Les Frenchies, parmi les pires colocs d’Europe ? Prouvez-leur le contraire !

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Publié le 12/08/2016 par TRD_import_LaurenMezière ,
Seuls 5 % des jeunes Européens (non français) accepteraient de partager leur appart’ avec un natif de l’Hexagone. Pourquoi tant de haine ? Nos conseils aux Frenchies pour avoir plus la cote.

Alors que les étudiants espagnols et italiens seraient, a priori, accueillis à bras ouverts dans les colocs européennes, les Français arrivent en queue de peloton du palmarès dressé par Uniplaces, dans son enquête publiée en mars 2016. Six pays étaient représentés dans ce sondage : l’Allemagne, l’Italie, l’Espagne, le Portugal, l’Angleterre et la France. Seule consolation : il semblerait que les jeunes Allemands et Portugais soient encore plus mal aimés que nous. Nous nous sommes penchés sur cette étude afin de repérer les défauts les plus rédhibitoires pour vos futurs colocataires, et vous aider à décrocher la médaille d’or du coloc’ que tout le monde s’arrache.

Conseil n° 1 – Vite, on enfile ses gants Mapa !

Premier défaut invivable des mauvais élèves : le manque de participation aux tâches ménagères. Un peu d’organisation s’impose pour éviter que votre superbe 120 m² en plein cœur de Berlin ne vire à la porcherie au bout de trois semaines de cohabitation.

Dressez un planning et répartissez équitablement les corvées, et n’attendez pas qu’on vous supplie pour faire votre part du boulot. Besoin de motivation ? Pensez aux fêtes démentielles que vous allez pouvoir organiser dans ce superbe espace étincelant de propreté… Ok, ça ne va pas durer, mais quand même, quelle satisfaction !

Conseil n° 2 – Entre deux fiestas, on apprend à la jouer discrète

Casus belli n°2 : le bruit. Parce que réviser dans un vacarme incessant peut très vite mener à la crise de nerfs générale, on s’achète un casque pour écouter le dernier album de Metallica , on s’initie au tao du pied léger, et on évite de beugler sa joie d’être en vie quand tout le reste de la coloc’ croule sous le travail. Juste une habitude à prendre, vous verrez.

Conseil n° 3 – On respecte les affaires des autres

Le « vol » de nourriture fait également partie des reproches les plus fréquemment adressés aux colocs indélicats, toutes nationalités confondues. Pour éviter les micmacs, on identifie clairement les réserves de chacun dans la cuisine , aussi bien dans les placards que dans le frigo, et on ne se sert pas en douce avec l’idée de remplacer le produit manquant dans un futur proche.

On applique la même politique pour toutes les affaires perso des habitants : emprunts tolérés, mais uniquement avec l’accord du propriétaire, et dans l’optique de lui rendre son bien dans l’état d’origine.

Conseil n° 4 – On arrête de faire l’autruche

Vivre agréablement sa coloc’, c’est aussi apprendre à connaître ceux qui partagent son foyer. Ok, vous êtes un as du ménage et plus discret qu’une libellule dans un champ de reinettes, mais votre mutisme permanent et votre façon de vous enfermer dans votre chambre chaque soir à 18 h 30 peuvent instaurer une sale ambiance dans la colocation.

Partager son appart’ avec d’autres étudiants n’est pas seulement la méthode idéale pour se loger moins cher : c’est aussi l’occasion de faire des rencontres enrichissantes , et pourquoi pas, de créer de véritables liens d’amitié. Le genre d’expérience que vous n’avez pas la moindre chance de vivre si vous ne sortez pas le nez hors de votre caverne.

Conseil n° 5 – On fait rimer convivialité avec sécurité

Vivre en ville, qui plus est dans une capitale européenne, impose de se plier à quelques règles élémentaires de sécurité. En pensant à fermer à clé le soir venu, par exemple, ou en ne faisant pas entrer n’importe qui, n’importe quand , dans votre appart’ en colocation. N’oubliez pas que ce ne sont pas seulement vos affaires que vous risquez à ce petit jeu, et que les victimes de votre insouciance ne perdront pas une occasion de vous le faire remarquer.