Partir étudier après le bac : « J’ai peur de quitter mes parents ! »

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Publié le 04/09/2015 par TRD_import_MaëvaTesan ,
Les petits plats et les conseils de papa-maman, la chambre r egulierement rangee et les vetements constamment propres : la vie de famille, ça a du bon ! Alors quand il faut quitter le nid une fois le bac en poche, la peur du grand depart est frequente. Valse de temoignages d'etudiants stresses... et de conseils pour vous rassurer !

Vous êtes inquiets de quitter le foyer familial pour poursuivre vos études dans une autre ville, voire une autre région ? Rien de plus normal ! Partir signifie devenir autonome… et ça ne s’apprend pas du jour au lendemain.

La samba des raviolis

Côté cuisine, les craintes sont nombreuses. Anne-Lyse, 19 ans, vient de Nouméa et a choisi de faire ses études de psychologie à Montpellier (34). S’adapter à un nouveau mode de vie n’est pas simple. « En Nouvelle-Calédonie, nous n’avons pas les mêmes traditions culinaires : manger comme à la maison risque de me manquer ! La langouste fraîchement pêchée par mon père, le thon rouge des îles… difficile de trouver les mêmes produits qu’en Nouvelle-Calédonie !”

Si la solution « riz et pâtes » reste la plus populaire, les recettes Trendy vous permettront de varier les plaisirs gustatifs sans vous ruiner, même si vous débutez en cuisine !

Le blues des premiers soirs

Térence, 18 ans, pense avant tout à sa vie de famille, à Saint-Quentin-en-Yvelines (78). « Le soir, quand je rentre, j’ai des personnes avec lesquelles parler et un chaton qui adore les caresses. J’ai peur de me sentir seul lorsque je serai dans mon appartement. Je pourrai toujours appeler mes amis et mes parents, mais cela reste très différent. »

Musicien, Térence se dirige vers une licence sciences pour l’ingénieur en acoustique, au Mans (72), une ville située à deux cents kilomètres de chez lui. Il va devoir laisser piano et batterie chez ses parents, faute de place dans son logement étudiant. « Je pense rentrer tous les week-ends pour voir ma famille et retrouver mes instruments ! » , se console-t-il.

La batterie de Térence ne va pas le suivre dans son logement étudiant ! // © Photo fournie par le témoin

Petit conseil : ne négligez pas la décoration dans votre studio ! Déménager permet d’avoir deux espaces entre lesquels répartir vos affaires. Embarquez tout ce qui vous fera vous sentir bien dans votre nouveau chez-vous : quelques posters, une bonne couette, vos objets préférés et le tour est joué !

La java des papiers administratifs

Pour Juliette, l’angoisse des papiers administratifs s’est rapidement manifestée. La carte vitale, les premières feuilles de soin à envoyer, les relevés de compte bancaire… la « paperasse » a un petit côté déprimant. « Je ne sais pas comment je vais pouvoir gérer tout ça ! Devoir appeler la LMDE ou la SMEREP, attendre dix ans au téléphone et ne jamais avoir de réponse, je ne suis pas pressée de m’y atteler ! Ah la galère !  » Juliette s’oriente vers une licence de littérature et l’inscription à l’université n’a pas été évidente. Les nombreux documents demandés ne sont pas aisés à rassembler et, pour Juliette, « ce n’est qu’un aperçu de ce qui va [l]’attendre les prochaines années… »

Les démarches administratives, vous n’y couperez pas… Alors pour vous en sortir sans trop de diffultés, un seul mot d’ordre : l’organisation ! Rangez tous vos documents importants dans des pochettes étiquetées (sécurité sociale, banque…), faites des photocopies des dossiers que vous envoyez (pas d’originaux, sauf si on vous le demande expressément), et notez les dates limites pour faire vos envois.

Le prélude de l’indépendance

Partir reste une belle opportunité pour devenir autonome. Le stress des premiers temps est normal et il ne dure jamais longtemps ! Martin, 20 ans, reconnaît « être parti de la maison heureux », pour suivre des études de journalisme. Puis, l’angoisse est arrivée et il a dû se prendre en main. Désormais, Martin se sent indépendant : « Financièrement, mes parents m’aident encore, mais pour le reste, je ne leur demande rien. J’ai appris à faire les courses et même le ménage ! »

Finalement, l’indépendance, ça a du bon !