Tampon : tout ce qu’il faut savoir sur votre ami de la semaine

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Publié le 06/08/2015 par TRD_import_l'EtudiantTrendy ,
Vos copines ne jurent que par les tampons pendant leurs r egles mais vous n'osez pas en utiliser : plusieurs questions vous taraudent concernant ces petits batonnets en viscose. On vous apporte toutes les reponses que vous attendez, sous oublier de vous presenter les serviettes hygieniques et la coupe menstruelle, ses alternatives !

**Comment ça marche, un tampon ?

Les tampons n’empêchent pas le sang de s’écouler (ils ne ferment pas hermétiquement l’orifice vaginal) mais ils absorbent le sang ! C’est pourquoi ils peuvent, en cours d’usage, doubler de volume. Essayez d’en mettre un dans l’eau (et jetez-le après !) afin d’observer son gonflement.

Quand changer de tampon ?

Il faut le changer régulièrement – toutes les trois ou quatre heures environ – afin d’éviter une irritation ou une infection. Penser à l’enlever avant d’en introduire un autre et veillez aussi à ne pas en oublier un au fond du vagin à la fin des règles ! Après usage, jetez-le à la poubelle et non dans les toilettes (sauf si vous voulez boucher les toilettes d’un ennemi).

Peut-on garder un tampon toute la nuit ?

Oui. S’il faut le changer régulièrement en journée, il est néanmoins possible de le garder toute la nuit. Il faut le changer au lever !

Est-ce que ça fait mal un tampon ?

Introduire et porter un tampon, ça ne fait pas mal ! Souvent, la jeune fille anxieuse contracte les muscles du périnée ce qui l’empêche d’introduire le tampon. Parfois aussi, elle ne l’oriente pas correctement ou encore elle ne le pousse pas assez profondément, ce qui provoque une sensation désagréable de frottement.

Quand essayer de mettre un tampon pour la première fois ?

Dès vos premières règles, vous pouvez mettre un tampon. Il est préférable pour une jeune fille débutante de faire son premier essai avec un tampon le deuxième jour des règles. C’est en effet le moment où le flux est le plus abondant. Le tampon glissera ainsi plus facilement et l’insertion sera plus confortable.

Pour faire pipi, je le retire ?

Pour uriner, nul besoin d’ôter le tampon. On parle de deux trous différents ! L’urine sort par l’urètre et le tampon est placé dans le vagin.

Peut-on se doucher avec ?

Oui, sans aucun souci !

Peut-on se baigner avec un tampon ?

Bien sûr ! Pour pratiquer la natation avec un tampon, il est recommandé de changer de tampon juste avant et juste après la baignade. Pour les autres sports, il n’y a aucune contrindication de porter un tampon.

Peut-on perdre un tampon dans son corps ?

Non ! Un tampon ne peut pas s’égarer dans le vagin : l’extrémité interne du vagin (le col de l’utérus) est si étroite qu’il ne pourrait le laisser passer. Il ne peut donc ressortir que par là où il est entré !

Un tampon peut-il déformer mon vagin ?

Non. Les parois du vagin sont souples et élastiques ; n’oublions pas que celui-ci est capable d’accueillir une verge masculine, nettement plus volumineuse (oui), et plus tard de laisser passer un bébé !

Un tampon peut-il me faire perdre ma virginité ?

Lorsqu’une jeune fille est vierge, son hymen intact laisse passer le sang des règles par un petit orifice. Dès ses premières règles, elle peut utiliser un tampon périodique sans crainte d’endommager son hymen ; car cette membrane souple se distend éventuellement mais ne se rompt pas. De nombreuses jeunes filles ont le sentiment de perdre symboliquement leur virginité en introduisant un corps étranger dans leur vagin ; elles préfèrent alors différer l’expérience et c’est tout à fait respectable. Mais rappelons que perdre sa virginité, c’est faire l’amour pour la première fois. L’ouverture de l’hymen agrandie par la pose régulière de tampons n’a aucune incidence sur la virginité.

Quel tampon choisir ?

Les tampons sont vendus selon plusieurs niveaux d’absorption en fonction de l’abondance du flux menstruel. Si le tampon est difficile à retirer, c’est peut-être qu’il n’a pas assez absorbé de liquide : il faut alors choisir un modèle plus petit ou, tout simplement, préférer une serviette hygiénique. Vous pouvez aussi choisir des tampons avec applicateur afin que sa mise en place soit totalement aisée !

Comment appliquer un tampon ?

– N’en mettre que pendant les règles !

