Je l’aime à la folie… mes parents, pas du tout !

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Publié le 29/07/2016 par TRD_import_LaurenMezière ,
Avec lui (elle), vous vous sentez pousser des ailes. Mais si vos parents posent leur veto définitif, cette situation idyllique peut vite virer au dilemme cornélien : je l'impose coûte que coûte… ou pas ?

Pour vivre heureux, vivons cachés ? Ceux qui doivent affronter la désapprobation de leurs parents au sujet de leur vie sentimentale ne sont peut-être pas de cet avis. Profiter de son amour au grand jour fait partie de la beauté d’une relation intime. Mais quand le mensonge devient une option envisageable pour faire durer son histoire, alors le malaise s’installe : face à ses parents qu’on a l’impression de trahir, face à sa moitié qui peut avoir l’impression qu’on n’est pas capable de l’assumer. Voici trois bonnes questions pour analyser la situation… et traverser la tempête.

Bonne question n° 1

Vos parents veulent ceci, votre chéri(e) veut cela… Et vous ?

Au fur et à mesure que vous vous laissez envahir par les désirs et les exigences des uns et des autres , votre sentiment de culpabilité augmente. Vos scrupules vous empêchent de vous poser la vraie question : qu’est-ce que vous voulez vraiment ? Quels sacrifices êtes-vous prêt(e) à consentir pour l’obtenir ? Prenez le temps d’y réfléchir en solitaire , c’est-à-dire sans subir l’influence de l’une ou l’autre des parties. Une fois votre idée faite sur la question, il vous sera plus facile d’affronter vos contradicteurs.

Bonne question n° 2

Vos parents doivent-ils (peuvent-ils) avoir un droit de regard sur votre relation ?

Voici une autre question importante, dont la réponse varie en fonction des liens que vous avez avec vos proches. Le plus raisonnable peut vous sembler être de mener votre histoire d’amour sans l’évoquer ouvertement. Attention, il ne s’agit pas de mentir ou de dissimuler, mais de créer une frontière franche entre votre vie amoureuse et votre vie en famille. Rien ne vous empêche de répondre aux questions de vos parents, mais vous êtes également en droit de mettre le holà quand vous sentez qu’ils vont trop loin.

Dans d’autres cas, *une discussion franche et sincère pourra être bénéfique *: certains parents privilégient la communication, et il sera sans doute utile de faire une concession de ce côté, tout en préservant votre jardin secret.

Bonne question n° 3

Êtes-vous prêt(e) à assumer votre désaccord ?

À partir du moment où vous ne vous mettez pas en danger dans une relation toxique ou périlleuse, où vous avez écouté les arguments de vos parents et en avez tiré les conclusions qui s’imposent à vous, il est important de prendre une décision que vous puissiez assumer. Ce qui ne signifie pas forcément chercher à tout prix à convaincre que vous avez raison.

En entrant dans la vie adulte, on découvre que ses parents ne sont pas infaillibles *: une idée pas toujours évidente à accepter, surtout si l’on entretient une relation plutôt fusionnelle avec eux. Inutile de brusquer les choses : admettez tout simplement que vous n’avez pas réussi à tomber d’accord sur ce point et poursuivez votre route. Cela ne doit pas vous empêcher de *suivre leurs conseils si vous les estimez justes , et cela ne signifie pas que vous ne tiendrez plus jamais compte de leur opinion.