Écologie : quand les jeux vidéo défendent la planète

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Publié le 27/10/2014 par TRD_import_IslemSharouda ,
Que ce soit a travers des titres educatifs, des initiatives etudiantes ou encore des blockbusters incontournables, le jeu video tente depuis longtemps de sensibiliser les gamers sur les risques lies au rechauffement climatique.

« Brainergy » (2012) : quand les étudiants montrent l’exemple…

© Brain Energy

L’initiative est remarquable et a rencontré un succès considérable. On la doit à quatre étudiants français, visiblement préoccupés par le sort de la planète. « Brainergy » nous fait parcourir le monde dans le but de limiter les risques du réchauffement climatique, des catastrophes naturelles et de l’effet de serre grâce aux flux d’énergies renouvelables (solaire, hydraulique ou mécanique). Le jeu a obtenu le prix de « l’Imagine Cup 2011 » à New York et a débarqué sur le réseau iOS quelques mois plus tard.

Ubisoft s’adresse aux plus jeunes… et aux stratèges confirmés

© Planete Nature

Avec la série des « Planète Nature » (2008) l’éditeur français s’engage en faveur de la protection des animaux en voie de disparition. Destinés aux collégiens, les trois jeux en questions (« Au Secours des Animaux Sauvages », « Au Secours des Animaux Marins » et « Au Secours de l’Île Tropicale ») se veulent accessibles. Un brin répétitif, ils auront au moins le mérite de sensibiliser les jeunes esprits à un âge où les premières convictions commencent à se forger…

© Anno 2070

Dans un tout autre style et surfant sur une de ses licences phares, Ubisoft sort « Anno 2070 » trois ans plus tard. Un modèle de jeu de gestion qui nous plonge dans un futur engorgé par une brusque élévation du niveau d’eau. Toutes nos actions ont, ici, leur importance et peuvent avoir un impact irrémédiable sur l’écosystème.

D’autres jeux de gestion sont disponibles gratuitement sur le net. Quelques-uns valent le détour, comme « Clim’City« , « Ecoville » ou encore « Sayansi« .

« Final Fantasy VII » et « Fallout 3 », des blockbusters alarmistes

© Fallout 3

Les titres qui nous plongent dans des ambiances post-apocalyptiques ne manquent pas dans l’univers du jeu vidéo. C’est le cas du troisième volet de « Fallout » (2008), véritable référence en matière de RPG. Bien que la catastrophe résulte d’une guerre nucléaire entre Chinois et Américains, la quête principale se concentre autour du projet « pureté », qui consiste à décontaminer l’eau irradiée aux alentours de la ville de Washington. Un élément vital pour la survie de l’espèce humaine…

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« Final Fantasy VII » (1997) symbolise, quant à lui, parfaitement le risque d’épuisement des ressources naturelles. C’est ici la terrible multinationale « Shinra » qui, en prélevant l’énergie (spirituelle) de la planète (Gaïa), risque de la détruire.

© FFVII

Entre Cloud, qui intègre dès le début le groupe éco-terroriste « Avalanche », Barret qui en est le chef, et la bouleversante Aeris qui essaie tant bien que mal de faire pousser des fleurs, les personnages de « FFVII » sont plus que jamais des fervents défenseurs de la cause environnementale !

Et aussi…

D’autres hit games se veulent écolos. Parmi eux, « Super Mario Sunshine » (2002), « Beyond Good and Evil » (2003), « Ōkami » (2007) ou encore « SimCity » (2013). Mais celui qui a le plus marqué les esprits restera sans doute « Ecco The Dolphin », le premier jeu ouvertement militant (sur Megadrive en 1992).

© Ecco The Dolphin

Pour la suite sortie deux ans plus tard (« Ecco The Dolphin : The Tides of Time ») Sega est même allé jusqu’à reverser une partie de ses bénéfices à la lutte pour la protection des dauphins et des baleines. Rien que ça !