Quand le cancer du sein bouleverse les études

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Publié le 04/02/2017 par TRD_import_ClaireChédeville ,
À l’occasion de la journée mondiale contre le cancer, deux jeunes femmes parlent de leur combat contre la celui du sein. À 22 et 24 ans, elles font parties des 3 % touchées avant 35 ans. Témoignages.

« Un matin en sortant de la douche, j’ai senti une petite boule de la taille d’un noyau de cerise dans mon sein droit, j’ai tout de suite pensé au cancer du sein car ma mère en avait eu un », explique Charlotte, tombée malade à 22 ans.

Chaque année en France 50.000 nouveaux cas de cancer du sein sont diagnostiqués. Toutefois, selon l’Institut Curie, 3 % seulement des femmes sont atteintes, comme Charlotte, avant l’âge de 35 ans.

« Au début, je pensais que j’avais des courbatures car je faisais beaucoup de sport, personne n’avait eu de cancer du sein dans ma famille », explique Nalie, tombée malade à l’âge de 24 ans. Mais après plusieurs examens, le verdict tombe, la tumeur est maligne.

Une vie bousculée par la maladie

 » Ce n’est pas seulement mes études qui ont été mises entre parenthèses mais toute ma vie , pour moi c’était impensable d’avoir un cancer si jeune », s’exclame Nalie. Perte de cheveux, effets sur la fertilité, fatigue, dépression, le traitement d’un cancer du sein entraîne de nombreux bouleversements dans la vie d’une femme et en particulier d’une jeune fille.

Souvent, il devient impossible de suivre un rythme de vie normal.  » J’ai continué à étudier chez moi , même si je venais d’obtenir un diplôme en Communication, je lisais des livres, je développais ma culture générale et j’ai commencé un blog pour faire face à la maladie« .

Charlotte, touchée par le cancer à 22 ans, a su vaincre la maladie tout en poursuivant ses études.

// © Photo fournie par le témoin

Charlotte, elle, attaquait son dernier trimestre d’études en master de management international lorsqu’elle a été diagnostiquée. « J’étais en stage de fin d’études, j’ai attendu de l’avoir terminé pour me faire opérer ». Pour la soulager, ses professeurs, très compréhensifs, lui ont permis de décaler ses examens. « Ils me disaient de penser d’abord à ma guérison, je me suis sentie vraiment soutenue par le corps enseignant mais aussi par mes amis de la faculté », raconte Charlotte.

Durant toute la durée de son traitement, la jeune femme intègre un projet professionnel à l’université de Strasbourg, en partenariat avec la Ligue contre le cancer. Mêlée aux étudiants de première année de licence, Charlotte retrouve tout doucement goût à la vie. « Je suivais des cours de deux heures en licence de psychologie, et j’avais pour but final d’ouvrir une boutique dans l’univers de la mode et de la décoration ».

Toujours garder l’espoir

Le cancer du sein est le cancer le plus fréquemment observé chez les femmes. Mais s’il est pris à temps, dans 9 cas sur 10, il peut être guéri. Charlotte et Nalie ont réussi à s’en sortir. « Je suis guérie depuis deux ans, je ne veux pas employer le terme « rémission » car ça voudrait dire que la maladie peut revenir, alors que je ne veux plus du tout y penser », insiste Charlotte. Si ces jeunes femmes ont pu retrouver une vie normale, leur exemple donne de l’espoir et du courage à toutes celles qui pourraient vivre une telle épreuve.

Si vous, ou une de vos amies, êtes dans cette situation, voici les associations à contacter :

La Ligue contre le cancer

L’association Le cancer du sein

Vivre comme avant

Europa Donna

SOS cancer du sein

Mon réseau cancer du sein

Plus d’informations sur Octobre Rose

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