Fun, musique et prévention : le tiercé gagnant de Solidays

La programmation musicale d’un week-end solidaire

« Solidays, c’est du plaisir, de l’émotion et du partage. C’est un festival citoyen, avec une bonne ambiance, qui permet de voir des concerts. Mais c’est aussi sensibiliser la jeunesse », souligne Sébastien Follin, parrain de l’évènement.

Du vendredi au dimanche, vous pourrez voir de nombreux artistes : La Femme, The Pirouettes, Kery James, L.E.J, Féfé, Imany, Diplo et bien d’autres. De quoi prolonger la fête de la musique, si vous n’avez pu y participer à cause de vos révisions. Les concerts sont entourés de conférences sur la lutte contre le sida.

La question du sida au cœur du festival

« Les jeunes ne sont pas assez au courant des dangers du sida. Il ne faut pas négliger le fait de se protéger, il ne faut pas relâcher l’attention », alerte le chanteur Féfé. Le festival est aussi un moyen de prévenir des dangers du sida, et d’en parler. En France, 150.000 personnes sont atteintes du virus.

L’année dernière le festival avait réuni plus de 200.000 festivaliers. Cette année encore, ces trois jours de musique sont possibles grâce à la participation de 3.000 bénévoles.

« Solidays est un évènement tout à fait unique, c’est un festival avec un supplément d’âme et des artistes formidables », a déclaré Valérie Pécresse, présidente de la Région Île-de-France. Pour cette 19e édition, plusieurs nouveautés sont au programme, notamment la distribution de 10.000 autotests par la région pour sensibiliser à la prévention.

Des artistes engagés

Féfé, qui en est déjà à sa troisième participation, se souvient d’un moment fort : « Lors de ma première édition, on m’a demandé de mettre en préservatif sur un objet, c’était gênant mais informatif et fun. Ce week-end de mobilisation, c’est un moyen d’informer mais aussi de passer du bon temps ! Notre devoir est de faire reculer cette maladie. »

Depuis 19 ans, MC Solaar est au rendez-vous : « Solidays, c’est un festival basé sur la solidarité et la convivialité, et aussi un moyen de s’ouvrir l’esprit et d’informer la jeunesse. »

C’est le chanteur Broken Back qui résume le mieux le festival : « Un paradoxe entre la légèreté de l’ambiance et la gravité de la lutte des associations. »