Quand ma mère drague mes amis

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Publié le 14/06/2013 par TRD_import_Anne-SolangeTardy ,
Les amis, c’est sacré. Depuis quelques années, c’est à eux qu’on raconte tout. Et c’est peut-être bien pour ça que maman a une fâcheuse tendance à s’immiscer dans la conversation. Comment lui faire comprendre que nos potes, ce ne sont pas les siens ?

Oui, mamounette a envie de tout savoir, et pour plein de raisons, en plus : parce que ça l’amuse, ces petits commérages entre filles, parce qu’elle a envie d’être plus proche de nous, parce qu’elle souhaite partager des choses avec son « bébé »… et aussi parce que s’il y a moyen de choper des infos pour mieux comprendre la grande fille qu’on est devenue, elle veut être sur le coup.

Parfois, ça nous agace, mais il faut la comprendre aussi… Il n’y a pas si longtemps, c’était elle le gardien sacré de nos petits secrets. Du coup, il ne faut pas s’étonner qu’elle aussi cherche ses marques pour établir de bonnes relations avec nos amis… Même si c’est avec plus ou moins de succès (faites le test : « Est-ce que ma mère en fait trop ?« ).

Ma mère drague mes amis

Souvent, les mamans se mettent à draguer notre bande d’amis. Pas draguer dans le genre draguer, bien entendu, mais elles entreprennent toute une série de manœuvres plus ou moins subtiles pour leur plaire.

L’exemple typique, ce sont les bons petits gâteaux, le cake encore fumant pile au moment où elle sait que ça va nous faire plaisir. Mais ça peut aussi être une petite retouche make-up pour paraître à son avantage, ou un excès de coquetterie soudain quand elle sait que Lola, prêtresse des potesses, vient passer le week-end à la maison.

La mère relou

Dans les cas les moins sympas, elle peut surjouer le côté « mère jeune », quitte à affronter de grands moments de solitude quand elle tente d’utiliser des « relou », des « chelou » et des « vénère » à tout bout de champ.

Quand ce n’est pas carrément des mots en verlan de sa composition (elle ignore, la pauvre, que le verlan a disparu du vocabulaire des moins de 30 ans depuis le début des années 1990). C’est certain, parfois, ça nous exaspère.

En quête de reconnaissance

Mais d’un autre côté, il faudrait peut-être regarder les choses autrement : quand une maman cherche à plaire aux amis de sa fille, c’est surtout parce qu’elle cherche à lui plaire à elle. Si elle en fait parfois un peu trop pour qu’on soit fière d’elle, c’est plutôt touchant, non ?

Surtout, ça signifie que c’est peut-être à nous d’essayer de la rassurer en lui disant que son gâteau, comme toujours, était parfait. Et de lui glisser, l’air de rien, que Lola est dingue d’elle.

On peut même en rajouter une couche en lui assurant qu’il est de notoriété publique qu’elle est la mère la plus sympa de notre bande de potes. Ce sera certainement vrai, en plus (mais si !).

À lire aussi dans ce dossier :

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