Interview vidéo : les premières fois de l’équipe du film « Babysitting »

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Publié le 10/04/2014 par TRD_import_StéphaneMoret ,
CIN ÉMA - Leurs premieres galeres professionnelles, leurs premieres reussites : pour l'Etudiant Trendy, les membres de l'equipe du film "Babysitting" evoquent leurs premieres fois, mais aussi comment le film, sur les ecrans le 16 avril, est ne…

Le film « Babysitting », qui sort le 16 avril au cinéma, raconte une nuit de folie pendant laquelle Franck, censé garder le fils de son patron, perd le contrôle de la situation. Réalisé par Philippe Lacheau (« la Bande à Fifi ») et Nicolas Benamou, cette comédie déjantée aborde les thèmes des jobs, de l’avenir professionnel, de l’amitié, et propose aussi des scènes de grosse fiesta à vous rendre jaloux !

L’Etudiant Trendy est allé à la rencontre de l’équipe du film, dont les comédiens Vincent Desagnat, Alice David, Clotilde Coureau, Gérard Jugnot, Tarek Boudali et Julien Arruti, qui se souviennent de leurs « premières fois » : ont-ils connu des gros moments de galère comme leurs personnages ? Et comme Franck (Philippe Lacheau) dans le film, quand se sont-ils rendus compte que ce métier était celui qui allait les passionner ? Réponses en toute décontraction, dans ces deux vidéos en mode Trendy !

Les premières fois de l’équipe :

Comment est né le film, et comment s’est passé le tournage ?

Quelles ont été vos premières galères professionnelles ?

Alice David : « J’ai su désenrayer la machine avant qu’il ne soit trop tard ».

Vincent Desagnat : « Je me souviens d’une fois où j’étais dans une soirée avec mon grand frère, on avait fait notre premier court-métrage. On le projette devant tout le monde. Et moi dans mon élan, je veux vite ranger le matériel, la télé, tout ça. J’ai soulevé le meuble et j’ai fait tomber la télé par terre, ça m’a foutu la soirée en l’air. Juste parce que je voulais bien faire ! »

Nicolas Benamou : « Pendant le tournage. Y avait des trucs très excitants et très ludiques, jusqu’à un point où, quand on tourne la scène de fête avec 200 personnes, en plan séquence et sans trucage, vers 4 heures du matin, c’était vraiment galère. À un moment, on s’est demandé si on allait arriver au bout, un peu comme le personnage de Franck dans le film. »

Quand avez-vous eu votre premier déclic professionnel ?

Alice David : « Ce sont des petites étapes successives : la première fois que j’ai joué sur scène, y a eu un truc, ensuite mon premier contrat décroché, quand je suis entré en école d’art dramatique, le premier contrat important, la série ‘Bref’, le premier film… Ce sont toutes ces petites choses qui font qu’on aime ce métier et qu’on se rend compte que le métier veut bien de nous aussi. On le sent à l’intérieur. »

Vincent Desagnat : « Je faisais un CAP [certificat d’aptitude professionnelle] photographie, et je montrais mes photos à mon grand frère François Desagnat. J’ai bien vu dans ses yeux qu’il trouvait que c’était de la merde… On avait déjà fait des courts-métrages ensemble, il aimait bien quand je jouais la comédie. J’ai bien senti que je lui prenais la tête avec mes photos, et que je ferais mieux d’être acteur. »

Quelles sont les influences du film ?

Gérard Jugnot : « C’est un mélange de ‘Mary à tout prix’ et ‘la Chèvre’, ‘les Bronzés’ ou ‘Le Père Noël est une ordure’. Et on sent l’inquiétude d’une certaine jeunesse avec cette fête un peu… fébrile [rires]. On se lâche, et ça peut aller loin. »

Clotilde Coureau : « Les scénaristes Philippe Lacheau, Julien Arruti, et Tarek Boudali ont été nourris à la nouvelle comédie américaine, et ils en ont certainement eu marre de ne pas se retrouver dans les comédies françaises, avec l’envie de raconter leurs histoires. Mais le château-fort du cinéma français étant bien fermé, il a fallu trouver un moyen d’y entrer, et petit à petit, ils y sont allés à l’audace, et ça va donner de grands résultats. »

D’où est partie l’idée du film, une soirée qui tourne à la catastrophe ?

Philippe Lacheau : « De ‘Projet X’… Non, c’est pas vrai du tout ! [rires] ‘Projet X’ a été fait en 2012, basé sur le principe du Found Footage, les images retrouvées, mais on a eu l’idée en 2010. À l’époque, le Found Footage servait pour des films d’horreur ou de science-fiction : ‘le Projet Blair Witch’, ‘Paranormal Activity’, mais on n’avait pas eu de comédie sur ce principe, alors on a réfléchi à une manière de mettre en scène ce concept. »

Gérard Jugnot : « Or ces films qu’il vient de citer étaient faits entièrement en Found Footage. Là, pour ‘Babysitting’, il mélange les styles : Found Footage et réalisation cinématographique pure, c’est ça qui fait la force du film. »

Nicolas Benamou : « Il y a les deux écoles, ça réunit les générations ! »

Alice David : « C’est un film à petit budget, l’équipe technique est formidable, et on a tous fait des efforts pour que le film se fasse, parce qu’on croyait tous à ce projet. »

Vincent Desagnat : « C’était assez bien écrit pour qu’à la lecture, on se dise ‘Il faut faire ce film ! »

*Babysitting sort au cinéma le 16 avril. *