Où faire l’amour quand on vit chez ses parents ?

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Publié le 27/05/2017 par TRD_import_SaraSaidi ,
Vous êtes en couple mais vous vivez chez vos parents. Un peu compliqué, dans ces conditions, d’avoir son intimité. Alors, on va où ?

Tout le monde a essayé au moins une fois d’amener son copain ou sa copine à la maison pour un petit câlin vite fait ! Mais se faire surprendre par les parents, ça calme les ardeurs, comme s’en souvient Vanessa*, 23 ans, étudiante en psychologie : « Normalement, les parents de mon copain ne rentraient pas avant 17h30, nous faisions donc ça chez lui l’après-midi. Mais, un jour, son père est rentré plus tôt : mon mec a paniqué, il est sorti de la chambre à moitié à poil pour dire à son père de ne pas entrer dans la chambre ! C’était très gênant ! »

Se faire surprendre par les potes, c’est moins gênant

Alors, comment faire l’amour tranquillement ? Christelle, 21 ans, est formelle : il vaut mieux se faire surprendre par ses amis que par ses parents. « C’est moins embêtant parce que tes parents, tu ne sais pas comment ils vont réagir, ils vont peut-être t’engueuler, alors que tes potes, ça reste des potes, ils peuvent en rire », explique-t-elle.

Du coup, elle profite de soirées chez des amis pour monter au septième ciel. Et elle n’est pas la seule. Pour Marc, 21 ans, vendeur en boulangerie-pâtisserie, c’est aussi la meilleure solution : « J’allais souvent dans les soirées qui se tenaient dans des appartements, chez des amis qui habitaient seuls. On attendait que tout le monde dorme ou que les invités partent. Le maître des lieux était au courant de ce qui se tramait et, si on se faisait surprendre, ce n’était pas trop grave. »

Solution chic ou solution éco

Apolline habite au fin fond de la campagne alsacienne. Et elle trouve le champ près de chez ses parents « très agréable » ! Mais le mieux, selon Vanessa, c’est encore d’économiser pour aller à l’hôtel : « Il y a rien de mieux ! » Autre possibilité, pour ceux qui n’ont pas trop d’argent de poche, prévoir un week-end camping dans un endroit isolé. C’est moins confortable, mais plus économique.

Et la voiture, alors ? Vanessa a tenté, mais elle ne valide pas. « Ce n’est pas confortable, on ne peut rien faire, à moins d’avoir un 4×4. Du coup, pour nous, ça s’est terminé debout dans le parking ! » La petite technique pour ne pas se faire surprendre, c’est de bien choisir son parking : « les lumières étaient automatiques donc, si quelqu’un arrivait, la lumière s’allumait, on pouvait donc prévoir », explique Vanessa.

Des lieux inimaginables

Marc a essayé beaucoup d’endroits, tous plus fous les uns que les autres. Les douches de la salle de sport : « C’était des douches individuelles, on pouvait fermer les portes. cinq mètres carrés, donc petit… mais isolé ! ». Les toilettes du lycée : « Là, j’avoue que je risquais gros si un responsable du lycée nous prenait en flagrant délit ! ».

Enfin, encore plus insolite, le jeune homme avait trouvé une planque dans un parc du centre-ville où il allait le soir :  » C’était une sorte de buisson. Je ne sais pas si c’était l’architecture du buisson ou si ça avait été aménagé par des SDF mais c’était comme un petit igloo touffu ! ».

Vigilance cependant. Pour celles et ceux qui souhaiteraient retrouver le buisson de Maxime, sachez que tout batifolage pris en flagrant délit dans un lieu public tombe sous le coup de l’article 222-32 du Code pénal et peut engendrer jusqu’à 15.000 € d’amende et un an de prison. C’est cher payé ! Mais, parfois, le risque augmente l’excitation !

*Tous les prénoms ont été changés.