L’interview indiscrète : les premières fois de Stéphanie Loire

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Publié le 28/11/2017 par TRD_import_CarlaKakoun ,
Stéphanie Loire, chroniqueuse de l'émission "C'est que de la télé" sur C8, anime également chaque jour la matinale de Chérie FM, de 6 h à 9 h. Passionnée de radio depuis son plus jeune âge, elle se confie à Trendy sur ses premières fois.

La première fois que… je me suis plantée à un examen ?

C’était quand j’étais en première année de fac de droit. La veille de mon partiel de droit pénal, j’ai pris la plus grande « caisse » de toute ma vie. Je voulais réviser tranquillement chez moi, quand des potes sont passés et m’ont emmenée boire un verre. Je suis descendue en pyjama, et c’est parti en tournées de shots. On était dans un pub irlandais, j’ai terminé la soirée à danser sur le bar et je suis directement allée passer mon exam sans dormir. Pas en pyjama, je vous rassure : j’ai juste eu le temps de prendre une douche… Je pense que c’est à cause de cette soirée-là que j’ai dû retaper ma première année.

La première fois que… j’ai séché un cours ?

Oh la la, j’étais tellement nulle pour ça ! J’habitais à la campagne, à Feurs, pas loin de Saint-Étienne. J’étais en seconde et, avec ma cousine, on avait décidé de « craquer » les cours, et vu qu’à la campagne il n’y a ni bus ni moyens de transports, on a fait du stop, et… qui croise-t-on en voiture ? Le prof de maths avec lequel on était censé avoir cours peu de temps après ! Il nous a grillées et nos parents l’ont su direct. J’ai été vaccinée pour les années à venir, je ne l’ai jamais refait !

La première fois que… j’ai pris un appart ?

Je devais avoir 18 ans, je venais d’avoir mon bac. J’étais à Lyon dans une résidence étudiante. J’avais un tout petit studio où la salle de bain était dans la cuisine… ou l’inverse ! Je pouvais en même temps me laver les cheveux et me faire cuire un steak ! J’étais tellement contente : j’avais l’impression d’avoir un palace. Je faisais des fêtes incroyables là-dedans, je ne sais même pas comment on y entrait tous.

La première fois que… j’ai eu une paie (et comment je l’ai dépensée) ?

Je suis partie en vacances à Sainte-Maxime avec des potes et des copines. On avait loué un studio, on était quand même huit dedans ! J’avais gagné de l’argent grâce à des petits boulots, j’étais hôtesse, en tailleur, dans des salons hyper chiants : « Le fascicule est là et les toilettes sont sur votre gauche », et en parallèle, j’étais vendeuse dans une boutique de vêtements, je bossais le samedi après mes sorties du vendredi soir… je ne vous raconte pas les ventes !

La première fois que… j’ai passé un casting / un entretien ?

Je rêvais de faire de la radio depuis toute petite. Juste après être montée à Paris, j’ai décroché un stage chez « VSD », et j’ai entendu parler d’un casting pour « NRJ School » où ils dénichaient des futurs animateurs radio. Et au lieu de faire un papier sur ce sujet, comme c’était prévu, j’ai passé le casting. Ça a marché, et j’ai participé à la première session de cette « école ».

La première fois que… j’ai eu une grosse galère professionnelle ?

Quand j’ai démarré, j’étais sur NRJ en tant qu’assistante d’antenne. L’après-midi, je bossais sur Canal J, et le soir j’étais serveuse dans un restaurant parce que je n’avais pas beaucoup de thune. J’étais au bout de ma vie ! Je dormais deux heures par nuit, j’avais des cernes violettes, je pleurais pour un rien… un ongle cassé, un bourrage papier d’imprimante. J’étais vraiment à fleur de peau !

La première fois que… j’ai été reconnue dans la rue ?

C’était alors que j’animais Lollytop, ma première émission télé, sur Canal J. Dans un train, une petite fille est venue me faire un bisou : j’étais trop fière !

La première fois que… j’ai été fière de moi en tant qu’animatrice ?

J’ai plutôt tendance à être insatisfaitemais, jamais franchement contente de moi. Mais je suis fière, depuis cette année, d’être aux commandes de la matinale sur Chérie parce que, depuis 18 ans, le morning musical n’avait plus été confié à une femme. Pour être honnête, l’année dernière, avant qu’on me propose ce poste, je voulais arrêter les matinales. J’en avais marre de ne pas avoir de vie sociale la semaine, de ne pas dormir, même si j’adore la radio ! Et puis finalement, je n’ai pas pu refuser la proposition. L’accepter était une évidence.

La première fois que… j’ai eu la révélation que j’étais faite pour ce métier ?

Je suis une vraie passionnée de radio. Quand j’étais petite, chez mes parents, je m’enregistrais et je faisais de fausses émissions sur des cassettes. Quand on réécoute ça, on se dit que c’était vraiment très très nul, pas du tout gagné cette histoire (rires).

La première fois que… j’ai expérimenté une matinale radio ?

Énorme pression ! J’étais coanimatrice dans l’émission de Manu Lévy sur NRJ. J’ai dû passer toute l’émission à bégayer et à glousser dans mon micro. Je démarrais sur NRJ, et surtout avec Manu Lévy, qui était l’une de mes idoles en radio.

Et, pour finir, une question qui n’est pas « premières fois »… Comment vis-tu le fait de réveiller les gens tous les matins ?

Ça se voit à mes cernes ! (rires). Plus sérieusement, c’est un privilège ! Même si ce sont des sacrifices en termes de vie sociale, et sur mes nuits ! Mais c’est une vraie passion. C’est très dur de se lever, mais, quand tu allumes ton micro, tu sais pourquoi tu es là. Tu partages vraiment avec les auditeurs. À la radio, il n’y a aucune autre tranche horaire qui soit comparable à celle-ci. Donc ça me fait vraiment kiffer, j’ai l’impression d’être avec des potes.