Comment éviter la dépendance à l’alcool

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Publié le 03/06/2013 par TRD_import_PatriciaLabiano ,

Longtemps et encore banalisé puisque nos ancêtres en usaient et en abusaient, socialement correct, l’alcool fait aujourd’hui davantage l’objet d’une chasse aux sorcières.

En effet, consommé à l’excès, on sait à présent qu’il occasionne des dégâts considérables sur l’organisme, et qu’il est comparable à l’héroïne pour le risque d’accoutumance et la difficulté à décrocher.

L’alcool, une drogue dure

Que vous buviez un peu trop régulièrement ou en quantité seulement le week-end , l’alcool est un piège qui peut se refermer sur vous sans qu’il n’y paraisse. Boire un verre lorsqu’on sort, puis plusieurs verres…

D’accord, c’est bien de faire la fête, on en a tous besoin et ça permet d’oublier ses problèmes du moment, de se sentir plus sûre de soi. Mais, revers de la médaille : on se réveille la langue pâteuse, avec mal à la tête, sans énergie… Alerte ! Une reprise en main s’impose (vous pouvez vous faire aider en appelant Écoute Alcool au 08 11 91 30 30).

Claire, 23 ans : « Je me suis mise à boire en cachette »

« À 18 ans, lorsque je suis arrivée à Paris, j’ai cohabité avec un cousin qui attaquait la journée au whisky et je l’ai suivi. J’avais envie de me « défoncer » dès le matin. Je ne pouvais plus sortir sans boire. Ce n’est pas l’alcool que j’aimais, c’est l’ivresse, qui me permettait d’oublier mes inhibitions.

En fait, mes parents n’acceptaient pas que je souhaite faire du théâtre : j’étais atypique. J’ai toujours été dépressive mais je n’en avais pas conscience. En plus, depuis le début de mes études, j’ai eu du mal à trouver des petits boulots, difficiles à concilier avec le théâtre. La précarité me pèse également : tous ces ingrédients n’ont pas aidé…

Aujourd’hui, j’ai arrêté de boire. Un jour, le dégoût a été tel que j’ai cessé brusquement. Il m’arrive juste de boire occasionnellement, le soir entre amis.

Que procure l’alcool ?

Au-delà d’une simple euphorie et de la perte des inhibitions , l’alcool provoquerait une « exaltation mégalomaniaque » chez les ados et adultes toujours en quête d’autonomie.

Il donne le sentiment d’être invulnérable voire immortel (d’où le risque d’accident au volant après une soirée bien arrosée). Les psys voient dans cet état d’alcoolémie une régression au sentiment de toute puissance propre aux enfants.

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