12 romans SF & Fantasy à découvrir d’urgence

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Publié le 17/05/2017 par TRD_import_StéphaneMoret ,
Elfes, monstres, extraterrestres, androïdes… À l’occasion de la prochaine sortie de "La Tour sombre" au cinéma, Trendy revient sur les meilleures perles issues de la culture "littéro-geek" !

Les indispensables :

« La planète des singes », de Pierre Boulle

Célèbre roman français, cet ouvrage aborde l’une des plus grandes craintes de l’Homme : et si nous n’étions pas l’espèce dominante ? Très éloigné du film de Tim Burton ou de la nouvelle trilogie sortie récemment au cinéma, le livre de Pierre Boulle les surpasse, sans conteste, en tout point. Si vous ne deviez en lire qu’un, c’est bien lui !

Nombre de pages : 190.

« Nouvelles histoires extraordinaires », d’Edgar Allan Poe

Ce recueil de 23 nouvelles est l’occasion de vous faire découvrir le génie (parfois un peu troublant) de cet auteur américain du 19e siècle. Entre science-fiction, fantaisie et récit policier, ces textes courts sont parfaits si l’on a peu de temps à consacrer à la lecture et que les histoires WTF ne vous font pas peur. Nombre de pages : 384.

« Jurassic Park », de Michael Crichton

Les fans du T-Rex ne seront pas déçus en (re)découvrant le premier opus de cette célèbre saga. Bien que le film soit resté plutôt fidèle à l’œuvre originale, la lecture de celle-ci apporte une réelle valeur ajoutée : psychologie des personnages, distorsion de l’histoire… Les détails juteux ne manquent pas. À dévorer d’urgence (pardon pour le jeu de mots) !

Nombre de pages : 444.

« Légende », de David Gemmell

Si vous pensez avoir une âme de Viking, le livre de David Gemmell est fait pour vous. Il conte l’affrontement entre l’empire Drenai et les tribus Nadir, dont l’affrontement final sera déterminé par la participation ou non du célèbre Druss , maintenant âgé de 60 ans. Ayez le cœur bien accroché, certaines scènes sont vraiment… gore.

Nombre de pages : 368.

« La Guerre des mondes », de H.G. Wells

Nous ne sommes pas seuls dans l’univers. Et encore moins dans notre système solaire puisqu’une race avancée d’extraterrestres made in Mars décide de venir jouer les trouble-fêtes sur notre Terre bien-aimée. Publié en 1898, le roman de H.G. Wells est l’un des premiers à s’intéresser aux hommes verts. Satire du colonialisme et de l’impérialisme, « La Guerre des mondes » est une référence absolue en matière de conflit intergalactique. Tremblez Terriens, les tripodes arrivent… Nombre de pages : 252.

« Demain les chiens », de Clifford D. Simak

Bienvenue dans une dystopie où les canidés ont remplacé les humains, à tel point que les chiens ont du mal à se souvenir de la présence des hommes sur la Terre. Chaque soir, ils se racontent donc des histoires légendaires dans laquelle les humains avaient encore un rôle proche de celui que nous connaissons. « Demain les chiens » vous en narre huit, introduites à chaque fois par les chiens eux-mêmes. Écrit dans les années 1950, le livre de Simak permet de prendre de la distance sur notre comportement destructeur quotidien.

Nombre de pages : 262.

Une fois que vous êtes accros :

« Dune », de Frank Herbert

« Dune » est sans nul doute LA référence. Inspirant de nombreux autres ouvrages, l’histoire se déroule sur Arrakis (Dune pour les intimes), planète aride mais très convoitée pour son épice de longue vie. Celle-ci évolue dans une galaxie gouvernée par un empereur (coucou « Star Wars ») et est régie par un système féodal. Entre jeux de pouvoir, trahison et mysticisme, Frank Herbert trace là les premières lignes de la littérature SF moderne.

Nombre de pages : 832.

La trilogie « Le Seigneur des Anneaux », de JRR Tolkien

Qui n’a jamais vu la trilogie du Seigneur des Anneaux ? Et qui l’a déjà lu en entier ? Vois des doigts se baisser. On ne vous blâme pas, l’écriture de Tolkien, bien que remarquable, est parfois (légèrement) soporifique. Toutefois, cette lecture est une mine d’informations pour tous les fans absolus d’Heroic Fantasy tant les descriptions sont de qualité. On la recommande donc aux lecteurs les plus avertis.

Nombre de pages : 1.927 (ouch).

La saga « Le Sorceleur », d’Andrzej Sapkowski

Vous connaissez très certainement cette saga sous le nom de « The Witcher », le célèbre jeu vidéo mettant en scène Geralt, le chasseur de monstres. Comprenant sept tomes au total, l’œuvre de Sapkowski est sans hésitation notre coup de cœur de cette liste.

Contant la rencontre entre le sorceleur et Ciri mais également la guerre entre l’empire Nilfgaard et les royaumes du Nord, la finesse d’écriture, la justesse du scénario et l’attachement aux différents personnages vous feront rester sur votre canapé un bout de temps. Un conseil : commencez bien la lecture par « Le dernier vœu ».

Nombre de pages : 3.536 (re-ouch).

« La Horde du Contre-Vent », d’Alain Damasio

Cocorico, une perle française, mesdames et messieurs ! Ici, le personnage principal est le vent, et l’écriture s’adapte à son langage. Des sigles, des silences, un langage et des codes surprenants (et clairement déboussolant) pour vous faire vivre le parcours de 23 personnages dont le destin est de parcourir le vent à contre-courant, pour enfin découvrir les terres de l’Extrême-amont, après huit siècles d’échec. La pagination est inversée, pour finir par la page 0. Pas évident à lire, mais génial.

Nombre de pages : 520.

« Les androïdes rêvent-ils de moutons électriques ? », de Philip K. Dick

La base de toute science-fiction, mêlant humanité et robotique : sans lui, pas de « Ghost in the Shell », de « Real Humans », ni aucune de ces histoires dans lesquelles se pose la question de l’intelligence artificielle, des émotions des robots et de leur prise de conscience. Son adaptation au cinéma la plus connue est « Blade Runner » (dont la suite arrive sur les écrans avec Ryan Gosling). Le livre est une réflexion sur la froideur des gens, leur déshumanisation, la possession et la vanité. Avec en point d’orgue, cette question : « un robot peut-il s’avérer plus humain qu’un homme ? »

Nombre de pages : 249.

La saga « La Tour sombre », de Stephen King

Ce n’est pas pour rien qu’une hype entoure l’adaptation cinématographique de ce roman, jugée impossible il y a encore quelques années. Objet littéraire inqualifiable, entre SF, western, magie et horreur , la saga compte huit tomes, et narre les aventures de Roland, dont le monde est à l’agonie, vers une Tour Sombre, qui contient les secrets pour sauver toute la civilisation. Si vous aimez Stephen King, c’est un inévitable, si vous ne connaissez pas l’auteur, frottez-vous tout de suite au premier tome, « Le Pistolero », pour vous faire une idée. L’auteur a d’ailleurs confié, en se lançant dans l’écriture de la « Tour Sombre », vouloir écrire une saga à la Tolkien. La boucle est bouclée.

Nombre de pages : 4.500 (record battu).