Stress, solitude… manger pour se consoler ?

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Publié le 27/04/2016 par TRD_import_LaurenMezière ,
Une déception, une angoisse ou un sentiment d’agacement et vous voilà transformé en machine à dévorer ? Vous êtes sans doute, comme de nombreux étudiants, un "mangeur émotionnel". Trendy vous aide à mieux comprendre votre rapport à la nourriture pour en finir avec les diktats de vos humeurs.

Au quotidien, une foule de petites choses peuvent nous pousser à nous ruer sur la tablette de chocolat : examens interminables, compte en banque rachitique ou chagrin d’amour… mille et une émotions, souvent négatives, mais pas seulement, nous encouragent à nous « remplir » sans forcément tenir compte des signaux envoyés par notre estomac. Faites-vous partie de la catégorie des mangeurs émotionnels ? Voici quelques pistes pour le déterminer et redevenir un mangeur apaisé.

1. Vous mangez sans faim (et sans fin)

Paradoxalement, c’est lorsque l’on mange avec le ventre déjà plein que l’on mange le plus. Eh oui ! Quand vous ne respectez pas les signaux de faim envoyés par votre corps (le ventre qui gargouille, la tête qui bourdonne, le manque de concentration…), vous vous coupez également d’un autre signal très important : celui de la satiété. Vous pouvez ainsi manger jusqu’à l’écœurement… Avoir envie de manger sans en ressentir le besoin est un signe bien connu des mangeurs émotionnels, et il survient dans les périodes de stress, de fatigue ou de déprime. Si vous vous reconnaissez, essayez de renouer avec les sensations physiques qui accompagnent la faim et évitez de conserver votre paquet de biscuits à portée de main quand vous révisez vos partiels !

2. Vous grignotez pour vous récompenser

Avec la fatigue et le stress accumulés durant la journée, il n’est pas toujours facile de résister à la tentation le soir venu. C’est le moment de la détente ; le moment où, peut-être, vous vous retrouvez également seul(e), ce qui peut être vecteur d’angoisse ou de tristesse. Essayez d’identifier – ou mieux, de noter – ces instants d' »abandon », où la première idée qui vous vient à l’esprit est de vous diriger vers votre frigo. Analysez calmement la situation, prenez le temps de respirer et réfléchissez à une autre façon de vous détendre et de vous « récompenser » : un épisode de votre série préférée, une petite séance de yoga ou un coup de fil à votre BFF pour partager vos soucis !

3. Vous êtes obnubilé par les régimes

L’obsession du poids idéal est malheureusement très ancrée chez les hommes et les femmes de tous âges et se révèle, hélas, très présente chez les lycéens et les étudiants. Malheureusement, le principe même du régime oblige souvent à se couper des besoins de son corps pour laisser ce qu’on croit être la « raison » dicter sa loi. S’ensuit un mécanisme très vicieux de « contrôle-privation-craquage » : à force de ne plus vous autoriser à manger ce que vous aimez, vous ne pensez plus qu’à ça, et la plus petite émotion vous fait basculer du côté du grignotage incontrôlé. Résultat, vous culpabilisez, vous vous promettez de ne plus jamais recommencer, vous « reprenez le contrôle »… Un vrai cercle vicieux à briser dès maintenant, en apprenant tout d’abord à vous aimer tel que vous êtes.

4. Vous vous empiffrez aussi quand ça va bien

Histoire de fêter ça ! Là où la plupart des gens mangent parce qu’ils ont faim et en profitent souvent pour se faire plaisir, vous mangez avant tout pour vous faire plaisir… même si vous n’avez pas faim. Y compris pour amplifier un sentiment de bonheur : après un premier rencard réussi ou un examen couronné de succès, par exemple. Là encore, vérifiez avant toute chose que la sensation de faim est bien présente et apprenez à manger selon vos besoins autant que selon vos envies.

5. Vous mangez trop et trop vite

Manger pour profiter d’un plaisir gustatif n’est en soi absolument pas condamnable. Mais, pour profiter de ce moment de satisfaction sans culpabilité ni crainte de grossir, il faut apprendre à manger en quantités raisonnables (c’est-à-dire pas plus que de besoin) et lentement. Vous percevrez ainsi plus aisément vos signaux de satiété et apprendrez petit à petit à ne pas surinvestir ce moment : les crises de grignotage ne permettent, en effet, que de dissimuler momentanément un sentiment inconfortable, pas d’en venir à bout.