Quitter Paris pour ses études : Annah, de Vanves au Mans

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Publié le 30/08/2013 par TRD_import_WendyBracat ,

“Ici, les profs sont plus à l’écoute.”

Passer de Paris au Mans, sacré changement pour cette jeune lycéenne de 18 ans, qui a passé toute son enfance en région parisienne, à Vanves, dans les Hauts-de-Seine. Il y a trois ans, alors qu’elle est en première, elle part vivre chez son père au Mans. Inscrite en en filière STG, elle vient de passer un bac technologique arts appliqués.

Direction la campagne

Changement d’atmosphère pour la lycéenne ! Habituée à la ville, elle se retrouve du jour au lendemain en pleine campagne. Du coup, c’est la galère pour Annah, qui met une heure et demie matin et soir pour aller au lycée. “J’étais épuisée. Quand l’été arrivait, j’étais contente car je n’avais plus besoin de me lever à 6 heures du matin.” L’établissement où la jeune fille est scolarisée regroupe toutes les classes depuis la maternelle jusqu’au BTS. Contrairement à son ancien lycée en région parisienne, les élèves sont moins nombreux. “On était à peu près 25 par classe. C’était plus agréable. Ici, les profs ne sont pas pressés et ils sont plus à l’écoute.”

Avoir une voiture

Pour se détendre, Annah aime sortir entre amis, que ce soit en boite de nuit ou dans le “petit” centre-ville du Mans : “On en fait facilement le tour. Beaucoup de parisiens viennent vivre au Mans, constate Annah. C’est une ville calme et agréable.” Calme oui, mais peut-être un peu trop pour l’ancienne francilienne. “À 23 heures, la place principale est vide”, déplore-t-elle.

Autre problème : la jeune fille n’a pas le permis et les transports en commun s’arrêtent tôt. “Parfois, j’aurais aimé rester avec mes copines, mais j’avais un bus à prendre à 18 heures.” Sans voiture au Mans, Annah a dû limiter ses sorties, mais ça l’a surtout empêchée de se trouver un job à côté de ses études.

Pas besoin d’être à la mode

“Je me suis adaptée au Mans, même si au début des gens me considéraient comme la Parisienne, se souvient Annah. Ici, je suis moins stressée. C’est plus simple. À Paris, il faut être sapée, être à la mode. Ici, je peux aller acheter un truc en n’étant pas maquillée.”

Bien intégrée, Annah a même fait partie d’une association humanitaire de sa région. “Je ne sais pas si à Paris j’aurais pu le faire.”

Pourtant, à long terme, ce n’est pas en Pays de la Loire qu’Annah souhaite faire sa vie. Ce sera d’ailleurs à Paris qu’elle fera sa rentrée, où elle sera étudiante en hôtellerie-restauration.

Ses conseils

• Éviter d’être excentré, car les transports en commun peuvent poser problème.

• Passer son permis de conduire dès que possible.

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