fond, que ses peurs sont irrationnelles.

Depuis le temps, vous le connaissez presque par cœur. Vous savez notamment qu’il a effectué une prise de sang il y a deux mois (nickel), que le dentiste dit que ses canines sont magnifiques, et que son cœur s’épanouit sans dérailler. Appuyez-vous sur ces éléments pour calmer votre partenaire. Rappelez-lui, avec le sourire, que la dernière fois qu’il a eu mal à la poitrine, le kiné lui a expliqué que c’était une douleur intercostale, pas le signe d’une crise cardiaque. Un peu d’humour ne fait pas de mal !