Petit face à face avec le sexe masculin

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Publié le 17/08/2015 par TRD_import_l'EtudiantTrendy ,
ME, MYSELF... ET MON BODY - Si le sexe masculin se voit a l'oeil nu contrairement a son homologue feminin, il est bien souvent reduit a son penis. Mais il est bien plus complexe que cela ! Petit face a face… avec la bete.

Petite découpe du sexe masculin

Contrairement aux organes sexuels féminins, les organes sexuels masculins se trouvent principalement à l’extérieur du corps humain. Voici ce qu’on peut voir à l’œil nu.

Le pubis

C’est la partie que l’on voit en premier chez un homme. Recouverte par une touffe plus ou moins abondante de poils, cette partie du sexe masculin recouvre l’os pubien et n’a pas de forme particulière. Il est fréquent, dans certaines civilisations, que les garçons souhaitent réduire ou enlever leur toison pubienne, principalement par le rasage, alors que d’autres au contraire considèrent cet élément de leur virilité comme très important.

Le pénis (appelé aussi verge)

Le pénis se compose d’une tige cylindrique (la hampe) et d’une tête (le gland). La hampe est traversée sur toute la longueur par un tuyau (l’urètre) par lequel s’écoule l’urine mais également le sperme lors de l’éjaculation. Il faut savoir qu’aucun muscle ne compose le pénis. Donc… il ne se muscle pas (dommage ?) ! Le corps du pénis est parfois couvert de petits boutons blancs sous-cutanés. Ce sont de petits « kystes sébacés », il ne faut pas s’inquiéter de leur présence.

Le pénis est relié au reste du corps à sa racine, grâce à un ligament suspenseur au niveau du périnée (masqué par les poils). Même si c’est l’organe le plus visible du sexe masculin, puisqu’il dépasse fièrement du corps, le pénis est bien plus qu’un simple tuyau de chair. Pour l’homme il représente le symbole de sa virilité, de puissance sexuelle et de plaisir.

Les deux bourses, aussi appelées scrotum

Les deux bourses contiennent les testicules, fabrique et réserve de spermatozoïdes ! Les bourses sont accrochées sous le pénis. Ces deux petits sacs sont systématiquement situés à des hauteurs différentes afin d’éviter de les endommager en cas de choc l’une contre l’autre. Cette partie de sexe masculin est d’une grande fragilité, il est donc nécessaire de la protéger pour toute activité ou sport violent (avec une coquille prévue pour cela).

La tête du pénis, le gland et son prépuce

La verge se termine en sa partie supérieure par une « tête » à la forme élargie, le gland. Le gland est recouvert d’une peau mobile appelée prépuce qui le protège au repos et le recouvre tout ou partie. Le prépuce et le gland sont reliés par une membrane très fine appelée frein. C’est grâce au frein que l’on peut ramener le prépuce sur le gland. Quand on décalotte le pénis, on libère le gland du prépuce, toujours grâce au frein qui permet cette mobilité. En érection, le gland se découvre complètement. Le pénis augmente de volume, le gland se gorge de sang et se gonfle également pour atteindre parfois une taille assez importante.

Il se peut alors que le prépuce qui entoure le gland ne soit pas assez souple ou grand pour reculer suffisamment et pour découvrir le gland (on nomme ce problème un « phimosis »). Dans ce cas, il est pratiqué une petite opération chirurgicale sous anesthésie (on parle ici de circoncision) consistant à enlever cette membrane, permettant de toujours découvrir entièrement le gland, que le pénis soit au repos ou bien en érection. Cette opération est parfois menée pour des raisons d’hygiène (le gland ainsi découvert étant plus facile à nettoyer), ou pour des raisons religieuses (religion Juive par exemple).

Parfois encore, c’est la petite membrane (le frein) reliant le gland au pénis qui est trop petite et qui empêche le grand de se décalotter complètement en le retenant en arrière. Là aussi, une petite incision sous anesthésie est pratiquée, libérant ainsi le prépuce lors de l’érection.

Le corps humain masculin renferme d’autres organes utiles pour la sexualité et la reproduction, comme la prostate et différentes glandes et vésicules.

La mission du sexe masculin : produire pour se reproduire

Même si l’on voit parfois le sexe de l’homme au travers de l’image de la relation sexuelle dédiée au plaisir, sa première mission est la reproduction de l’espèce humaine.

Pour cela, les organes sexuels masculins produisent des spermatozoïdes dont le but est de féconder un ovule lors d’un rapport sexuel. Les spermatozoïdes sont produits dans les testicules. Quand ils sont prêts, ils sont stockés et attendent l’éjaculation du sperme. La prostate – une petite glande située sous la vessie – et les vésicules séminales produisent un liquide auquel se joignent les spermatozoïdes fièrement prêts lors de l’éjaculation. Le mélange opère (spermatozoïdes et liquides) : on a alors du sperme en route pour… l’extérieur !

La production des spermatozoïdes s’opère de manière continue dès l’adolescence. Un garçon peut donc être fertile dès l’âge de 12 ans, voire parfois plus jeune, et peut donc féconder une jeune fille dès cet âge. Il n’existe pas de phénomène de ménopause chez l’homme, ils peuvent donc en théorie assurer leur fonction reproductive tout au long de leur vie. Toutefois, avec l’âge, le nombre de spermatozoïdes présents dans le sperme diminue considérablement et un dysfonctionnement plus ou moins important de la prostate peut survenir, entrainant des difficultés d’éjaculation. Avec l’âge, une diminution de la capacité érectile (l’andropause) survient, ne permettant plus la pénétration.

Un organe sensible au plaisir…

Le pénis est la principale composante du plaisir masculin. Il est l’organe masculin qui réagit le plus à la stimulation. Lors de l’excitation, le pénis connaît des transformations : érection, gonflement, rougissement, augmentation de la sensibilité… Les différentes parties du pénis sont sensibles à l’excitation, que ce soit le gland en son extrémité ou autour de sa collerette mais également la hampe à sa base et sur toute sa longueur. Chaque garçon possède ses zones préférées… A l’approche de l’orgasme, les muscles situés autour de la base de la verge et de l’anus se contractent par saccades, c’est l’éjaculation durant laquelle le sperme est expulsé par le méat urétral.

… mais également sensible aux infections et aux maladies

Comme c’est le cas pour chacun des organes du corps humain, les organes sexuels sont eux aussi susceptibles d’être contaminés par des germes ou infectés par des virus.

Certaines de ces affections sont bénignes (mycoses,..) et se soignent facilement. D’autres sont plus graves, comme les hépatites, la blennorragie, la syphilis ou le VIH. Pour éviter les petits tracas et les infections, une bonne hygiène suffit : eau et gel intime doux sans savon, en décalottant bien le gland et en le séchant bien pour enlever toute trace d’humidité. Mais pour les maladies les plus graves, cela n’est pas suffisant. En effet, étant toutes extrêmement contagieuses, il convient surtout d’éviter la contamination d’infections sexuellement transmissibles de personne à personne. Pour cela, il n’existe qu’une seule prévention : le préservatif.