Quand vos hormones jouent sur le stress

Le stress épuise nos défenses immunitaires et nous expose à plein de maladies, au vieillissement prématuré de notre cerveau et aux pertes de mémoire à cause du cortisol, l’hormone du stress qui nous aide en quelque sorte à le supporter… Bref, que des réjouissances !

Le cortisol, hormone de résistance au stress

C’est l’hypothalamus, centre de nos émotions et « chef d’orchestre » de nos réactions biologiques qui va commander, par l’intermédiaire de l’hypophyse (petite glande située à la base du cerveau), aux glandes surrénales, sous l’effet du stress, de produire des glucocorticoïdes, hormones du stress dont le cortisol fait partie. Celui-ci a pour effet d’augmenter l’apport en glucose sanguin.

Autant l’adrénaline est l’hormone « de l’urgence », autant le cortisol, hormone de l’endurance, fait de la « résistance » pour permettre de se servir dans les réserves accumulées dans notre corps. Il nous permet en clair d’endurer la situation de stress.

L’adrénaline, l’hormone d’urgence face à un « danger »

Elle nous met en situation de réagir immédiatement face à un danger et commande à l’organisme une réaction physique intense qui peut nous être utile pour combattre… ou fuir à toute vitesse en cas de besoin !

L’hypothalamus, après avoir analysé le danger, est stimulé et commande à nos glandes surrénales de libérer dans le sang des hormones, de la famille des catécholamines comme la noradrénaline, précurseur de l’adrénaline. Celle-ci provoque une accélération du rythme cardiaque et respiratoire, une augmentation du tonus des muscles, une diminution de la capacité digestive.

Les poussées d’adrénaline, l’hormone « du danger », fragilisent le cœur et peuvent nous faire frôler l’infarctus du myocarde ! C’est pourquoi il faut à tout prix mettre en place, aux premiers signaux, une stratégie efficace pour combattre les effets du stress. Parce que trop d’adrénaline n’est pas souhaitable…

Source : Antistress Minute, Dr Denis Lamboley, éditions Leduc.