Santé : êtes-vous victime du syndrome d' »épuisement étudiant » ?

Fatigués, déprimés, découragés : les étudiants à bout ?

L’épuisement est un mal-être psychologique dont les facteurs sont multiples. La surcharge de travail pour ceux qui doivent cumuler études et job alimentaire. L’angoisse de l’échec pour les uns, la solitude pour les autres… Difficultés personnelles, problèmes financiers, travail universitaire et isolement sont fréquemment à l’origine de ce burn-out longtemps ignoré.

Les étudiants les plus touchés sont ceux qui courent après le temps, ou qui sont souvent trop exigeants envers eux-mêmes et qui négligent les signaux envoyés par leur corps.

Comment reconnaître l’épuisement étudiant ?

L’épuisement étudiant n’a pas grand-chose à voir avec un simple coup de barre. Mais certains signes physiques peuvent vous prévenir :

• La fatigue : c’est évidemment le principal signe avant-coureur, à ne surtout pas négliger. Plus on l’ignore, et plus la fatigue s’aggrave, jusqu’à se muer en épuisement.

– Les troubles du sommeil : insomnies, difficultés à s’endormir, cauchemars…

– Les maux de tête, troubles de la digestion, ou douleurs gastriques.

• Les symptômes psychologiques sont aussi révélateurs : une sensibilité exacerbée, une irritabilité, une incapacité à prendre des décisions, une impatience ou une tendance aux idées noires trahissent l’apparition d’un syndrome d’épuisement.

Prévenir l’épuisement étudiant

Ménagez-vous de vrais temps de repos : de bonnes nuits de sommeil, mais aussi des pauses, tout aussi réparatrices. De vrais moments de rien ! Profitez de ces phases de repos pour faire le plein de vitamines au travers de repas équilibrés, et réfléchissez à vos limites. Pour ne pas les dépasser.