Soirées alcoolisées, comment maîtriser ?

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Publié le 12/04/2015 par TRD_import_DelphineDauvergne ,
Pas facile d'admettre que l'on a un probleme avec l'alcool, ni meme de gerer sa consommation... La premiere etape reste celle de la prise de conscience de ses limites.

Antoine a encore eu un trou noir après une grosse soirée… Le nombre de verres qu’il a bu, il ne s’en souvient pas, mais les conséquences se rappellent vite à lui, sur les réseaux sociaux : le site "Serial buveur, social loser" illustre de manière ludique une situation à laquelle beaucoup d’étudiants ont déjà été confrontés : beaucoup trop boire le temps d’une fête. Entre les scènes fictives, des questions sont posées sur votre consommation d’alcool, histoire de vérifier si vous êtes toujours à même de gérer votre image en soirée…

Compter ses verres

« Comme pour ce qu’on a fait avec le serious game "Ce soir il conclut", on essaie d’ associer humour et information pour faire passer un message, car faire la morale c’est bien sûr inefficace « , constate Alexis Capitant, directeur général de l’association Entreprise&Prévention. Une méthode aux résultats satisfaisants, car plus de 80.000 internautes ont déjà testé « Serial buveur, social loser ». La solution proposée par ce site est simple : compter ses verres. Quatre unités d’alcool, c’est une prise de risque pour sa e-réputation, mais aussi pour sa santé si c’est une habitude régulière…

Ne pas boire autant que les autres en soirée peut aussi vous faire craindre d’être mis à l’écart… Pour éviter cette situation, une Web série, “Esquive la tise”, a été lancée par l’INPES pour montrer avec humour les techniques qu’on peut utiliser pour ne pas passer pour quelqu’un de trop sage.

Solidarité étudiante

Lors des soirées étudiantes, c’est aux organisateurs de redoubler de vigilance : aider ceux qui ne sont pas en état à rentrer chez eux, ne pas laisser conduire quelqu’un qui a trop bu, refuser de servir ou de faire prendre un « dernier verre »… Une mission qui nécessite un minimum de formation. Pour ce faire, des associations comme Avenir Santé proposent des accompagnements. Cette dernière a même mis en place le prix Montetasoirée pour récompenser les soirées les plus responsables.

Des consultations gratuites et anonymes

Si la consommation excessive d’alcool est devenue une habitude dont il est désormais difficile de se défaire, il ne faut pas hésiter à se rendre à l’une des CJC (consultations jeunes consommateurs). Gratuites et anonymes, elles permettent aux jeunes de 12-25 ans de profiter d’une aide extérieure pour parler de leurs addictions, en toute liberté.