Mieux manger pour mieux bosser

Crédit photo : meltygroup

Publié le 15/08/2014 par bettybetzy ,

Il y a, d’abord, la question fondamentale de la santé.

Que ça nous plaise ou non, notre corps a besoin d’un certain nombre de substances (une quarantaine en tout) pour fonctionner correctement, et malheureusement, ce n’est pas des graisses saturées contenues dans les nuggets de poulet ou du sucre candy de nos bonbons préférés dont il a le plus besoin.

Oui, n’est-ce pas, tout cela est d’une injustice à peine supportable !

L’alimentation, facteur de réussite aux examens

Les liens entre l’alimentation et la santé sont primordiaux. Une bonne alimentation permet de prévenir et de lutter contre de nombreuses maladies et on recommande tout particulièrement aux étudiants de soigner le contenu de leur assiette car celui-ci aura un impact sur sa capacité de concentration, sa fatigue, son entrain…

En période d’examen, la question de l’alimentation peut carrément être déterminante.

Hannnnn, chuis grosse…

Franchement ? On ne vous croit pas une seconde. En France, la taille la plus répandue chez les femmes est le 40. Et la taille la plus répandue d’un mannequin est le 36 (voire 34) pour des jeunes femmes qui mesurent souvent plus de 1,75 mètre. Donc effectivement, il y a de fortes chances pour que toute fille sublime que vous soyez, vos mensurations soient plus proches du 40 que de celui de la fille, là, qui fait une moue boudeuse sur la couverture de votre magazine favori. Et qui représente un pourcentage infinitésimal de la population, que vous ne croiserez probablement jamais.

Donc non, vous n’êtes probablement pas grosse, donc inutile de vous mettre au régime. Ce qui est important, c’est votre poids de forme : le poids qui est le vôtre en temps normal, lorsque vous mangez à votre faim, que votre alimentation est équilibrée et que vous êtes en bonne santé.

Le médecin, un allié de poids

En d’autres termes, si vous accusez quelques kilos de trop et que votre hygiène alimentaire est déplorable, il vous suffit d’apprendre à vous nourrir correctement et vos petits kilos s’effaceront comme par enchantement. Si vous devez commencer à vous priver de tout pour mincir, c’est que votre poids actuel est votre poids de forme, c’est-à-dire celui qui vous va le mieux.

Maintenant, si, en toute sincérité, il vous semble que vous accusez une vraie surcharge pondérale (ce qui peut arriver aussi), ne faites rien sans l’avis d’un médecin. Lui seul est capable de se prononcer sur vos éventuels kilos en trop et de vous prescrire si nécessaire un suivi médical adapté afin de vous aider à perdre du poids.

Équilibrer son alimentation en trois leçons

Paradoxalement, équilibrer son alimentation est aussi simple que compliqué : simple parce que les principes-clés d’une bonne alimentation tiennent en peu de mots et sont facilement applicables, compliqué parce que l’assiette idéale de chaque personne est différente et dépend de nombreux paramètres, comme son âge, son sexe et son mode de vie (activité sportive, temps passé au travail…), et enfin de la nature de chacun.

Voici donc les quelques règles fondamentales d’une alimentation équilibrée.

La variété

Le meilleur moyen et le plus simple pour s’assurer une bonne hygiène alimentaire reste sans aucun doute de manger de tout : légumes, fruits, féculents, viandes et poissons, légumes secs, matières grasses, sucre.

Et ceci pour une simple raison : notre corps a besoin de nombreux nutriments, et aucun aliment ne les contient tous. La seule façon d’éviter les carences alimentaires est de consommer de tout.

Bonne nouvelle : dans une alimentation variée, aucun aliment n’est véritablement proscrit (pas même les gâteaux à la crème et le chocolat), même s’il reste certain que nombre d’entre eux sont à consommer avec modération.

Si vous mangez dans une cantine ou au restaurant universitaire, lisez aussi notre article « Comment manger équilibré au self ».

La régularité

Autre point important : la régularité. Il est communément admis que trois ou quatre repas par jour représentent une bonne fréquence des prises alimentaires.

Ils correspondent au petit déjeuner, au déjeuner, au goûter et au dîner. Et on ne saute pas de repas, s’il vous plaît : cela perturbe l’organisme !

La modération

C’est probablement le point le plus délicat à appliquer car il repose entièrement sur des sensations personnelles. En clair, il faut manger à sa faim, ni trop ni trop peu. On ne se gave pas, on ne s’affame pas. Et cela suppose d’être capable, par exemple, de discerner l’envie de manger de l’appétit.

Encore une fois, tout est question d’écoute de soi et ce n’est pas simple. Il faut aussi apprendre à dépasser certains principes de notre éducation comme le fameux « termine ton assiette ». Parce que non, justement, si on n’a plus faim, inutile de terminer son assiette. Trop manger n’est jamais bon pour la santé. Mais pour autant, il faut aussi savoir se rassasier en cas de grosse fringale.

*A consulter aussi :

– La douche, premier rituel de beauté

– DOSSIER : « Les cheveux, arme fatale de la belle plante »

– Les dents, un capital à entretenir

– Des vêtements propres, sinon rien !

– Halte à la transpiration !

– DOSSIER « Bien manger, c’est bon pour la beauté ! »

– Les filles, il va y avoir du sport !

– DOSSIER « Petit guide sportif pour être parfaite des pieds à la tête »

– Retrouvez un sommeil de rêve

– DOSSIER « Soin du visage : il veut ma peau ! »

– Acné : la guerre des boutons