Grégory Ascher et Justine Salmon (RTL2) racontent leurs premières fois

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Publié le 24/05/2017 par TRD_import_StéphaneMoret , Mis à jour le 28/09/2023 par TRD_import_StéphaneMoret
Ils réveillent la France du lundi au vendredi, de 6 heures à 9 heures. Passionnés de radio jusqu'au bout des ondes, le duo nous révèle ses anecdotes les plus marquantes de leurs années lycée et leurs premiers pas dans la vie pro. Dans la bonne humeur, comme tous les matins.

La première fois que j’ai eu une mauvaise note

Justine Salmon : Chaque année, je passais juste. Je disais toujours à mes parents : « Ça passe ». Et puis, en 4e, j’ai redoublé. Je me souviens que je suis passée devant la commission de redoublement, avec tous les profs et mes parents, j’avais 14 ans, et tout ce que j’ai pu répondre c’est : « Je comprends pas, d’habitude, ça passe ». En réalité, je ne bossais pas énormément, sauf quand les profs me passionnaient.

Grégory Ascher : *Plein de fois ! J’ai eu des bonnes notes longtemps, et puis ma mère n’a plus supervisé mes devoirs, alors je ne bossais plus, je me reposais sur mes facilités. *Mais la mauvaise note qui m’a fait le plus mal, c’était en fac de droit.

Je savais que j’allais enchaîner en IUT publicité, mais je voulais valider mon droit pénal. J’ai rendu un devoir de dix pages pas honteux, mais nous avons été plusieurs à écoper d’un 0 éliminatoire par un prof un peu psychopathe, qui s’est d’ailleurs fait virer quelques années plus tard pour incompétence. C’est dommage, parce que j’avais à cœur de réussir pleinement avant de partir.

La première fois que j’ai pris un appart

Grégory Ascher : Je venais de valider ma première année à l’IUT de publicité, et, en parallèle, j’effectuais des remplacements sur Wit FM, à Bordeaux. Si je déconnais pas trop, il y avait un boulot à la clé. Avec mes premiers salaires, j’ai pris un petit duplex en plein cœur de Bordeaux, avec pierre apparente , que je payais en faisant des heures en radio ensuite.

Justine Salmon : J’avais à peine 19 ans, je venais de signer mon premier contrat à la radio, à Nantes. Dès que j’ai eu mon premier salaire, j’ai pris un petit appart assez sale, avec de la moquette dans la salle de bains. J’avais mon canapé à plumes turquoise, une télé qui ne marchait pas, et qui ne me servait qu’à regarder des DVD, mais j’étais indépendante ! Bon, ça a duré trois mois, j’ai vite changé pour un autre. Mais quel sentiment de liberté !

La première fois que j’ai passé un entretien d’embauche

Justine Salmon : J’avais 19 ans, j’étais en stage à Fun Radio à Nantes, mais dans la partie commerciale. Ils cherchaient une chroniqueuse. Le directeur d’antenne m’a dit : « Vas-y, essaie, t’as rien à perdre ». J’ai passé le casting, et quinze jours après, j’ai été prise. C’était l’année de mon bac, ma mère m’a dit : « Passe ton bac d’abord », mon père m’a dit : « Fonce, tu n’auras pas forcément une autre chance comme celle-ci ». Et je n’ai plus jamais lâché la radio.

Comment j’ai dépensé mon premier salaire

Grégory Ascher : C’était celui des vendanges , j’avais 19 ans. Je me souviens de m’être levé à 5 heures du matin pour aller couper des grappes de raisin dans les vignes et de m’être fait des potes que j’ai encore aujourd’hui. J’ai gagné 1.000 € pour 10 jours de travail, que j’ai mis de côté, comme tous mes salaires de l’époque, en vue de mon premier appart. J’ai dû le dépenser chez Ikea , dans une table ronde, une télé et une console.

Justine Salmon : Dans le loyer de mon premier appart , essentiellement. Mais j’ai aussi acheté le jean de mes rêves, que j’ai encore aujourd’hui.

La première fois que j’ai eu le déclic pour mon métier

Grégory Ascher : J’ai toujours voulu faire de la radio, mais comme j’étais à Bordeaux, je ne voyais pas comment rentrer dans cet univers. Le père d’un pote tenait une radio associative, j’ai mis un pied dedans comme ça. À la fac, comme j’avais du temps libre, j’ai bossé àRadio Campus Bordeaux, pour une heure d’émission par semaine. Comme j’étais motivé, que j’avais une bonne voix, le directeur d’antenne m’a programmé tous les soirs à 17 heures, je faisais des émissions avec mes potes. Je me suis fait repérer par Wit FM, et cela fait 20 ans que je fais de la radio, maintenant.

Justine Salmon : Ça fait cliché, mais j’ai une grande histoire d’amour avec la radio, depuis que j’ai 8-10 ans. Avec mes cousins, on prenait un enregistreur à cassette, on faisait notre radio libre dans notre chambre.

Ma première galère professionnelle

Justine Salmon : J’en ai eu deux énormes. J’avais 22 ans, et on m’envoie faire une interview à Londres, pour Sex & The City. *Je dis : « Pas de problème », *alors que j’ai un niveau atroce en anglais. Du coup, je prépare à mort mon interview, notamment avec ma sœur. Mais j’étais très mal quand les gens me répondaient, je ne comprenais rien.

Et l’autre, c’était une de mes premières interviews : Éric Elmosnino pour le film « Gainsbourg ». J’avais oublié mes notes , devant lui, je deviens rouge, tremblante. Il m’a pris par la main, en me demandant ce que j’avais. J’assume, je lui dis tout, et il me répond : « Mais vous avez vu le film ? » Je lui réponds oui, et là, il me dit : « Et bien on va partir de là ». Il a franchement été adorable, ça m’a détendue, et c’est devenu mon souvenir préféré d’interview.

Grégory Ascher : Je me suis endormi à l’antenne. J’avais 21 ans et j’animais la tranche 5 heures-9 heures du dimanche matin. C’était le week-end du 15 août, j’avais fait la fête à Arcachon la veille. Je balance à l’antenne la chanson « Angel », de Robbie Williams, à 5 h 56, et je me dis que j’ai trois minutes pour me reposer. C’est la femme de ménage qui m’a réveillé à 6 h 18, en me disant qu’il n’y avait plus rien à l’antenne. Sans elle, y aurait eu des grésillements jusqu’à 9 heures. Mais personne ne s’est plaint, parce que personne ne devait nous écouter à ce moment-là !

La première fois que je me suis levé tôt pour faire de la radio

Grégory Ascher :Quand tu as 20 ans, tu n’es jamais fatigué. Comme je faisais la nuit du vendredi soir et la tranche 5 heures-9 heures le dimanche, en plus de mes études du lundi au samedi, je ne me couchais pas vraiment. J’enchaînais et ça m’allait très bien. Donc ça ne m’a jamais paru bizarre, j’ai toujours eu du plaisir à aller à la radio, peu importe l’heure, avec cette chance folle de récupérer avec seulement une nuit de 4 ou 5 heures de sommeil.

Justine Salmon : *C’était le 29 août pour la rentrée du « Double Expresso » de RTL2 ! *J’étais tellement excitée de commencer que j’ai dormi à peine deux heures. Je me lève à 4 h 20, avec huit réveils programmés toutes les 5 minutes, je me lève au deuxième ou troisième maxi, je choisis mes vêtements la veille au soir, comme quand on était à l’école ! Mais en arrivant à la radio, on est une équipe de 7 personnes, on vient tous de se lever, et on doit réveiller les gens en s’amusant, c’est hyper motivant !