– Choisir un endroit calme

– Se laver les mains avant et après

– S’aider d’un miroir pour localiser l’orifice vaginal (derrière les lèvres, situé dans la partie basse de la vulve) si besoin

– Sortir le tampon de son emballage (le tampon est petit, c’est son applicateur qui est long !…)

– Prendre le tampon dans sa main habituelle et le tenir comme une seringue à l’envers

– Le maintenir entre le pouce et le majeur au niveau de la coulisse de l’applicateur (partie à rayures en général)

– Choisir la position la plus confortable (accroupie, debout,…)

– Avec l’autre main, écarter les lèvres du sexe

– Placer l’intérieur du poignet de la main qui tient le tampon, face au pubis (zone pileuse)

– Introduire l’applicateur, bout arrondi en premier, un peu en oblique (tête en haut) dans le vagin

– En cas de petite résistance, ne pas avoir peur de pousser un tout petit peu l’applicateur vers le fond en n’obliquant encore un peu

– Respirer un grand coup pour détendre les muscles vaginaux afin de permettre à l’applicateur de glisser

– Une fois que l’applicateur est introduit jusqu’à la partie à rayures, le faire coulisser en appuyant avec l’index tout en le maintenant à l’intérieur du vagin. C’est à ce moment-là que le tampon se place.

– Une fois qu’il a coulissé au bout, retirer doucement les deux parties de l’applicateur ensemble

– Si le tampon semble absent et que la cordelette dépasse un peu, c’est qu’il est bien mis

– Pour le retirer, se détendre et tirer lentement mais avec conviction la cordelette.

Que faire si je n’arrive pas à en mettre ?

Pas de panique si vous n’arrivez pas à le mettre au premier essai ; ce sera surement plus facile une prochaine fois. Laissez passer un peu de temps et retentez une nouvelle fois, plus détendue. Ce qui bloque beaucoup de jeunes filles, ce n’est pas la douleur mais plutôt la peur de la douleur. En cas de vraie difficulté, une gynécologue peut également servir de « coach ». Il arrive exceptionnellement que la conformation physiologique de la jeune fille empêche la pose du tampon ; c’est pourquoi, en cas de difficultés, mieux vaut consulter son (sa) gynécologue.

C’est quoi le syndrome du choc toxique ?

Des bactéries (dont la présence est normale dans le vagin) libèrent des toxines dangereuses. Le lien évident avec le port du tampon n’a pas été établi mais il semblerait que cette maladie se déclenche davantage chez les femmes qui en utilisent. Ne paniquez pas, le syndrome du choc toxique reste très rare. Vous pouvez en parler à votre médecin, notamment si vous bloquez à l’idée de porter des tampons depuis que vous avez entendu parler du syndrome du choc toxique ou lu des informations à ce sujet sur les notices de tampon.

Quelles sont les alternatives au tampon ?

Les serviettes hygiéniques sont d’usage facile : munies d’une bande autocollante, elles se fixent sur l’entrejambe du slip. Comme pour les tampons, il en existe de nombreuses marques, toutes avec des protections différentes (de flux modéré à flux important).

Discrètes et peu épaisses, les serviettes hygiéniques sont très absorbantes. Leur surface est couverte d’un voile qui draine le liquide à l’intérieur et permet de se sentir au sec. Elles sont souvent suffisantes pour contenir le flux sanguin, à condition d’en changer régulièrement, toutes les 3 heures environ. Après usage, on les jette à la poubelle et non dans les toilettes.

Il peut arriver que l’on ressente des irritations de la vulve au contact d’une serviette hygiénique : dans ce cas, il suffit de changer de marque ou de modèle. Si l’on craint de tâcher son slip sur les côtés, mieux vaut choisir un modèle avec protège-côtés.

Les mauvaises odeurs, cela ne se produit que si l’on ne se change pas assez souvent. Les serviettes hygiéniques actuelles, présentées en sachet individuel, se glissent facilement dans une poche ou un sac.

Si ton flux sanguin est abondant, prévois une réserve !

La coupe menstruelle, aussi appelée cup , est une protection hygiénique réutilisable, qui ressemble à un… entonnoir ou une petite cloche. Elle s’insère comme un tampon. Une fois placée dans le vagin, le sang s’accumule dans la coupe menstruelle. On peut la garder jusqu’à 12h, puis on la retire, on la lave et on recommence. Elle est écologique et peut se garder jusqu’à dix ans, voire plus. Elle est généralement en silicone et sans danger pour la femme. Petit à petit, les femmes sont conquises. Pourquoi pas