À la fac ou dans la rue… Au secours, un rien me fait psychoter !

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Publié le 03/03/2016 par TRD_import_LaurenMezière ,
Le doigt sur la touche urgence de votre téléphone dès qu'un inconnu vous regarde, au bord de la crise de nerfs quand la voisine vient vous emprunter du sucre : c'est sûr, chez vous, la moindre contrariété vire rapidement à l'angoisse, voire à la crise de panique. STOP ! Et si vous décidiez d'arrêter ?

On ne va pas se mentir, l’année 2015 n’aura pas été très propice à la sérénité générale. Entre les attaques terroristes, le chômage en hausse et le climat social de plus en plus maussade, on ne peut pas vraiment vous en vouloir de faire une montagne d’un rien, ou de prendre peur à la première occasion. S’inquiéter est même tout à fait naturel. Mais quand tous vos signaux virent au rouge sans raison valable, que vous en perdez le sommeil ou l’envie de sortir de chez vous, c’est qu’il est temps de réagir : gare à la psychose !

1. Apprenez à relativiser

Oui, une mauvaise note, c’est toujours désagréable. De là à en conclure que votre vie est foutue et que tout était joué d’avance puisque votre prof ne vous supporte pas… Essayez de vous projeter dans quelques années, et imaginez-vous en train de repenser à cette note. Aura-t-elle toujours la même importance ? Bien sûr que non ! D’autres partiels auront passé sous les ponts d’ici là. Peut-être même que vous ne vous souviendrez plus de cette tôle. Il en va de même avec tous les petits problèmes de la vie : plus on s’éloigne d’eux et moins ils prennent de place dans notre vie.

2. Essayez-vous à l’autodérision

L’autodérision est un mécanisme tout à fait remarquable qui nous permet de quitter un instant notre corps pour nous voir tel que nous sommes… et arriver à en rire. Par exemple, quand vous avez passé la journée à composer son numéro de téléphone avant de raccrocher brutalement, puis de repianoter, puis de raccrocher à nouveau, etc. Ça ne vous fait pas rire ? Avec de l’entraînement, ça viendra.

3. Crevez l’abcès avec une personne de confiance

Votre BFF, votre père, votre sœur… du moment qu’il s’agit d’une personne qui vous écoutera sans vous juger ! Exposer votre problème vous permet de vous soulager un peu de cette angoisse dont vous êtes prisonnier. Les questions et les remarques de votre confident pourraient même vous aider à y voir un peu plus clair dans ce qui vous a poussé dans cette psychose infernale.

4. Défoulez-vous pour vous débrancher le cerveau

Dans une salle de sport ou en plein air, peu importe, du moment que votre séance vous éloigne, au moins pour un temps, de votre peur omniprésente. Donnez-vous à fond dans une activité que vous adorez : de retour chez vous, votre moral comme votre corps seront au beau fixe, et vous serez sans doute plus à même de réfléchir à ce problème qui vous prend la tête.

5. Programmez-vous une séance de relaxation

Différentes techniques s’offrent à vous pour vous reconnecter à votre corps et à votre respiration, et pour tenir à distance vos angoisses. Méditation, relaxation, pleine conscience : toutes ces disciplines permettent un vrai retour au calme et seront d’un grand secours quand il vous faudra de nouveau affronter ces petites et grandes menaces de votre vie quotidienne, et les ramener à de plus justes proportions. Alors on ferme les yeux, et on respire lentement…